Le document ci-joint est la lettre qu’a écrite à ma grand-mère Angèle Raymond née Cournut le compagnon d’infortune de mon grand-père Antoine Raymond. Ce monsieur s’appelle P Fauché. Le document étant vieux et assez dégradé, j’ai pris soin d’en faire une retranscription. Je suis sûr à 100 % de tous les mots même si certains, surtout au niveau des plis du papier, sont assez peu lisibles. D’ailleurs vous pouvez vérifier sur le scan du document original. Comme vous pouvez le lire, ce monsieur Fauché a été blessé en même temps que mon grand-père au cours d’un assaut le 16 septembre 1914 vers 9 h 30, lui à la jambe et mon grand-père au ventre. Cela se passait près du village de Virginy dans le département de la Marne. Ils sont restés sur place toute la journée et mon grand-père est mort dans la nuit. Ce sont ces heures terribles que monsieur Fauché raconte à ma grand-mère après une année d’hôpital quand il a réussi à retrouver son adresse. Le bébé dont il est question est mon père Germain Raymond né le 3 mai 1914 et décédé le 18 mars 1990. C’est lui qui m’avait confié cette lettre gardée précieusement par sa mère depuis la guerre. Mon grand-père est référencé dans le site Mémoire des hommes avec le prénom Marie Antoine. Le permalien est le suivant : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239fde577fb9 Je ne sais pas s’il existe des descendants de la famille Fauché à Bouzigues ou ailleurs. J'espère avoir apporté une pierre de plus à l’histoire de cette terrible tragédie. || - Original de la lettre de P. Fauché envoyé à ma grand-mère relatant la mort de mon grand-père dans la nuit du 16 au 17 septembre 1914 - Retranscription de cette lettre

Carnet de guerre : la page de couverture porte Cahier unique de devoirs journaliers, appartenant à :Dussert Jean-Marie. L'histoire du 144éme Régiment de son départ de Tarbes le 9 Aôut 1914 jusqu'au 13 Juin 1917 est racontée dans ce cahier d'école. Les agrafes ne solidarisent plus la couverture et son contenu. Les pages sont jaunies, mais l'écriture à l'encre est lisible. Les descriptions se succèdent en séquences : L'Artois (8 Octobre 1914-14 Juillet 1915), La Champagne(29 Avril-28 Juillet 1916), période de repos(29 Juillet-28 Août 1916), La Somme(28 Août-25 Décembre 1916), repos dans les Vosges(26 décembre-3 Février 1917), la Haute Alsace (4 Février-17 Mars 1917)les dernières pages couvrent la période de mi-Mars à mi-Juin avec moins de détails mais concernent l'état du Régiment, ses déplacements, ses affectations, ses situations géographiques. Une trentaine de pages pour le contenu de ces mémoires de guerre.

Albert est né le 10 décembre 1878 à Lyon, dans le 6e arrondissement. Il est le fils aîné de Joseph Pinaroli et de Anne Gorraz. Il était employé de soierie. Il a épousé Berthe Marie-Thérèse Hyvert. Lorsque Albert est parti à la guerre, le couple avait déjà trois enfants : Marthe, née en 1908, Joseph, né en 1910 et Pierre, né en 1912. Albert a fait toute la guerre dans le 108e régiment territorial d'infanterie. A son retour, il a raconté l'histoire de ce régiment par écrit. || 7 photographies, une lettre d'adieu à sa femme, un bon de transport au nom de sa femme pour venir le voir à l'hôpital, le récit de son expérience de guerre.