Transcribe

FRAD007_038 Louis et Gustave Chouvier | deux frères dans la Grande Guerre

Louis, l’aîné (classe 1916), a conservé sa vie durant, malgré les épreuves traversées au front et leurs terribles séquelles, le caractère heureux dont il était naturellement doté et c’est d’un homme bon vivant mais qui parlait peu de la Grande Guerre dont se souvient son neveu, M. Jean Chouvier. Le 30 novembre 1918, Louis écrit de Clermont-Ferrand, où il a participé aux festivités du 24 novembre, une carte photographique à son jeune frère resté au pays. Il a fait partie ce jour-là du groupe des grands mutilés de guerre qui ont été photographiés pendant la cérémonie et que l’on a fait défiler : il a été, en janvier 1918, à l’âge de 22 ans, touché par des éclats d’obus sur le front des Vosges et amputé des deux jambes. De retour à Coubon, il y tiendra un bureau de tabac. Son jeune frère Gustave (père de M. Chouvier) né en 1898, est mobilisé en 1917 au 86ème régiment d’artillerie lourde comme « canonnier chauffeur », il fait la campagne d’Orient et rapporte en souvenir pour sa famille quelques petites coupures, couronnes austro-hongroises et marcs polonais. Il ne sera « renvoyé dans ses foyers » que le 28 mai 1920. En 1929, il s’établit au quartier du Perrier à Rompon (Ardèche). Fin août 1939, il est à nouveau « rappelé à l’activité » et sera démobilisé le 11 octobre 1940.
Carte photographique recto/verso adressée par Louis Chauvier à son jeune frère le 30 novembre 1918.

Show More
 
 
 
 

CONTRIBUTOR

Archives départementales de l'Ardèche

DATE

1916 - 1940

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

Generating story statistics and calculating story completion status!

METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/da61ce46d226933eedca20fd8f8f6572

Date

1916
1940

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1916
1940

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1916

End

1940

Language

mul

Agent

Gustave Chouvier | europeana19141918:agent/cb804c720f4ddf910d7342aa73f072d5
Archives départementales de l'Ardèche | europeana19141918:agent/da61ce46d226933eedca20fd8f8f6572
Louis Chouvier | europeana19141918:agent/f9a3a48cfa72baa58c325c4126c1cd18

Created

2019-09-11T08:46:34.117Z
2020-02-25T08:59:06.181Z
2020-02-25T08:59:06.182Z
2014-01-30 09:12:24 UTC

Provenance

FRAD007

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_12543

Discover Similar Stories

 
 
 
 

