FRAD071-053 Edmond et Charles COLLARD | deux frères dans la guerre
Plaque matricule
Edmond Collard
Remembrance
Photographie
Photograph
Montre gousset
Other
Multiple
Objets personnels retrouvés sur le corps d'Edmond Collard décédé en 1916, et retournés à sa famille en 1929.
Objets retrouvés sur le corps d'Edmond Collard
Conseils aux soldats du 37e R.I.
48.692054,6.184416999999939
Conseils aux soldats du 37e R.I., Nancy, 1898-1899, brochure imprimée ; exemplaire d'Edmond Collard reçu pendant son service militaire.
Nancy
37e régiment d'infanterie
Book
Conseils aux soldats du 37e R.I., p. 2
CONTRIBUTOR
Jean-Pierre MASCLAPHIER
DATE
1916 - 1929
LANGUAGE
fra
ITEMS
7
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD071-133 Gilbert et Jean-Louis DEVERCHERE | deux frères dans la guerre.
1 Item
Récit de Sylvie DEVERCHERE sur Gilbert DEVERCHERE et Jean-Louis DEVERCHERE, oncles de son père, décédés tous deux à moins d’un mois d’intervalle au Bois d’Ailly, dans la Meuse. A partir de la disparition de son frère Gilbert (20 ans) le 22/04/1915, la correspondance de Jean-Louis DEVERCHERE (26 ans) à sa sœur Célestine est quasi quotidienne. Il y relate les démarches qu’il effectue auprès des camarades de son frère, de ses officiers, afin d’obtenir des informations. Ces lettres montrent alors le désespoir dans lequel se trouve Jean-Louis quelques jours avant d’être lui-même tué le 15/05/1914.
Deux frères dans la Grande Guerre
15 Items
10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. En juin 1915, c'est la bataille de l'Yser qui lui vaut une seconde blessure laquelle le tient éloigné du front pendant plusieurs mois. Mais c'est aussi l'enfer de Verdun (Fleury-sous-Douaumont, la cote 304…), en 1916-1917. Au printemps 1918, on le retrouve en Alsace (pont d'Aspach) puis dans les Flandres, au mont Kemmel, où il est à nouveau blessé, en juin, par un éclat d'obus. De retour sur le front début juillet, il finira la guerre dans la région de Laon (Ailette, La Serre). Pour les soldats les moins gravement blessés, le temps des soins devait constituer une sorte de respiration en attendant leur retour sur les champs de bataille. En effet, évacués « vers l'intérieur », ils faisaient une halte plus ou moins longue dans un hôpital pour parfaire leur remise en forme. Ainsi, c'est à Beaugency (Loiret) dans le couvent des Ursulines transformé en hôpital militaire que l'on retrouvera Henri au moins à trois reprises pour des séjours de parfois six mois. A l'image de la plupart des anciens combattants, il ne se montrait guère bavard concernant sa vie de soldat. Mais, sans doute, gardait-il en mémoire de terribles images, irracontables, comme celles que la rumeur familiale me rapporta après le décès de mon grand-père, en 1956. Est-ce en référence au métier qu'il exerçait dans la vie civile – celui de boucher – qu'il fut, dit-on, parfois commis au triste rôle de « nettoyeur de tranchées » après l'assaut? Quoi qu'il en soit, on murmurait que seul l'alcool - voire pire, avait pu lui insuffler suffisamment de courage ou d'inconscience pour mener à bien ces pénibles missions. La Dépêche du Midi consacra un court hommage à Henri lors de ses obsèques. Le journal rappela qu'il « était titulaire de la Croix de Guerre, avec sept citations, et de la Médaille Militaire. Blessé à plusieurs reprises, il avait été également gazé et diminué physiquement. » Jean Hervé SAURAT, frère cadet d'Henri, est né le 17 août 1896, également à Chalabre. À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. Là-bas, j’ai récemment découvert avec émotion une simple croix blanche marquée de son nom, perdue parmi des milliers d’autres, et qui matérialise le lieu où j’ai pu me recueillir près de cent ans après la disparition tragique de mon grand-oncle. Jean Hervé passe pour être le premier soupirant de ma grand-mère mais, ironie de l'histoire, le destin fit qu'Henri Joseph, son frère, devint finalement mon grand-père!.. || || Henri Joseph SAURAT || Henri SAURAT prêt à combattre || || Nederlands || Français || Henri Joseph SAURAT || Un peu de détente (Henri, à gauche) || || Français || Henri SAURAT (au fond, à droite) à l'Hôpital de Beaugency || || Henri SAURAT (au fond, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Henri SAURAT (au milieu, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Carte postale || Beaugency || Hôpital militaire de Beaugency || Français || || Français || Livret militaire d'Henri SAURAT || || Français || Henri SAURAT - Diplôme de médaille militaire || || Henri SAURAT - Certificat de bonne conduite || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT, en tenue (12 novembre 1916) || || Français || Acte de décès de Jean Hervé SAURAT || || Monument aux morts de CHALABRE || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT - In Memoriam || Monument aux morts de Chalabre || || Français || Tombe de Jean Hervé SAURAT || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire) || || Tombe de Jean Hervé SAURAT et la basilique ND-de-Lorette || Français || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire)
FRAD071-105 | les frères VUILLARD dans la guerre.
1 Item
Certificats de décès de Léon et Désiré, transcription d'une lettre de Léon Vuillard, photographie d'un des frères. || Récit de Françoise Decreusefond concernant les trois frères de sa grand-mère Elise Vuillard, aînée d'une fratrie de cinq personnes : Alfred, Paul, Léon, né le 29 septembre 1883 et mort pour la France à Hautcourt (Meuse) le 7 avril 1916, sous-lieutenant au 158e RI ; Louis, Etienne Désiré, né le 11 mai 1888, mort pour la France le 25 septembre 1915 au combat de la ferme de Wacques, commune de Souain (Marne), sergent au 35e RI, croix de guerre étoile d'argent ; Louis Victor né le 26 août 1888 le seul fils à avoir fait la guerre et à en être revenu. Originaire du Jura, la branche d'Elise est venue s'installée à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) où elle a fait souche. Famille consacrée à l'enseignement, Elise tout comme son père et son frère Désiré fut institutrice. Léon, quant à lui était professeur. Le souvenir de deux frères est resté très vivace dans la famille. Elise donna d'ailleurs, à un de ses fils, les prénoms de Léon Désiré, en hommage aux disparus.