Frédéric Gabriel Gentelet est né le 15 juin 1885 à Apremont (Ain). Son père Albert Gentelet était instituteur à Vieu d'Izenave et a pris soin de son éducation ainsi que de celle de ses autres enfants. Gabriel a ainsi passé son baccalauréat plus tôt que la majorité des garçons de son âge. Son père, ne pouvant financer des études supérieures, l'a placé comme apprenti chez un boucher. Il y a appris à découper un animal et à conduire les chevaux. Après, il a effectué son service militaire. Comme il était bachelier, on a souhaité le placer dans le corps des officiers mais il a refusé car, pour lui, les officiers étaient ceux qui risquaient d'être tués les premiers en cas de conflit. Par la suite, il est devenu postier à Lyon où il s'est marié le 8 mai 1911 avec Marie-Antoinette Guillot. Ils ont eu une fille Gabrielle née en 1911. Gabriel Gentelet n'est parti à la guerre qu'en 1915 après avoir réorganisé le service postal en engageant des femmes pour remplacer les hommes partis au front. Quand il est parti au front en 1915, les 3/4 de ses amis étaient déjà morts. Il a combattu en Alsace et à Dunkerque. Il faut préciser qu'à cause de ses opinions politiques, il refusait de porter les armes et s'était vu confier l'entretien des lignes télégraphiques et téléphoniques. Il a été gazé pendant cette période et a eu toute sa vie des problèmes respiratoires. || Photographie de Gabriel Gentelet en 1915 Photographie de sa femme Marie-Antoinette Guillot et de leur fille Gabrielle en 1915 Sauf-conduit de Marie-Antoinette Guillot, établi le 29 septembre 1915, pour se rendre chez son beau-père à Vieu d'Izenave || || Portrait de mon arrière-grand-père Frédéric Gabriel Gentelet || Remembrance || Portrait de Frédéric Gabriel Gentelet (1885-1956)en 1915 || Western Front || Photograph

Carte d'identité d'Emil Frey, brancardier. Elle rappelle l'article 20 de la convention de Genève de 1906 (port de la croix-rouge sur fond blanc au bras gauche). Distribution alimentaire spécifique pour les jeunes mariés. Affiche du Conseil des ouvriers et des soldats de Strasbourg, datée de novembre 1918. Elle définit les règles pour maintenir l'ordre et la paix (horaires d'ouverture des bistrots, couvre-feu). Au verso, composition du Conseil des ouvriers de l'Arsenal. Extra-Blatt der Strassburger Neuesten Nachrichten, relatif à la crise de juillet 1917 (dernier espoir avant la guerre). || Il s'agit de l'histoire du grand-père paternel du contributeur, Emil Frey, qui était brancardier sur le front Russe. Il était marié à Anna Lanz. Il est revenu de la guerre. Pour la petite anecdote,il avait ramené un hibou de Russie !

Photographie d'un groupe de 10 personnes, parmi lesquelles Eugène Brieff (debout, 3e en partant de la droite).