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FRAD034-185_Denis ROUVIER | soldat mais toujours fermier

Il s'agit d'une correspondance écrite par Denis Rouvier à sa femme Elodie. Il n'y a pas les réponses d'Elodie. Mais pour quelques lettres de la fin de 1915, il y a sur la moitié de la lettre envoyée par Denis Rouvier, la réponse écrite par sa femme. L'ensemble de la correspondance comprend l'année 1914, à partir de août, l'année 1915 en entier (environ 100 lettres), il n'y a que deux lettres pour 1916, aucune pour 1917 et une de la fin de 1918. La correspondance n'est pas complète, mais Geneviève De Rocq ne sait pas pourquoi. Denis Rouvier écrit pratiquement quotidiennement. Il commence toujours ses lettres par Chère Elodie et famille, et en demandant si la famille est en bonne santé. Après il dit comment il va, raconte ce qu'il fait, où il se trouve quand il peut le faire. Il parle plusieurs fois des représailles encourues s'il indique où il est et des lettres décachetées et ouvertes par l'armée. En même temps qu'il parle de ce qu'il fait, il guide sa famille sur les tâches à faire aux champs ou avec les brebis, au fil des saisons. Et surtout il demande qu'on lui raconte comment vont les bêtes, les récoltes, les anecdotes de tous les jours. Il dit que c'est ce qui lui fait le plus plaisir. C'est ce qui le nourrit. Dans ses lettres, Denis Rouvier fait référence à des photographies, mais Geneviève De Rocq n'en a que de lui âgé. Elle est donc en train de chercher des informations auprès de ses cousins germains. Geneviève De Rocq est en train de transcrire ces lettres, et d'en expliquer les noms propres un peu difficiles, dont elle a parfois entendu parler dans sa famille, pour que toute la famille puisse accéder plus facilement à cette correspondance. C'est la fille de Denis Rouvier, qui avait 1 an et demi quand il est parti à la guerre qui lui a confié ces lettres il y a 8 ans. Elle n'a alors pas eu le temps de les regarder et cela ne l'avait pas trop intéressé. Mais avec la Grande Collecte, elle s'y est intéressée et maintenant se passionne à leur lecture. Cette tante avait 3 garçons et 1 fille, qui était morte. Elle sentait qu'elle devenait vieille et qu'il fallait qu'elle transmette les lettres. Elle a choisi Geneviève De Rocq sa nièce certainement car c'est une femme, car ses fils ne sont pas intéressés et car Geneviève De Rocq est sa filleule. Elle a peut-être aussi senti qu'elle était la plus préposée à être intéressée. Geneviève De Rocq a découvert ces lettres, elle n'en avait jamais entendu parlé avant. Elle pense que même sa mère n'en savait rien. Sa tante lui a même dit qu'elle-même ne les avait jamais lu. C'est elle qui les gardait car sa sœur plus âgée était morte jeune. Geneviève De Rocq a 3 enfants, dont un garçon qui s'intéresse au patrimoine familial, donc elle pense qu'elle lui transmettra ces lettres.
Denis ROUVIER est le grand-père maternel de la contributrice Geneviève DE ROCQ. Il naît en novembre 1879, et fait partie d'une fratrie de sept : 5 garçons et 2 filles. Toute la famille travaille ensemble et habite dans le même village. Toute sa vie, il est cultivateur-fermier à L'Hospitalet-du-Larzac dans l'Aveyron. Les terres qu'il travaille ne lui appartiennent pas, il les loue. Pendant qu'il part à la guerre, c'est un frère plus âgé de 5 ans qui prend sa place sur l'exploitation. Il est mobilisé dès 1914, à 35 ans, en même temps que deux autres de ses frères plus jeunes, Léon, 30 ans, et Louis, 25 ans. Des trois, il est le seul à être revenu vivant. Léon Rouvier est marié et a deux enfants quand il part. Léon et Louis sont dans la réserve d'active car ils sont plus jeunes, mais ils partent rapidement en 1ère ligne et meurent très vite, dès 1914. Léon est porté disparu et Louis est mort à Gerbéviller. Léon a alors deux enfants en bas-âge et sa femme repart vivre dans sa Savoie natale. Quant à Louis, il n'a ni épouse ni enfant. Denis Rouvier n'a pas su tout de suite que ses frères sont morts, et dans sa correspondance, il s'interroge sur leur sort. Denis Rouvier est mobilisé dans le 123e régiment d'infanterie territoriale. Il passe quelques mois à côté de Toulon, il va à La Londe, puis en Picardie, en Champagne. Quand il part à la guerre, il est marié avec Elodie et a déjà deux filles, l'une de presque 3 ans et l'autre d'1 an et demi. Son fils naît après la guerre en novembre 1919. Il traverse toute la guerre : sa dernière lettre date de novembre 1918. Il raconte pendant de longs mois qu'il se languit d'avoir une permission et semble en avoir eu très peu ; l'une vraisemblablement en novembre 1915. Il n'est pas blessé car il est réserviste et n'est donc pas positionné en 1ère ligne. Au début de la guerre il est sergent. A plusieurs reprises il explique ses activités : il remplace des sous-officiers, donne des directives aux simples troufions, participe à la construction des tranchées et des cagnats. Par la suite, il a aussi été dans les tranchées, mais plutôt en 2e ligne. Geneviève De Rocq a connu Denis Rouvier quand elle était enfant : il est mort à 82 ans, quand elle avait 7 ans. La seule image qu'elle en garde est celle d'un vieux monsieur dans un fauteuil. Sa femme Elodie est morte en 1945. Personne dans la famille ne parlait de l'expérience de la guerre. On dit que Denis Rouvier était un homme bon, généreux, ouvert, très croyant, dont la foi l'a aidé. Pour lui, la vie de famille, dans un sens élargi, était très importante. Geneviève De Rocq a le sentiment d'une vie communautaire très riche. L'image qu'il renvoie dans ses lettres est celle de quelqu'un de constant dans ses humeurs, très solide, invoquant Dieu et espérant qu'il sera toujours là pour le protéger et espérant que la famille sera bientôt réunie. Après la guerre, Denis Rouvier n'a pas fait partie d'un cercle d'anciens combattants, il a occulté la guerre et est revenu à sa vie d'avant. Geneviève De Rocq a connu les enfants adultes de Léon Rouvier, mais ils n'ont jamais évoqué la Première Guerre mondiale.

