Léon Coirin, soldat au 37ème régiment d'infanterie est mobilisé le 1er Août 1914. Dès le 3 août 1914, il est envoyé près de la frontière, en Meurthe-et-Moselle. Le 9 décembre 1914 il est blessé à Elverdinghe (Belgique). Le 22 janvier 1916 il est envoyé au poste de D.C.A. à Chalette (Aube). Il est démobilisé à Soissons le 30 mars 1919. || Une photographie de Georges et Léon Coirin en souvenir de la campagne de 1914-1918 ; une photographie du poste de D.C.A. de Chalette (février 1916) ; une photographie d'un groupe de soldats à Chalette (23 septembre 1917) ; Journal de guerre du 1er août 1914 au 30 mars 1919.

Album photos de la famille Robert (1885-1969) ; livret militaire appartenant à l'adjudant Paul, Léon Robert ; carnet de guerre, récit manuscrit (1914-1915). || Paul, Léon Robert, cultivateur, est né en 1890 à Viviers-sur-Artaut (Aube). Il est incorporé le 9 octobre 1911 dans le 37ème régiment d’infanterie à Nancy pour effectuer son service militaire au moment même où gronde la révolte des vignerons aubois. En octobre 1914, il est mobilisé et dirigé vers le Pas-de-Calais, à Camblain-l’Abbé. Il est alors affecté au 6ème bataillon, 24ème compagnie. Le 22 octobre, sa compagnie se rend à Villiers-au-Bois (Haute-Marne) en soutien d’artillerie et pour la réorganisation des tranchées. Il participe aux terribles combats autour d’Arras. Grièvement blessé, il passe de longs mois à l'hôpital. Il est réformé par la commission de réforme de Troyes le 25 août 1917. A la libération, il se consacre entièrement à la défense des vignerons et en 1955 il est élu maire de la commune de Viviers-sur-Artaut.

Grand-père paternel du contributeur. Agriculteur, il a participé à la révolte des vignerons de 1907. Il fut mobilisé le 4/8/1914 dans le 209e régiment d'infanterie, puis employé comme brancardier. A transité à Arras, Mourmelon, Nancy.... Il a côtoyé quelques mois le prêtre Adelphe Pousse, aumonier des armées (curé en Eure-et-Loire), au sujet duquel un livre a été écrit : Une soutane sous la mitraille, carnets de la Grande Guerre d'un curé de campagne, publié en 2000 avec la préface de Jean-Pierre Verney. Albert Claverie a raconté plusieurs anecdotes à ses enfants et petits-enfants. Il aimait bien insister sur le côté cocasse de certaines situations. Par exemple : le prêtre, pendant les assauts, levait son crucifix pour bénir les soldats français, puis se dépêchait de repartir se mettre à l'abri. Un jour qu'Albert rampe pour récupérer les blessés entre les 2 lignes, il apostrophe Adelphe Pousse : Et Dieu, là, où il est en ce moment?. Féru de chasse au lièvre, il disait aussi avoir descendu un avion avec un fusil mitrailleur. Albert Claverie a été fait prisonnier en Allemagne vers la fin de la guerre , et a tenté de s'évader ; durant plusieurs jours il se cache dans les haies et avance la nuit. Il se fait prendre à 8 km de la frontière belge, et est ramené à son camp de prisonnier. On lui confisque un de ses carnets, qui relate la fin de la guerre, et qu'il n'a pas récupéré. Libéré à la fin du conflit, il reprend son métier dans sa région. Il fut maire de son village de 1923 à 1927. Albert Claverie a hébergé des juifs pendant la 2e guerre mondiale. Bien qu'ayant été gazé pendant la Grande Guerre, il est mort à 99 ans. || Carnet de route : souvenirs et impressions de la campagne 1914-1915-1916. 3 carnets tenus entre août 1914 et mars 1917 (Couverture en cuir. Un des carnets n'a plus sa couverture).