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FRBMLY-075 Insoumis mais patriote

Pierre Fonda est né en 1874, il quitte sa famille à l'âge de 13 ans pour vivre sa vie. Il parcourt le monde à bord des bateaux de commerce sur lesquels il travaille. Un jour, à 23 ans, il débarque à Marseille, est accueilli par les gendarmes qui l'envoient au bataillon d'Afrique en Afrique du Nord. Il est resté quatre ans dans les conditions du bagne. Il rentre en France à 27 ans et vit de ses activités de boxeur. Puis il part en Amérique du Sud et travaille pour une compagnie anglaise d'exploitation de bois de rose. Après cette aventure, et quelques années en Algérie, il rentre en France à 33 ans. Il retrouve sa famille et travaille dans le relais de poste de sa mère. Il était antimilitariste mais patriote et s'engage donc à 40 ans pour la durée de la guerre. Il est affecté au 24eme Territorial d'Infanterie. Il a survécu aux quatre années de guerre sans blessures. Il disait ne pas avoir peur car il voyait mourir ceux qui avaient la trouille. Il a été décoré de la croix de guerre avec palme. Il s'est marié au retour de la guerre et était épicier ambulant. Il a fini sa vie à 91 ans en 1965.
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Josette Guiry

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fra

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1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/c3fbf8e8189827ffacb290237b3d53f3

Date

1914
1918

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1918

Language

mul

Agent

Pierre Fonda | europeana19141918:agent/b5ff8d60e9c861cf86191fffe62a3461
Josette Guiry | europeana19141918:agent/c3fbf8e8189827ffacb290237b3d53f3

Created

2019-09-11T08:17:52.407Z
2020-02-25T08:15:47.381Z
2013-11-26 16:46:24 UTC

Provenance

FRBMLY

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_10310

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Léon Trulin - Patriote fusillé par les autorités militaires allemandes

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Léon Trulin est né à Ath, en Belgique le 2 juin 1897. Il était l’avant-dernier d’une famille qui comptait huit enfants. Son père était plombier-zingueur, sa mère ouvrière en fourrure. À la mort de son père, âgé de 43 ans, la famille quitta sa ville natale pour s'installer à la Madeleine, puis Lille. Élevé dans le catholicisme, Léon fréquenta cependant les écoles laïques (Victor Hugo à La Madeleine et Monge à Lille). En juin 1910, pour aider sa famille à surmonter sa misère, il est engagé comme apprenti dans une usine de pelleterie et de fourrures. Il est blessé dans un accident de travail. Durant sa longue convalescence (8 mois), il lit énormément et acquiert une culture rare pour un ouvrier de l'époque. À sa guérison, il trouve du travail dans une usine de métallisation. Le soir, il suit des cours de dactylographie et s'inscrit à l'école des Beaux-Arts. Il devient employé. Le 31 juillet 1914, la guerre éclate. En juin 1915, Léon Trulin gagne l'Angleterre pour s'engager dans l'armée belge qui refuse ses services en raison de son aspect maladif. Il accepte alors des missions de renseignements et se rend plusieurs fois dans le Nord de la France. Avec son ami Raymond Derain, il crée le système Noël Lurtin (anagramme de son nom) ou Léon 143. D'Ath à Bruxelles, d'Anvers à la frontière hollandaise, ils glanent de précieux renseignements. Mais la police allemande va les arrêter au passage de la frontière belgo-hollandaise. Le 3 octobre 1915, Raymond et Léon, venant d'Anvers, se dirigent vers Putten, en Hollande. En traversant des fils barbelés et électrifiés, ils sont arrêtés par une patrouille allemande. Ils sont conduits à la prison des Béguines à Anvers. Léon occupe la cellule 176, du 4 au 12 octobre 1915. Le 12 octobre au soir, il est transféré à la Citadelle de Lille. Il y retrouve ses compagnons de résistance. Le 5 novembre 1915, au terme d'une audience sommaire, dans la salle du Tribunal militaire allemand, installé dans les bureaux du journal La Dépêche, rue Nationale, le verdict fut rendu : Léon Trulin, Marcel Gotti et Raymond Derain sont condamnés à mort et perdent leurs droits civiques à perpétuité. Lucien Dewalf, Marcel Lemaire et André Hermann écopent de quinze ans de prison et cinq ans de perte des droits civiques. Marcel Denèque est acquitté. La sentence est soumise, deux jours plus tard, au maître tout puissant de la ville de Lille, le général von Heinrich (« Gouverneur de Lille »), qui entérine la mise à mort de Trulin (18 ans), sans qu'aucun recours en grâce ne puisse être effectué, commue les peines de mort de Derain (18 ans) et de Marcel Gotti (15 ans) en travaux forcés à perpétuité, maintient les 15 ans de réclusion de Lucien Deswaf (18 ans), de Marcel Lemaire (17 ans) et d'André Hermann (17 ans), en leur ôtant, toutefois, la perte du droit civique, et l'acquittement de Marcel Denèque (17 ans). Quand on lui a signifié le jugement, Léon Trulin a dit simplement: « J'ai fait ça pour ma patrie ». Puis, il a écrit sur son petit carnet : « Le 7 novembre 1915, à 4 h10, heure française, reçu arrêt de mort vers 3 h 1/4 ». Et au-dessous ces lignes : « Je meurs pour la patrie et sans regret. Simplement je suis fort triste pour ma chère mère et mes frères et soeurs qui subissent le sort sans en être coupables ». Le 8 novembre, dans les fossés de la Citadelle, le jeune Trulin est fusillé. || La lettre que Léon Trulin écrit à sa mère, le 7 novembre.

