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FRBMTO-050 Albert Claverie

Grand-père paternel du contributeur. Agriculteur, il a participé à la révolte des vignerons de 1907. Il fut mobilisé le 4/8/1914 dans le 209e régiment d'infanterie, puis employé comme brancardier. A transité à Arras, Mourmelon, Nancy.... Il a côtoyé quelques mois le prêtre Adelphe Pousse, aumonier des armées (curé en Eure-et-Loire), au sujet duquel un livre a été écrit : Une soutane sous la mitraille, carnets de la Grande Guerre d'un curé de campagne, publié en 2000 avec la préface de Jean-Pierre Verney. Albert Claverie a raconté plusieurs anecdotes à ses enfants et petits-enfants. Il aimait bien insister sur le côté cocasse de certaines situations. Par exemple : le prêtre, pendant les assauts, levait son crucifix pour bénir les soldats français, puis se dépêchait de repartir se mettre à l'abri. Un jour qu'Albert rampe pour récupérer les blessés entre les 2 lignes, il apostrophe Adelphe Pousse : Et Dieu, là, où il est en ce moment?. Féru de chasse au lièvre, il disait aussi avoir descendu un avion avec un fusil mitrailleur. Albert Claverie a été fait prisonnier en Allemagne vers la fin de la guerre , et a tenté de s'évader ; durant plusieurs jours il se cache dans les haies et avance la nuit. Il se fait prendre à 8 km de la frontière belge, et est ramené à son camp de prisonnier. On lui confisque un de ses carnets, qui relate la fin de la guerre, et qu'il n'a pas récupéré. Libéré à la fin du conflit, il reprend son métier dans sa région. Il fut maire de son village de 1923 à 1927. Albert Claverie a hébergé des juifs pendant la 2e guerre mondiale. Bien qu'ayant été gazé pendant la Grande Guerre, il est mort à 99 ans.
Carnet de route : souvenirs et impressions de la campagne 1914-1915-1916. 3 carnets tenus entre août 1914 et mars 1917 (Couverture en cuir. Un des carnets n'a plus sa couverture).

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CONTRIBUTOR

Gérard Claverie

DATE

1914 - 1918

LANGUAGE

fra

ITEMS

30

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/bd8685d0e8e04076c0a08a717336115d

Date

1914
1918

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1918

Language

mul

Agent

Albert CLAVERIE | europeana19141918:agent/a20d45a28a76cdc4bcdfd102b3938c86
Gérard Claverie | europeana19141918:agent/bd8685d0e8e04076c0a08a717336115d

Created

2019-09-11T08:19:52.574Z
2020-02-25T08:18:00.247Z
2013-11-16 15:44:43 UTC
2013-12-20 16:38:20 UTC

Provenance

FRBMTO

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_9583

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FRBMTO-051 Albert Curvale

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Voici l'histoire de mon père Albert Curvale, né à Toulouse en 1897, engagé à 18 ans dans la cavalerie. Lorsque j'ai rencontré mon père, c'était en août 1944, lorsqu'il descendit sur Toulouse pour libérer la région avec les maquis et notamment le sien, celui de Cazères. Pourquoi commencer ainsi l'histoire de la Guerre 1914-1918 ? Parce qu'il fit partie de cette génération touchée par les deux guerres : l'une (14-18) par la mobilisation, l'autre (39-45) par l'engagement contre le nazisme. Cette guerre de 14-18, il la commença en avril 1916. Pour lui elle s'achèvera en octobre 1917 après une longue maladie (méningite cérébro-spinale foudroyante). Voici quelques éléments de cet épisode qu'il nous a raconté. Ne se sentant pas bien, il va à l'infirmerie, l'infirmier le traite de simulateur et lui donne un cachet d'aspirine. Mon père repart et après ne se rappelle plus rien. C'est un de ses camarades qui va le retrouver évanoui, dans l'écurie, au pied des chevaux. Hospitalisé à Sézanne (Marne), il y est déclaré mort. On le couvre du drap mortuaire et ses parents vont recevoir le télégramme tant redouté ! Par chance, un neurologue passe par là. On lui signale ce cas. Il soulève le drap, se penche sur mon père et s'écrie Mais il respire encore, il faut le sauver. Effectivement on le sauva, notamment une religieuse nommée Madeleine, dont il gardait un souvenir extraordinaire. Elle l'a soigné tout au long de ces mois de souffrance. Les antibiotiques, bien sûr, n'existaient pas et il avait le corps mis à nu par les escarres. Si je devais revivre ces souffrances, je me donnerai la mort. Mais il avait 20 ans et la vie a repris le dessus. Il rentre le 26 octobre 1917 à Toulouse. A la fin de la guerre, il essaie l'agriculture après une formation à Ondes. Finalement il sera architecte comme son père. Mon père n'aura pas la mentalité, l'esprit corporatiste des anciens combattants. Aucune nostalgie de ce carnage. Cette guerre va ouvrir son esprit vers un humanisme social. Dès 1919-1920, il va s'engager dans le courant SFIO, ainsi qu'à la CGT (section bâtiment). Le mot d'ordre de l'époque était Plus jamais ça. Il était influencé par le personnage de Jean Jaurès dont il parlait beaucoup avec admiration. Il pensait à l'Internationale ouvrière. Les notions de territoire, voire de patrie, n'étaient pas ses premières valeurs. Pour la Seconde guerre mondiale, sa position sera la même. C'était le nazisme qu'il fallait combattre et non le peuple allemand. Bien sûr, les deux se sont confondus parfois. Albert Curvale est mort à Toulouse en 1984. Le courrier que nous avons conservé est important : 40 lettres environ. Il est adressé à son père Eugène Curvale car sa mère était décédée. Les termes affectueux sont assez surprenants pour l'époque plutôt pudique. Un leitmotiv revient dans toute sa correspondance : il veut rassurer son père, tant sur le plan physique que moral. Beaucoup de dignité se dégage de ces textes. || 1 portrait photographique d'Albert Curvale, 3 lettres de 1916 avant sa maladie. 3 cartes de correspondance des Armées des 28, 29, 30 mars 1917 écrites par le médecin André Vigé à son père. 2 cartes de correspondance des Armées écrites par les médecins Rousselot et Vigé en avril 1917 pendant son rétablissement. 1 lettre manuscrite écrite le 6 juin 1917 par Albert Curvale lui-même alors convalescent. || || Letter || Lettre écrite d'Agen avant sa maladie. Cette lettre est adressée à son père car il avait perdu sa mère. Un feuillet recto-verso. || Agen || Remembrance || 02-Lettre d'Albert Curvale à son père, 27 avril 1916 || 44.20025,0.6181360000000495 || || 03-Lettre d'Albert Curvale à son père, 16 novembre 1916 || Condom (Gers) || 43.9546809,0.3725587999999789 || Lettre écrite de Condom, avant sa maladie. Cette lettre est adressée à son père car il avait perdu sa mère. Un feuillet recto-verso. || Letter || Remembrance || || Letter || Lettre écrite d'Amiens, avant sa maladie. Cette lettre est adressée à son père car il avait perdu sa mère. Un feuillet recto-verso. || Remembrance || 49.8913305,2.2952784000000293 || Amiens || 04-Lettre d'Albert Curvale à son père, 22 novembre 1916 || || Albert Curvale est hospitalisé à Sézanne (Marne). Cette carte de correspondance des Armées est adressée par le médecin André Vigé au père d'Albert à Toulouse, pour l'informer de l'état de santé de son fils. || Albert Curvale || 48.72202009999999,3.7228858999999375 || Medical || Letter || 05-Carte du médecin, 28 mars 1917 || || 06-Carte du médecin, 29 mars 1917 || Medical || Albert Curvale || Letter || Albert Curvale est hospitalisé à Sézanne (Marne). Cette carte de correspondance des Armées est adressée par le médecin André Vigé au père d'Albert à Toulouse, pour l'informer de l'état de santé de son fils. || 48.722442,3.725418300000001 || || Medical || Albert Curvale || Albert Curvale est hospitalisé à Sézanne (Marne). Cette carte de correspondance des Armées est adressée par le médecin André Vigé au père d'Albert à Toulouse, pour l'informer de l'état de santé de son fils. || 48.7214751,3.723242099999993 || 07-Carte du médecin, 30 mars 1917 || Letter || || 48.7219304,3.7253785000000335 || Albert Curvale est hospitalisé à Sézanne (Marne). Cette carte de correspondance des Armées est adressée par le médecin Rousselot au père d'Albert à Toulouse, l'informant que son fils se rétablit. || Letter || 08-Carte du médecin, 2 avril 1917 || Medical || Albert Curvale || || Medical || 09-Carte du médecin et d'Albert Curvale, 5 avril 1917 || Letter || Albert Curvale || Albert Curvale est hospitalisé à Sézanne (Marne). Cette carte de correspondance des Armées est adressée par le médecin André Vigé au père d'Albert à Toulouse, pour l'informer de l'amélioration de l'état de santé de son fils. Cette carte est émouvant car Albert a pu ajouter quelques lignes pour la première fois depuis sa maladie. || 48.72109140000001,3.723554799999988 || || 10-Lettre d'Albert Curvale à son père, 6 juin 1917 || Remembrance || 48.7240669,3.7208778000000393 || Lettre d'Albert Curvale à son père écrite lors de sa convalescence à l'hôpital de Sézanne (Marne). Il y restera jusqu'au 26 octobre 1917, date à laquelle son père viendra le chercher pour le ramener à Toulouse. || Letter || || Albert Curvale || Toulouse || Photographie d'Albert Curvale en tenue militaire. Ce portrait non daté est signé H. Cugnasse, photographe toulousain. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || Photograph || 01-Portrait photographique d'Albert Curvale || Remembrance || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental

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FRAD063-050 Raymond DANGUILHEN

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Cultivateur, fils de Pierre DANGUILHEN et Jeanne JANVIER. Recruté à Aurillac (département du Cantal, France), classe 1912, matricule 454. Incorporé au 35e régiment d'infanterie le 07/10/1913. Campagne contre l'Allemagne du 02/08/1914 au 24/08/1919, mis en congé illimité de démobilisation le lendemain. Libéré de toute obligation militaire le 08/07/1936 comme père de huit enfants. Croix de guerre avec étoile de bronze. || Un portrait, une citation à l'ordre du régiment, la carte de combattant et un titre de libération définitive de l'armée.

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FRAD010-050 Léon Doussot

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Marcel, Léon Doussot : album contenant de nombreuses photographies, cartes postales et correspondances provenant de France, d’Italie et de Salonique. Récit dactylographié de son affectation dans l’armée d’Orient à Salonique ; F. Vandestracten : récit dactylographié intitulé « Dans les camps d’Allemagne ». Poésie imprimée intitulée A mon ami, poésie adressée à l’abbé Burgard, sergent au 237è R.I. mort le 25 août 1914 à Nancy. Poésies de captivité, recueil intitulé « Sous le joug ». || Marcel, Léon Doussot, maçon, est né en 1892 à Lusigny-sur-Barse (Aube). Il fait son service militaire à Nancy en 1912. Libéré le 1er mai 1914, il est mobilisé début août et blessé le 30 du même mois à Vitrimont (Meuthe-et-Moselle). Après avoir passé de longs mois dans différents hôpitaux, il est affecté, en octobre 1917, à l’armée d’Orient et part pour Salonique. Il sera démobilisé le 26 août 1919. F. Vandestracten, prêtre à Lusigny-sur-Barse, est interné en Allemagne dans des camps où les conditions de vie sont déplorables.

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