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FRAD071-133 Gilbert et Jean-Louis DEVERCHERE | deux frères dans la guerre.

Récit de Sylvie DEVERCHERE sur Gilbert DEVERCHERE et Jean-Louis DEVERCHERE, oncles de son père, décédés tous deux à moins d’un mois d’intervalle au Bois d’Ailly, dans la Meuse. A partir de la disparition de son frère Gilbert (20 ans) le 22/04/1915, la correspondance de Jean-Louis DEVERCHERE (26 ans) à sa sœur Célestine est quasi quotidienne. Il y relate les démarches qu’il effectue auprès des camarades de son frère, de ses officiers, afin d’obtenir des informations. Ces lettres montrent alors le désespoir dans lequel se trouve Jean-Louis quelques jours avant d’être lui-même tué le 15/05/1914.

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CONTRIBUTOR

Archives départementales de Saône-et-Loire 1

DATE

1914 - 1915

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/bc560995b20667d1d9bf91e68f0bdf89

Date

1914
1915

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1915
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1915

Language

mul

Agent

Jean-Louis DEVERCHERE | europeana19141918:agent/38cc729f0d46922314ea9c203c394ae2
Claude Gilbert DEVERCHERE | europeana19141918:agent/b08ef668019a8888b0b03fd05ba8a490
Archives départementales de Saône-et-Loire 1 | europeana19141918:agent/bc560995b20667d1d9bf91e68f0bdf89

Created

2019-09-11T08:10:58.617Z
2020-02-25T08:03:21.583Z
2014-07-16 06:20:39 UTC
2014-07-16 06:21:23 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_16769

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FRAD007_038 Louis et Gustave Chouvier | deux frères dans la Grande Guerre

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Louis, l’aîné (classe 1916), a conservé sa vie durant, malgré les épreuves traversées au front et leurs terribles séquelles, le caractère heureux dont il était naturellement doté et c’est d’un homme bon vivant mais qui parlait peu de la Grande Guerre dont se souvient son neveu, M. Jean Chouvier. Le 30 novembre 1918, Louis écrit de Clermont-Ferrand, où il a participé aux festivités du 24 novembre, une carte photographique à son jeune frère resté au pays. Il a fait partie ce jour-là du groupe des grands mutilés de guerre qui ont été photographiés pendant la cérémonie et que l’on a fait défiler : il a été, en janvier 1918, à l’âge de 22 ans, touché par des éclats d’obus sur le front des Vosges et amputé des deux jambes. De retour à Coubon, il y tiendra un bureau de tabac. Son jeune frère Gustave (père de M. Chouvier) né en 1898, est mobilisé en 1917 au 86ème régiment d’artillerie lourde comme « canonnier chauffeur », il fait la campagne d’Orient et rapporte en souvenir pour sa famille quelques petites coupures, couronnes austro-hongroises et marcs polonais. Il ne sera « renvoyé dans ses foyers » que le 28 mai 1920. En 1929, il s’établit au quartier du Perrier à Rompon (Ardèche). Fin août 1939, il est à nouveau « rappelé à l’activité » et sera démobilisé le 11 octobre 1940. || Carte photographique recto/verso adressée par Louis Chauvier à son jeune frère le 30 novembre 1918.

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FRAD071-163 Jean-Marie | Claudius et Antoine Delorme | trois frères dans la guerre

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Récit de Mme Michelle Picard sur ses grands-oncles maternels : Jean-Marie, Claudius et Antoine Delorme. La contributrice détient lettres, carnets, cartes postales, photographies… traces de leur vie de soldat lors de la première guerre mondiale. Les trois frères écrivent alors à leur mère, veuve depuis 1905, leur sœur Marie et correspondent entre eux. La mère de Mme Picard au cours de recherches généalogiques a réalisé tout un travail sur ses oncles entre 1914 et 1918 que la contributrice a poursuivi révélant ainsi trois parcours : Jean dit Jean-Marie Delorme, né le 13 décembre 1889 à Senozan (Saône-et-Loire), matricule 848, recensé au bureau de Mâcon est mobilisé le 3 août 1914 dans la réserve de l’armée active du Régiment d’infanterie de Mâcon, et passe en juin 1915 au 20ème Bataillon de Chasseurs. Du 18 septembre au 10 octobre 1914, il relate dans un petit carnet ses déplacements et ses conditions de vie notamment dans les tranchées dans la Meuse près de Lérouville et Marbotte. En septembre 1915, alors dans les tranchées dans le Pas-de-Calais, il meurt lors du combat du 25 dans le bois de Givenchy à Souchez. Dans sa lettre du 24 septembre, il annonce l’attaque du lendemain et exprime toute sa détermination, donnant à ce dernier écrit une dimension particulièrement émouvante. La contributrice a recherché et constaté que son nom était bien inscrit sur l’Anneau de la mémoire du Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette inauguré le 11 novembre 2014. Claude dit Claudius Delorme, né le 10 octobre 1891 à Laizé (Saône-et-Loire) est recensé au bureau de Mâcon sous le matricule 1013. Il est mobilisé dans le 3ème Bataillon de Chasseurs à pied et passe dans l’artillerie lourde le 1er mai 1917. Il est blessé à plusieurs reprises et reçoit citations et médailles. Dans sa lettre du 3 août 1914 à son frère, il écrit de Saint Dié (Vosges) : « Je crois qu’ils vont nous mener à l’abattoir» et conclut « Je ne crois pas que les boches auront ma peau ». A travers ses lettres, M. et Mme Picard ont essayé de reconstituer son parcours et ont en projet de réaliser un pèlerinage sur ces lieux en guise d’hommage. Claudius reviendra de la guerre et s’installera à Flacé (Saône-et-Loire) où il exercera sa profession de maréchal-ferrand. Il décède en 1957. Antoine Delorme, né le 26 octobre 1895 à Laizé (Saône-et-Loire) est recensé au bureau de Mâcon sous le matricule 1277. A la lecture de ses lettres, la contributrice suppose un caractère de baroudeur. Blessé à plusieurs reprises, il a dû partir aux Dardanelles car on trouve dans sa correspondance une carte envoyée de Marseille et il écrit souffrir de la malaria. Il est dans un Régiment de zouaves et envoie des lettres et cartes d’Alger et du camp de Boghari. Il meurt au combat le 1er septembre 1918 à Varennes (Oise). La contributrice a prêté également son cahier de recherches dans lequel elle a résumé les différentes correspondances et noté les résultats de ses études. || Correspondance des trois frères et carnet de guerre de Jean-Marie Delorme.

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