Deux frères dans la Grande Guerre

15 Items

10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. En juin 1915, c'est la bataille de l'Yser qui lui vaut une seconde blessure laquelle le tient éloigné du front pendant plusieurs mois. Mais c'est aussi l'enfer de Verdun (Fleury-sous-Douaumont, la cote 304…), en 1916-1917. Au printemps 1918, on le retrouve en Alsace (pont d'Aspach) puis dans les Flandres, au mont Kemmel, où il est à nouveau blessé, en juin, par un éclat d'obus. De retour sur le front début juillet, il finira la guerre dans la région de Laon (Ailette, La Serre). Pour les soldats les moins gravement blessés, le temps des soins devait constituer une sorte de respiration en attendant leur retour sur les champs de bataille. En effet, évacués « vers l'intérieur », ils faisaient une halte plus ou moins longue dans un hôpital pour parfaire leur remise en forme. Ainsi, c'est à Beaugency (Loiret) dans le couvent des Ursulines transformé en hôpital militaire que l'on retrouvera Henri au moins à trois reprises pour des séjours de parfois six mois. A l'image de la plupart des anciens combattants, il ne se montrait guère bavard concernant sa vie de soldat. Mais, sans doute, gardait-il en mémoire de terribles images, irracontables, comme celles que la rumeur familiale me rapporta après le décès de mon grand-père, en 1956. Est-ce en référence au métier qu'il exerçait dans la vie civile – celui de boucher – qu'il fut, dit-on, parfois commis au triste rôle de « nettoyeur de tranchées » après l'assaut? Quoi qu'il en soit, on murmurait que seul l'alcool - voire pire, avait pu lui insuffler suffisamment de courage ou d'inconscience pour mener à bien ces pénibles missions. La Dépêche du Midi consacra un court hommage à Henri lors de ses obsèques. Le journal rappela qu'il « était titulaire de la Croix de Guerre, avec sept citations, et de la Médaille Militaire. Blessé à plusieurs reprises, il avait été également gazé et diminué physiquement. » Jean Hervé SAURAT, frère cadet d'Henri, est né le 17 août 1896, également à Chalabre. À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. Là-bas, j’ai récemment découvert avec émotion une simple croix blanche marquée de son nom, perdue parmi des milliers d’autres, et qui matérialise le lieu où j’ai pu me recueillir près de cent ans après la disparition tragique de mon grand-oncle. Jean Hervé passe pour être le premier soupirant de ma grand-mère mais, ironie de l'histoire, le destin fit qu'Henri Joseph, son frère, devint finalement mon grand-père!.. || || Henri Joseph SAURAT || Henri SAURAT prêt à combattre || || Nederlands || Français || Henri Joseph SAURAT || Un peu de détente (Henri, à gauche) || || Français || Henri SAURAT (au fond, à droite) à l'Hôpital de Beaugency || || Henri SAURAT (au fond, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Henri SAURAT (au milieu, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Carte postale || Beaugency || Hôpital militaire de Beaugency || Français || || Français || Livret militaire d'Henri SAURAT || || Français || Henri SAURAT - Diplôme de médaille militaire || || Henri SAURAT - Certificat de bonne conduite || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT, en tenue (12 novembre 1916) || || Français || Acte de décès de Jean Hervé SAURAT || || Monument aux morts de CHALABRE || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT - In Memoriam || Monument aux morts de Chalabre || || Français || Tombe de Jean Hervé SAURAT || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire) || || Tombe de Jean Hervé SAURAT et la basilique ND-de-Lorette || Français || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire)

Go to:
 
 
 
 

FRBMLY-49 Deux frères dans la Grande Guerre

2 Items

Lettres envoyées par les deux fils à leurs parents || Alphonse Ducret, peintre originaire du 6ème arrondissement est mobilisé au 133è régiment d'Infanterie. Il est tué à l'ennemi le 30 juillet 1916 à Maricourt dans la Somme. Il écrit régulièrement à sa sœur qui lit les lettres pour ses parents. Adolphe Pradeloux faisait partie de la famille bien qu'il ne soit pas le frère naturel d'Alphonse Ducret. Il écrivait donc à ses parents adoptifs. Il est décédé en avril 1915, d'une maladie contractée dans un camp de prisonniers en Allemagne, à Niederzivehry.

Go to:
 
 
 
 

FRAD018_028 Louis THUAULT et Louis PÉZARD | deux berrichons dans la Grande Guerre

4 Items

Louis THUAULT : une photographie, bulletin de décès Louis PÉZARD : deux photographies || Louis THUAULT est né le 20 mai 1894 à Parassy (Cher). Avant-guerre, il habite à Morogues où il est cultivateur. Il décède le 7 août 1915 à Seddul-Bahr (Turquie), lors de l'expédition des Dardanelles. Louis PÉZARD est né le 1er décembre 1883 à Morogues (Cher), où il exerce avant-guerre la profession de maréchal-ferrant à l'auberge du Bon Laboureur, à Saint-Céols. Il commence le conflit au sein du 1er RA, puis il est détaché à l'École Centrale de Pyrotechnie de Bourges du 15 juillet 1915 au 10 janvier 1917. Le 9 février 1917, il est affecté au 23e RAC. Le 1er juillet, il est muté au 117e RAL, unité avec laquelle il finira la guerre. || || Photograph || Guerre mondiale (1914-1918) || Louis THUAULT || || Guerre mondiale (1914-1918) || Morogues || Official document || Bulletin de décès de Louis THUAULT || 47.2412769,2.5960708999999724 || Gallipoli Front || || Western Front || 47.081012,2.398781999999983 || Louis PÉZARD || Front || Photograph || Bourges || || Photograph || Western Front || Louis PÉZARD || Front

Go to: