Nous partimes trois | un seul revint.
Citation à l'ordre de l'infanterie
Médaille de la Victoire
Médaille du combattant
Carte de combattant
Cartes postales avec photos des trois frères Louis Barthélémy, Camille et Alfred Tessier
Correspondances diverses
Carte de correspondance du camp de prisonniers de Darmstadt
Cartes postales des bombardements près de Nancy
Ce titre est l'exacte citation que mon père, Louis Barthélémy TESSIER répétait souvent au cours des discussions familiales sur cette guerre qui l'avait tant marquée.
Lui, en était revenu, après avoir souffert en première ligne sur le front de l'est.
Ses deux frères Camille et Alfred eux, avaient rejoint le cortège funèbre des sacrifiés de cette boucherie ignoble dont les survivants avaient juré que ce serait la der des der.
Louis Barthélémy s'est battu a Verdun, blessé, il fut rapatrié à l'arrière à Saint Dizier en janvier 1915 puis envoyé au sanatorium de Lay Saint Christophe près de Nancy en juillet 1915.
Il se battit au Chemin des Dames et fit preuve d'héroïsme en transmettant des ordres sous un déluge de fer et de feu. Pour celà il fut cité à l'ordre de l'Infanterie Divisionnaire pour sa bravoure et son mépris du danger.
CONTRIBUTOR
Tessier
DATE
1914 - 1918-11-11
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Un journal et trois pommes
2 Items
Cette carte postale présente un groupe de 8 soldats se tenant dans l'espace certainement dédié aux repas au vu de la présence sur la table de nombreuses tasses et récipients. Louis Rougeot est le second soldat debout à partir de la gauche, derrière le soldat qui tient un journal. Selon Louis Rougeot, la photo a été prise dans les tranchées de première ligne. || Louis Rougeot écrit à sa belle-soeur Marie Henriette Chapuis afin de la remercier pour le journal qu'elle lui a fait parvenir. Il souligne également la présence des pommes, placées sur la table, que lui a remises sa femme Célina lors de sa dernière permission. Ces petits gestes, ainsi que les échanges avec sa famille et belle-famille, étaient très importants. || || Louis Rougeot et ses camarades || Postcard || Il s'agit d'une photo-carte postale. Elle fut envoyée par Louis Rougeot à sa belle-soeur. || Louis Rougeot || Front || || Postcard || Back || Louis Rougeot et ses camarades
FRAM - Itinéraire de Alphonse Malraison (1896-1976) | un « malgré-nous »
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Alphonse Malraison, le grand père de la contributrice, est né le 26 novembre 1896 à Bionville-sur-Nied en Moselle. Son père est tailleur et fils d’agriculteur. Alphonse, lui, est facteur. Il est incorporé à 19 ans au sein de l’armée Allemande, un « malgré nous » comme tant d’autres mosellans attachés à la France. Son frère aîné, Arthur, également mobilisé, déserte l'armée Allemande pour rejoindre les troupes Françaises... Les deux frères auraient pu se retrouver l'un contre l'autre sur le champ de bataille ! Blessé par un éclat d'obus, Alphonse séjourne en convalescence à Wilnsdorf (Rhénanie-du-Nord - Westphalie) au cours de l’année 1917 : il écrit une carte postale à ses parents à qui il dit aller bien mais qu'il serait mieux à la maison. Quelle devait être la peine de son père d'avoir à lire en allemand des nouvelles de son fils, alors que son cœur était bien en France ! Il lui sera remis la croix de guerre Allemande. A ce sujet, la contributrice rapporte cette anecdote : « Cette décoration lui a permis se tirer d'une mauvaise passe lors de la deuxième guerre mondiale suite à quelques ennuis avec un soldat SS suite au refus de faire le salut Nazi. Pour apaiser les esprits, il avait montré à ce soldat sa médaille de la Grande guerre. Le SS s'est alors mis au garde à vous et ne lui a plus jamais demandé de faire le salut Hitlérien ». || 1. Photographie d’Alphonse Malraison (debout au premier rang, deuxième à partir de la droite) et les soldats de son régiment (s.d.). 2. Carte postale, envoyée de Wilnsdorf, d’Alphonse Malraison (debout, quatrième à partir de la droite) en convalescence (1917). 3. Carte postale envoyée de Berlin (1917). || || Photographie d’Alphonse Malraison (debout au premier rang, deuxième à partir de la droite) et les soldats de son régiment (s.d.). || Photograph || || Medical || Front || Postcard || Carte postale envoyée de Wilnsdorf par Alphonse Malraison (debout, quatrième à partir de la droite) en convalescence (1917). || 50.8177278,8.100691999999981 || || Carte postale envoyée de Wilnsdorf par Alphonse Malraison (debout, quatrième à partir de la droite) en convalescence (1917). || Postcard || 50.8177278,8.100691999999981 || Medical || Back || || Postcard || Back || 52.5201126,13.404510699999946 || Carte postale envoyée de Berlin par Alphonse Malraison (1917).
FRBNFM-028 Partis à deux | revenu seul
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L'histoire de deux frères, Antoine Durand et Marc Durand, racontée au travers de deux photographies. Marc et Antoine ont été mobilisés dans le même régiment, le 64e régiment territorial d'infanterie basé dans le Jura. Peu avant la permission de Marc en août 1917, Antoine lui confie un objet personnel à remettre à sa femme Cécile car il a un mauvais pressentiment. Marc fut tué par un éclat d'obus reçu le 22 août 1917 pendant la permission d'Antoine. Les deux frères étaient très proches et se soutenaient l'un l'autre pendant les moments difficiles. Ils avaient épousé les deux soeurs Besson. || deux photographies