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une vie courte mais riche

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acte de naissance de Jean-Marie JOURDAIN certificat de travail le PLAZA\n Notification de décès de l'armée Extrait du journal de ROANNE tableau d'honneur || Jean-Marie JOURDAIN est né le 30 décembre 1895 . Ainé d'une fratrie de trois garçons, il apprend le métier de cuisinier mais se passionne pour les voyages.C'est ainsi qu'à l'age de dix-huit ans, son métier bien en main, il part pour Ostende travailler dans un grand hôtel. Mais l'appel de la nouvelle terre promise et du rêve américain le font traverser l'Atlantique, et fort des recommandations de ces patrons successifs, il rentre dans la brigade du prestigieux hôtel le PLAZA de New York. C'est là qu'arrivera sa lettre de réquisition pour le front. Il perdra la vie dans les premiers assauts à la bataille de SOUCHEZ dans le Pas de CALAIS Le 26 Septembre 1915, Souchez a été prise par les Allemands aux troupes françaises, qui ont remis le secteur aux forces du Commonwealth .Le village a été complètement détruit. Son numéro de matricule 13177 Classe 1915 M879 recrut de ROANNE 159eme régiment d'infanterie C'était mon grand-oncle, le frère de mon grand-père maternel || || tableau d'honneur || Front || || certificat de travail || Front || certificat de travail du PLAZA New-York || new york ETATS UNIS || Remembrance || || Front || annonce du décès mort à l'ennemi + date et matricule || annonce du décès mort à l'ennemi

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FRAD034-185_Denis ROUVIER | soldat mais toujours fermier

