FRAD078-079 Auguste Glisière | un inventeur astucieux
2 photographies en noir et blanc
1 plan représentant une transformation et une amélioration du fusil LEBEL. Inventé par le caporal Glisière.
Il s’agit de mon grand-oncle, Auguste Glisière. Il a été instructeur-artilleur au Havre (76) puis Caporal armurier au cadre permanent du Centre d’Instruction des Mitrailleurs du Havre. C'était un inventeur astucieux. Il a imaginé et construit plusieurs appareils extrêmement intéressants. Il a été blessé deux fois : au bras gauche où il reçu un éclat d’obus, à l’œil gauche où il reçu une plaie par l'explosion d'une lampe acétylène. Il est décédé de ses blessures de guerre le 21 juillet 1918. En 1917, le caporal Auguste Glisière a droit au port du ruban, avec étoile émaillée rouge, constituant l’insigne spécial pour les blessés de guerre ou les militaires retraités, ou mis hors cadres, ou réformés pour maladies contractées ou aggravées au service au cours de la Campagne actuelle contre l’Allemagne et ses alliés.
CONTRIBUTOR
Nathalie TISON
DATE
1914 - 1918-07-21
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
Le caporal Auguste Glisière
1 Item
Front || Photographie noir et blanc. Sur la photo le caporal Auguste Glisière arbore fièrement sa médaille militaire.
FRAD087_100.Raoul Monribot | inventeur de génie.
1 Item
Feuillet individuel de campagne, photographies de Raoul Monribot, dessin de chars imaginés par Raoul Monribot. || Histoire de Raoul Monribot racontée par son fils. Raoul Monribot est le 2 septembre 1891 à Dournazac, il demeure 29, rue des Combes à Limoges. Constructeur d'aéroplanes, il est en contact avec Louis Blériot. Il est également inventeur et fera breveter 66 de ses inventions au cours de sa vie. Durant la 1ère guerre mondiale, il est déjà rengagé pour deux ans à la sous-intendance militaire de Périgueux en tant que sergent dans le 50ème régiment d'infanterie. Le 1er octobre 1914, il est affecté au 78ème régiment d'infanterie. Il est blessé le 28 août 1914 durant la bataille des Ardennes à Raucourt : il est envoyé en convalescence à l'hôpital militaire de Limoges. Il est ensuite déclaré inapte à combattre à pied. Mais Raoul Monribot refuse d'être réformé et se fait affecter le 26 février 1915 au 21ème régiment de chasseurs à cheval afin de continuer à servir. Il est alors promu au grade de Maréchal des Logis. Il part combattre dans le secteur de Lorette. En 1917, il forme durant le premier trimestre les recrues de l'année et se porte volontaire pour repartir au front (à Verdun, dans le secteur du bois des Caurières puis dans le secteur Marceau) comme agent de liaison dans le 247ème régiment d'infanterie. Le 247ème régiment d'infanterie est dissout à la fin du mois d'août 1917. Raoul Monribot est alors affecté le 6 septembre 1917 au 5ème régiment d'artillerie, dans la première section de Munitions, dans le Parc d'artillerie divisionnaire dans lequel il assure des ravitaillements en première ligne (sur le front de la Marne). Le 3 mars 1918, Raoul Monribot s'engage comme volontaire dans l'armée d'Orient et est affecté au 115ème régiment d'artillerie, avec lequel il est envoyé à Salonique. Durant toute la guerre, Raoul Monribot continue à imaginer des machines dont des chars blindés capables de passer dans les lignes ennemies avec une division complète à l'intérieur. Inventeur de génie, il imagine de nombreux avions, des systèmes de freinage d'urgence pour les trains. Il est à l'origine de la foire expo de Limoges telle qu'elle est organisée actuellement.
FRAD043 Auguste Denozi | un menuisier aux tranchées
1 Item
Auguste Michel Denozi, de Bellevue-la-Montagne, canton d'Allègre, Haute-Loire, classe 1906, sapeur. Sait lire et écrire, ne sait pas nager. Menuisier ébéniste professionnel, marié avant 1914. Matricule 018374. Rejoint la 17e division du 158e régiment d'infanterie, puis la 71e compagnie du 358e régiment d'infanterie. Cité 3 fois : le 4 mars 1916, au Gros-Hêtre près Badonviller, blessé à la cuisse avec éclat demeuré dans le corps, soldat très courageux, plein d'entrain et de bravoure, s'est particulièrement distingué à l'attaque du 4 mars et a été blessé ; le 3 ou 9 avril 1916, rillamment entrainé par ses chefs dans un terrain difficile et couvert d'obstacles de toute nature, a bravement abordé la position ennemie qu'elle a été enlevée d'un seul élan ; cité à l'ordre de la brigade le 6 juillet 1916. Blessé au poignet gauche le 6 octobre 1918. Libéré, reprend son activité professionnelle à Bellevue-la Montagne jusque dans les années 1970. Boite. Conserve de la considération pour Pétain et la conviction que la Der des Der devait être la dernière. Pensionné en 1923, 1925. Croix de guerre, médaille militaire en 1933.Perd un doigt dans sa pratique professionnelle de menuisier. A la fin de sa vie, apprend à compter à son petit-fils âgé de moins de 10 ans et lui raconte partie de ses souvenirs : que le liquide le plus salubre dont ils disposaient pour se laver avant de manger était leur propre urine fraiche. Qu'ils se reposaient à quelque distance de la tranchée dans des casemates, où les Allemands creusaient des sapes pour y disposer des explosifs et les faire sauter ; ils entendaient le bruit du creusement, sachant qu'ils ne risquaient rien tant que le bruit durait, et que quand il s'arrêtait l'explosion était proche, mais leurs chefs ne leur permettaient pas de sortir si ce n'était pas l'heure, ou de ne pas entrer, de sorte que beaucoup sont morts explosés à cause de la dureté et de la bêtise de la discipline. Que les soldats pissaient sur eux de peur, sans oser désobéir. Qu'ils avaient des masques à gaz et que les Allemands tiraient des obus contenant du gaz moutarde. Que le seul échappatoire imaginable était la maladie, comme dans la chanson Soldat lève-toi, soldat lève toi bien vite ... si tu ne veux pas te lever, fais toi porter malade... mais lui-même n'en avait pas abusé. || Canne sculptée. Deux cadres sculptés, un en bois, Souvenir 1917, un en métal avec photo insérée de Auguste Michel Denozi. Deux photographies encadrées. Une photographie de groupe encadrée. Trois diplômes encadrés. Un sous-verre contenant 7 médailles et décorations. Papiers militaires. Casque avec le bandeau en laiton Soldat de la Grande Guerre 14-18. Guêtres.