Le dépositaire, Jean-Claude Bourjalliat, est le petit-fils de Lucien Bourjalliat. Il était brodeur et responsable d'une entreprise familiale de broderie, à Porcheville (anciennement Seine-et-Oise). Marié, il a eu 5 enfants de 1914 à 1923. Mobilisé dès août 1914, il a été envoyé sur trois fronts différents, dont vraisemblablement en Champagne. Il a été blessé et hospitalisé à trois reprises. A été cité le 8 juin 1916 pour sa bravoure et sa capacité à soutenir le moral de ses hommes. A été décoré de la médaille militaire en 1919 pour son courage et sa elle conduite au feu ; le 15 juillet 1918, détaché sur une position avancée avec mission de sacrifice s'en est acquité d'une façon parfaite comme l'ont fait connaître les rapports des prisonniers ennemis. A été très grièvement blessé à sa pièce de mitrailleuse. Cette nomination comporte la croix de guerre avec palme. || - Ordre de citation pour la médaille militaire - Avis de réforme mentionnant les graves conséquences de ses blessures multiples

Volonté manuscrite de sacrement catholique datée du 4 août 1914 2 extraits du carnet de route de Georges, Louis, Henri Jean Lettre du Sergent E.Eliard (15 février 1915) du 80è Régiment territorial de la Somme décrivant la mort de Georges, Louis, Henri Jean à sa femme. || Il s'agit du grand-père d'Annick Merval et de sa famille, les contributeurs. Ce teinturier est père de 4 enfants lors de sa mobilisation le 2 août 1914 dans le 80è Régiment d'Infanterie territorial de St Lô (Manche). Sa dernière fille - maman d'Annick Merval - naîtra le 13 novembre 1914, 3 jours après le décès de Georges, Louis, Henri Jean sur le champ de bataille à Bixschoote en Belgique.

Le Docteur Lucien Balozet (Saint-Etienne 1892, Marseille 1972), grand-oncle de Monique Lancel, était en fin d'études de vétérinaire militaire en 1914. Tout d'abord combattant dans les tranchées à Verdun, il fut ensuite affecté en tant que vétérinaire à l'armée d'Orient, l’une de ses missions étant l'achat de chevaux et de mulets pour l'armée. Envoyé à Salonique en 1917, il dut explorer toute la région, en particulier les îles grecques. Les ravages du paludisme - dont il a lui-même été atteint - ont peut-être été à l'origine de sa future carrière de biologiste. Affecté au Maroc après la guerre, puis devenu chef de laboratoire au service de l'élevage du gouvernement chérifien, il a rejoint l'Institut Pasteur de Tunis en 1931. Futur beau-frère d'Etienne Mollier - qui est l'inventeur, en 1910, du premier appareil photographique au format 35 mm (18x24), le cent vues et fabricant d'appareils -, Lucien Balozet est parti en Orient bien équipé pour photographier. || Une photo d'autopsie de cheval