Letter
Guerre mondiale (1914-1918)
01_Lettre du 1er mars 1915
Trench Life
02_Lettre du 1er mars 1915
03_Lettre du 1er mars 1915
04_Lettre du 25 juin 1915
05_Lettre du 25 juin 1915
06_Lettre du 25 juin 1915
07_Lettre du 9 septembre 1915
08_Lettre du 9 septembre 1915
09_Lettre du 9 septembre 1915

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CONTRIBUTOR

Geneviève DE ROCQ

DATE

/

LANGUAGE

fra

ITEMS

9

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

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METADATA

Creator

Denis Rouvier

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/b9fc3c4cc9229eed0dc2789580de666c

Date

1914-08
1918

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914-08

End

1918

Language

mul

Agent

Marie Denis ROUVIER | europeana19141918:agent/98d1ee3ef32228d7356a9c73d997e802
Geneviève DE ROCQ | europeana19141918:agent/b9fc3c4cc9229eed0dc2789580de666c

Created

2019-09-11T08:31:16.730Z
2020-02-25T08:23:52.170Z
2014-01-10 14:19:15 UTC
2014-05-07 09:22:35 UTC
1915-03-01
2014-05-07 09:25:42 UTC
2014-05-07 09:28:12 UTC
1915-06-25
2014-05-07 09:30:18 UTC
2014-05-07 09:31:45 UTC
2014-05-07 09:33:05 UTC
1915-09-09
2014-05-07 09:34:37 UTC
2014-05-07 09:35:59 UTC
2014-05-07 09:37:13 UTC

Provenance

FRAD034

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_11914

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FRAD087_003. Jean Sedon | simple soldat d'infanterie mais valeureux poilu .

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La famille Sedon vit dans la ferme de Lioreix, au village de La Rochette, en Creuse. Jean est cultivateur. Né en 1882, il est le fils d'Alexandre et Victorine Theillard. De la classe 1902, il fait son service au sein du 78e R.I. en tant que soldat de 2ème classe. De retour du service, Jean rentre à La Rochette et travaille la terre avec ses parents. Il se marie le 12 avril 1909 avec Pauline Debelut et trois enfants naissent: Louis en 1911, Suzanne en 1912 et Fernand en 1914. A l'été 1914, Jean Sedon répond à la mobilisation générale. Il est envoyé au 78e Régiment d'Infanterie de Guéret et part au combat le 5 septembre. Durant tout le conflit, Jean est tour à tour dans l'armée intérieure et au Front. Du 6 septembre 1914 au 24 juillet 1915, il participe, au sein du 36e R.I., à la bataille de la Marne, puis aux combats dans l'Aisne et l'Artois. Du 6 mai 1916 au 1er décembre 1917, Jean intègre le 289e RI qui vient de quitter Verdun et est envoyé dans les secteurs de Commercy, Arcis sur Aube puis Craonne. Hospitalisé le 27 avril 1917, il rentre de convalescence le 30 juillet 1917. Le 9 janvier 1918, il passe au 22e RI qui se trouve à Villeneuve Saint Germain dans la Somme. Puis il est envoyé le 10 mars au 76e RI qui va combattre dans l'Aisne, l'Oise, la Marne et l'Argonne. Enfin, il passe le 16 octobre 1918 au 66e RI qui combat à Verdun. Jean est démobilisé le 18 février 1919. Il se retire à La Rochette. Jean Sedon, simple soldat d'infanterie ne reçut aucune distinction, mais, comme tous les poilus, la Médaille interalliée de la Victoire et la Médaille Commémorative. || Photos, cartes postales (correspondance), deux insignes du Sacré Coeur, et concernant la famille, des cartes d'alimentation, des coupons alimentaires, des carnets de sucre.

