Lucien Guilhot était le grand-père de Jacques Tarallo. Il habitait à Saint-Etienne et a été instituteur puis directeur d'école après la Guerre. Il ne parlait jamais de la guerre. Il avait connu sa femme avant la guerre qui disait que lorsqu'il était revenu, il n'était plus le même homme. Il lui en est resté une grande haine des Allemands. Par ailleurs, il était un homme très intègre alliant la droiture et la modestie. Son fils s'est engagé pendant la Seconde Guerre dans la Résistance puis dans les Forces Françaises Libres et a été tué lors du débarquement à Toulon. Il était au 1er bataillon de choc.

Le dépositaire, Jean-Claude Bourjalliat, est le petit-fils de Lucien Bourjalliat. Il était brodeur et responsable d'une entreprise familiale de broderie, à Porcheville (anciennement Seine-et-Oise). Marié, il a eu 5 enfants de 1914 à 1923. Mobilisé dès août 1914, il a été envoyé sur trois fronts différents, dont vraisemblablement en Champagne. Il a été blessé et hospitalisé à trois reprises. A été cité le 8 juin 1916 pour sa bravoure et sa capacité à soutenir le moral de ses hommes. A été décoré de la médaille militaire en 1919 pour son courage et sa elle conduite au feu ; le 15 juillet 1918, détaché sur une position avancée avec mission de sacrifice s'en est acquité d'une façon parfaite comme l'ont fait connaître les rapports des prisonniers ennemis. A été très grièvement blessé à sa pièce de mitrailleuse. Cette nomination comporte la croix de guerre avec palme. || - Ordre de citation pour la médaille militaire - Avis de réforme mentionnant les graves conséquences de ses blessures multiples

01 lettre 02 carnet de négatifs photos || Mon père a fait son service militaire en 1911 et ensuite a été enrôlé en 1914 au 74e régiment d'infanterie. Il a été blessé en 1916 et soigné à Kermaria. Les sœurs infirmières écrivaient à sa mère pour donner des nouvelles.