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Il s'agit d'une correspondance écrite par Denis Rouvier à sa femme Elodie. Il n'y a pas les réponses d'Elodie. Mais pour quelques lettres de la fin de 1915, il y a sur la moitié de la lettre envoyée par Denis Rouvier, la réponse écrite par sa femme. L'ensemble de la correspondance comprend l'année 1914, à partir de août, l'année 1915 en entier (environ 100 lettres), il n'y a que deux lettres pour 1916, aucune pour 1917 et une de la fin de 1918. La correspondance n'est pas complète, mais Geneviève De Rocq ne sait pas pourquoi. Denis Rouvier écrit pratiquement quotidiennement. Il commence toujours ses lettres par Chère Elodie et famille, et en demandant si la famille est en bonne santé. Après il dit comment il va, raconte ce qu'il fait, où il se trouve quand il peut le faire. Il parle plusieurs fois des représailles encourues s'il indique où il est et des lettres décachetées et ouvertes par l'armée. En même temps qu'il parle de ce qu'il fait, il guide sa famille sur les tâches à faire aux champs ou avec les brebis, au fil des saisons. Et surtout il demande qu'on lui raconte comment vont les bêtes, les récoltes, les anecdotes de tous les jours. Il dit que c'est ce qui lui fait le plus plaisir. C'est ce qui le nourrit. Dans ses lettres, Denis Rouvier fait référence à des photographies, mais Geneviève De Rocq n'en a que de lui âgé. Elle est donc en train de chercher des informations auprès de ses cousins germains. Geneviève De Rocq est en train de transcrire ces lettres, et d'en expliquer les noms propres un peu difficiles, dont elle a parfois entendu parler dans sa famille, pour que toute la famille puisse accéder plus facilement à cette correspondance. C'est la fille de Denis Rouvier, qui avait 1 an et demi quand il est parti à la guerre qui lui a confié ces lettres il y a 8 ans. Elle n'a alors pas eu le temps de les regarder et cela ne l'avait pas trop intéressé. Mais avec la Grande Collecte, elle s'y est intéressée et maintenant se passionne à leur lecture. Cette tante avait 3 garçons et 1 fille, qui était morte. Elle sentait qu'elle devenait vieille et qu'il fallait qu'elle transmette les lettres. Elle a choisi Geneviève De Rocq sa nièce certainement car c'est une femme, car ses fils ne sont pas intéressés et car Geneviève De Rocq est sa filleule. Elle a peut-être aussi senti qu'elle était la plus préposée à être intéressée. Geneviève De Rocq a découvert ces lettres, elle n'en avait jamais entendu parlé avant. Elle pense que même sa mère n'en savait rien. Sa tante lui a même dit qu'elle-même ne les avait jamais lu. C'est elle qui les gardait car sa sœur plus âgée était morte jeune. Geneviève De Rocq a 3 enfants, dont un garçon qui s'intéresse au patrimoine familial, donc elle pense qu'elle lui transmettra ces lettres. || Denis ROUVIER est le grand-père maternel de la contributrice Geneviève DE ROCQ. Il naît en novembre 1879, et fait partie d'une fratrie de sept : 5 garçons et 2 filles. Toute la famille travaille ensemble et habite dans le même village. Toute sa vie, il est cultivateur-fermier à L'Hospitalet-du-Larzac dans l'Aveyron. Les terres qu'il travaille ne lui appartiennent pas, il les loue. Pendant qu'il part à la guerre, c'est un frère plus âgé de 5 ans qui prend sa place sur l'exploitation. Il est mobilisé dès 1914, à 35 ans, en même temps que deux autres de ses frères plus jeunes, Léon, 30 ans, et Louis, 25 ans. Des trois, il est le seul à être revenu vivant. Léon Rouvier est marié et a deux enfants quand il part. Léon et Louis sont dans la réserve d'active car ils sont plus jeunes, mais ils partent rapidement en 1ère ligne et meurent très vite, dès 1914. Léon est porté disparu et Louis est mort à Gerbéviller. Léon a alors deux enfants en bas-âge et sa femme repart vivre dans sa Savoie natale. Quant à Louis, il n'a ni épouse ni enfant. Denis Rouvier n'a pas su tout de suite que ses frères sont morts, et dans sa correspondance, il s'interroge sur leur sort. Denis Rouvier est mobilisé dans le 123e régiment d'infanterie territoriale. Il passe quelques mois à côté de Toulon, il va à La Londe, puis en Picardie, en Champagne. Quand il part à la guerre, il est marié avec Elodie et a déjà deux filles, l'une de presque 3 ans et l'autre d'1 an et demi. Son fils naît après la guerre en novembre 1919. Il traverse toute la guerre : sa dernière lettre date de novembre 1918. Il raconte pendant de longs mois qu'il se languit d'avoir une permission et semble en avoir eu très peu ; l'une vraisemblablement en novembre 1915. Il n'est pas blessé car il est réserviste et n'est donc pas positionné en 1ère ligne. Au début de la guerre il est sergent. A plusieurs reprises il explique ses activités : il remplace des sous-officiers, donne des directives aux simples troufions, participe à la construction des tranchées et des cagnats. Par la suite, il a aussi été dans les tranchées, mais plutôt en 2e ligne. Geneviève De Rocq a connu Denis Rouvier quand elle était enfant : il est mort à 82 ans, quand elle avait 7 ans. La seule image qu'elle en garde est celle d'un vieux monsieur dans un fauteuil. Sa femme Elodie est morte en 1945. Personne dans la famille ne parlait de l'expérience de la guerre. On dit que Denis Rouvier était un homme bon, généreux, ouvert, très croyant, dont la foi l'a aidé. Pour lui, la vie de famille, dans un sens élargi, était très importante. Geneviève De Rocq a le sentiment d'une vie communautaire très riche. L'image qu'il renvoie dans ses lettres est celle de quelqu'un de constant dans ses humeurs, très solide, invoquant Dieu et espérant qu'il sera toujours là pour le protéger et espérant que la famille sera bientôt réunie. Après la guerre, Denis Rouvier n'a pas fait partie d'un cercle d'anciens combattants, il a occulté la guerre et est revenu à sa vie d'avant. Geneviève De Rocq a connu les enfants adultes de Léon Rouvier, mais ils n'ont jamais évoqué la Première Guerre mondiale. || || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) || 01_Lettre du 1er mars 1915 || Trench Life || || Guerre mondiale (1914-1918) || Trench Life || Letter || 02_Lettre du 1er mars 1915 || || 03_Lettre du 1er mars 1915 || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) || Trench Life || || Letter || 04_Lettre du 25 juin 1915 || Guerre mondiale (1914-1918) || Trench Life || || 05_Lettre du 25 juin 1915 || Guerre mondiale (1914-1918) || Trench Life || Letter || || Guerre mondiale (1914-1918) || 06_Lettre du 25 juin 1915 || Trench Life || Letter || || 07_Lettre du 9 septembre 1915 || Letter || Trench Life || Guerre mondiale (1914-1918) || || 08_Lettre du 9 septembre 1915 || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) || Trench Life || || Guerre mondiale (1914-1918) || Trench Life || 09_Lettre du 9 septembre 1915 || Letter

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