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FRBMLY-075 Insoumis mais patriote

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Pierre Fonda est né en 1874, il quitte sa famille à l'âge de 13 ans pour vivre sa vie. Il parcourt le monde à bord des bateaux de commerce sur lesquels il travaille. Un jour, à 23 ans, il débarque à Marseille, est accueilli par les gendarmes qui l'envoient au bataillon d'Afrique en Afrique du Nord. Il est resté quatre ans dans les conditions du bagne. Il rentre en France à 27 ans et vit de ses activités de boxeur. Puis il part en Amérique du Sud et travaille pour une compagnie anglaise d'exploitation de bois de rose. Après cette aventure, et quelques années en Algérie, il rentre en France à 33 ans. Il retrouve sa famille et travaille dans le relais de poste de sa mère. Il était antimilitariste mais patriote et s'engage donc à 40 ans pour la durée de la guerre. Il est affecté au 24eme Territorial d'Infanterie. Il a survécu aux quatre années de guerre sans blessures. Il disait ne pas avoir peur car il voyait mourir ceux qui avaient la trouille. Il a été décoré de la croix de guerre avec palme. Il s'est marié au retour de la guerre et était épicier ambulant. Il a fini sa vie à 91 ans en 1965. || Photo, citation à l'ordre, carte

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FRAD034-307_Louis NOUGARET | deux fois gravement blessé mais survivant

