FRAD048-002 Un tailleur d'habits porté à tort déserteur
Non-lieu en faveur de Gabriel Benoît
53.8031547,12.18953769999996
Lettre de Gabriel Benoît, prisonnier au Güstrow, à sa femme.
Prisoners of War
Le pointage méticuleux des colis
CONTRIBUTOR
Robert BENOÎT
DATE
1914-08 - 1919-11
LANGUAGE
fra
ITEMS
5
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD048-019 La vérité sur un porté disparu.
5 Items
En 1914, Alphonse Velay, né en 1885 à Servières (Lozère) tient avec son épouse le Grand café, place Urbain V à Mende. Mobilisé le 4 août,il part le 12 novembre avec le 142e Régiment d'infanterie. Le 19 mars 1915, il est porté disparu dans les combats de Beauséjour en Champagne. Son épouse recherche alors toute information sur son sort, tant auprès des autorités que de ses camarades de tranchée. En avril, il apparait qu'il a été fait prisonnier avec beaucoup d'autres. Le 17 mai 1915, la femme d'un de ses compagnons, lui transmet la nouvelle de son décès, qu'elle tient de son mari qui ne peut en dire davantage. Marie-Rose Velay reste dans cette terrible incertitude jusqu'à la fin de la guerre. En février 1919 seulement, elle apprend ce qui s'est réellement passé grâce à Camille Dumon, prisonnier de retour à Ispagnac : Alphonse Velay, prisonnier amené dans les 1ères lignes allemandes, a été tué avec 14 autres poilus par des obus ou des gazs lancés par les Français dans leur contre-offensive, le 19 mars même. Son décès est officiellement enregistré par jugement du tribunal de Mende le 10 février 1920. || Lettre d'Alphonse Velay à sa femme (novembre 1914). Lettre de Camille Dumon racontant les circonstances du décès (février 1919). Lettre Mme Marie-Rose Velay en 1918. Photographie d'Alphonse Velay en famille. || || Premières impressions du front (24/11/1914) || Letter || Trench Life || Alphonse Velay écrit constamment à sa femme, souvent 2 lettres par jour, une courte, une détaillée sur du papier à en-tête du café Velay. Dans les tranchées depuis deux jours, il décrit le choc de ses premières impressions du front : le bruit, les marmites allemandes qui tombent en faisant des trous pour enterrer une paire de boeufs, mais aussi les parties de cartes pour passer le temps. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Femmes || Letter || Les difficultés d'une femme de disparu (4/09/1918) || Mende || Women || Mme Velay, seule avec 2 enfants, explique les difficultés à maintenir son commerce, toujours au nom de son mari, porté disparu : comme le café lui appartient je ne puis le fermer et je ne trouve personne pour le louer. || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) -- Finances || Home Front || || Photographie d'Alphonse et Marie-Rose Velay avec leurs deux enfants (avant août 1914. || Famille Velay || Alphonse Velay en famille || Photograph || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || Camille Dumon de Montméjean (Ispagnac), classe 1893 a été fait prisonnier avec Alphonse Velay à Beauséjour. Interné à Gottingen, il est libéré le 21 janvier 1919. Un mois après son retour, il répond à la famille d'Alphonse Velay qui l'avait sollicité en expliquant les circonstances réelles du décès de ce dernier : on nous fait abriter dans des cabanes en première ligne allemande l'artillerie Française set mise a tirer et a lancer des gaz ... Velay et mort ainssi que 5 de ses camarades qui était avec lui des gaz. || Gas Warfare || Prisoners of War || La triste vérité || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Letter
FRAD059-08 Porté disparu à Verdun
4 Items
Il s’agit d’un ensemble comprenant des photos, des dessins, du courrier, des articles de journaux réunis dans un classeur. || Georges Ratel, grand-père de la contributrice, né le 10 décembre 1883 et mort en 1978, a constitué un album plein de sensibilité pour retracer les événements les plus marquants de sa vie, en particulier la période de la guerre. Georges Ratel, d’origine normande (sa mère vit à Rouen), habite Paris. Marié, père d’une petite fille, il a fait 2 ans de service militaire avant la guerre, puis est mobilisé et entame une longue correspondance avec son épouse Marthe. L’album constitue pour cette période une sorte de parallèle entre la vie domestique, à l’arrière du front, illustrée par de nombreuses photos familiales et la vie des combattants. Tandis que son frère Lucien fait partie de l’armée d’Orient, Georges est envoyé sur le front occidental. En 1915, il est dans le Pas-de-Calais, puis il part à Verdun. La bataille de Verdun marque un tournant ; en effet, Georges est tout d’abord porté disparu. Par de nombreuses lettres affectueuses, la famille entoure la malheureuse Marthe d’une vive sollicitude dans ces moments d’incertitude, de chagrin et de crainte. De son côté, le chef de bataillon de Georges envoie lui aussi plusieurs lettres à Marthe Quand la famille finit enfin par recevoir des nouvelles de Georges, c’est pour apprendre qu’il a été blessé à la tête par un éclat d’obus et qu’il a été fait prisonnier. Georges reprend alors la correspondance avec son épouse, ils s’échangent des photos. A l’issue de la guerre, Georges attend 1954 pour recevoir la médaille militaire et 1977 pour la Légion d’honneur. Le classeur illustre le vécu de Georges et de sa famille, tel que lui l’a ressenti, avec ses chagrins, ses fiertés et ses amertumes. Par ailleurs, ont été recueillis des documents (cartes postales, photographie) qui concernent Lucien qui a fait la guerre en Orient jusque 1921 et dont le destin a pris une tonalité plus sombre : travaillant à Rouen dans une banque, il s’installe ensuite à Drancy, comme responsable d’un magasin de vêtements. Sans enfant, il perd sa femme jeune et se suicide en 1956.
Porte chaussée à Verdun après les bombardements.
1 Item
La série de cartes postales à laquelle appartient celle-ci présente un certain nombre de vues de la ville de Verdun et de monuments de celle-ci avant et après les bombardements allemands. Cette photographie représente la porte Chaussée, monument incontournable du patrimoine local, durement éprouvée par les bombardements.