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Il s'agit de deux cahiers écrits par Louis Nougaret : cahiers de 230 pages, format 218 x 170, brochées et reliées par une couverture en carton toilé. -Le premier, ouvert lors de son incorporation au Régiment en 1912. Il est recouvert d'un protège cahier intitulé « cahier de distraction ». La première page du cahier s'appelle « Souvenir de mes deux années de service passées au 81ème Infanterie » en date du 6 novembre 1912. S'ensuivent 127 pages écrites et dessinées. Il s'agit essentiellement de gentilles et romantiques chansons d'amour parfois entrecoupées d’annotations diverses. On y trouve aussi un poème de quatre pages recopié et intitulé « L'abandonné » qui retrace un épisode émouvant de la bataille de Coulmiers en 1870. La page 128 s'intitule « Souvenir de la guerre de 1914 » et son journal de guerre commence à la page 129, le samedi 1er août 1914 avec la déclaration de la guerre pour se terminer à la page 231, au terme de la période du 5 octobre au 3 novembre 1914. Ce journal restitue au jour le jour des dates, des lieux, des faits, des champs de batailles, les régiments français impliqués mais aussi ses missions de fourrier. Ses écrits rapportent avec sobriété et simplicité les situations auxquelles il a été confronté : les anodines, les dramatiques et parfois les insoutenables. Louis Nougaret raconte sa blessure grave reçue le 30 août, et son combat lucide contre la mort, alors que les médecins militaires de Bayon n’avaient ni le temps ni les équipements pour soigner un blessé, à qui il ne restait que quelques heures à vivre (il reçoit même l'extrême-onction). A partir du 31 août, ses écrits laissent filtrer ses états d’âme face à sa mort, dans le train qui le ramène vers sa région natale. -Le second cahier est intitulé «SOUVENIR DE LA GUERRE Période du 29 décembre 1914 au …..(laissé en blanc)...1915». Il ne comporte que peu de pages : commencé le 29 décembre 1914, il s'arrête brutalement et sans explications le jeudi 21 janvier 1915. Autres documents numérisés : -photographies : deux photographies de groupe (le nom de Louis indique où se trouve Louis Nougaret), l'une pendant le service militaire en 1912 ; l'autre pendant la guerre, sur le chemin de la Champagne en 1915 ; et deux portraits -billet d'hôpital, certificat médical et divers documents suite à ses blessures -cartes postales adressées à ses parents et sa femme Marthe -carte à adresser à ses parents en cas de décès -citations et diplôme || Louis NOUGARET est le grand-père paternel de Claude Nougaret, le contributeur, qui a fourni de nombreuses indications sur son état-civil et son parcours militaire. Louis Julien Baptiste NOUGARET naît à Bédarieux (Hérault) le 26 septembre 1891 et décède le 25 octobre 1977 à Béziers (Hérault). Fils de Pierre Marc, plâtrier, né le 13 octobre 1864 à Bédarieux et décédé le 7 octobre 1928 à Bédarieux et de Cantaloup Florentine Julie Maria, domestique, née le 3 décembre 1868 à Péret - Montagnac et décédée le 23 janvier 1951 à Béziers. Louis Nougaret était comptable à la Compagnie du Midi. Il s'est marié le 25 février 1916 à Bédarieux, avec Marthe Rosa Blanc, sans profession, née le 2 septembre 1891 à Bédarieux et décédée le 31 juillet 1955 à Béziers. L'un des enfants de Louis Nougaret, Aimé Jules (le père de Claude Nougaret), né le 30 octobre 1918 à Béziers, décède le 14 décembre 1943 à Toulouse des suites d'une phtisie galopante (tuberculose pulmonaire) contractée en captivité au Stalag 1A. Au moment de la mobilisation, Louis Nougaret effectue son service militaire. Il est sergent fourrier au 81e RI de Montpellier. Il participe à la Première Guerre Mondiale entre le 2 août 1914 et le 5 mars 1915 : -Premier parcours en Lorraine dans le Lunévillois, dès la déclaration de guerre. Il est alors gravement blessé par balle à la poitrine le 30 août 1914, plaie perforante des deux poumons. Il est envoyé en soins intensifs à l'Hôpital de Montpellier, et après sa convalescence, retourne en caserne en novembre. -Deuxième parcours en Belgique, près de Ypres, il découvre les tranchées entre fin décembre et mi-février 1915. -Troisième parcours en Champagne, il participe aux assauts victorieux du 81ème RI à Beauséjour entre mi-février et le 5 mars 1915, date de sa seconde blessure par balle, plaie perforante au bras gauche. Il est soigné à l'Hôpital de Millau. Après sa convalescence il retourne en caserne jusqu'en octobre 1915. Après cette blessure, il n'est plus envoyé au front, mais classé dans le Service Auxiliaire par la Commission de Réforme en octobre 1915. Il est alors Sergent Major. Par la suite, il garde des séquelles de ses blessures, notamment des problèmes respiratoires qui l'empêchent de faire trop d'efforts. Louis Nougaret n'est pas homme à parler de la Première Guerre mondiale, il a quelques réticences à se raconter. Mais il laisse des écrits et des documents personnels bien conservés, dont il a parlé à sa famille. Le but de la participation de l'ensemble de la famille de Louis Nougaret à la Grande collecte : honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et laissé sur les champs de batailles, au mieux leur jeunesse en lambeaux et au pire, leur vie ; faire son devoir de mémoire envers ces combattants ; veiller à les faire vivre en nous et dans nos familles ; assurer la transmission de ces souvenirs familiaux à la descendance. La famille a d'ailleurs effectué un pèlerinage sur les lieux où Louis Nougaret a fait la guerre, en suivant les indications très précises de son journal, et même retrouvé le lieu où il a été blessé en 1914. || || Autograph || Guerre mondiale (1914-1918) || Recruitment and Conscription || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || 01_Extrait du 1er cahier de Louis Nougaret || Chanson recopiée et illustrée lors de son incorporation au Régiment. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Caricatures et dessins humoristiques || Autograph || Guerre mondiale (1914-1918) || 02_Extrait du 2e cahier de Louis Nougaret || Trench Life || Dessin humoristique illustrant les écrits de Louis de Nougaret || || Autograph || Trench Life || Guerre mondiale (1914-1918) -- Caricatures et dessins humoristiques || 03_Extrait du 2e cahier de Louis Nougaret || Guerre mondiale (1914-1918) || Calendrier permettant de compter les jours passés à la guerre || || Transcription du journal écrit par Louis Nougaret pour la période du 1er août au 3 novembre 1914, réalisée par Claude, Annie et Stéphane Nougaret, en novembre 2013. || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || 04_Transcription du journal écrit par Louis Nougaret || Autograph || Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités || Trench Life || || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || 05_Certificat médical pour une blessure en 1914 || Medical || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect sanitaire || || 06_Directives de Louis Nougaret au cas où il serait tué || Back || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || Guerre mondiale (1914-1918) || || 07_Photographie de Louis Nougaret avec un groupe de soldats || Photographie prise en février 1915. Louis Nougaret est en haut à gauche : son prénom est inscrit au-dessus de sa tête. || Photograph || Guerre mondiale (1914-1918) || Front

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