Albert Gentelet et ses fils pendant la guerre de 14-18
Lettre écrite par Albert Gentelet le 8 décembre 1914
Portrait d'Henri Gentelet à l'armée
Portraits de Clément Gentelet à l'armée
Albert Gentelet est instituteur à Vieu d'Izenave dans l'Ain. Le 8 décembre 1914, il écrit une lettre pour donner des nouvelles de ses fils : Gabriel qui attend à Lyon d'être appelé sous les drapeaux; Henri qui va être embarqué avec la classe de 1916. Son premier fils Clément est déjà dans l'armée. Albert donne aussi des nouvelles de ses neveux notamment de Léandre Gentelet (qui mourra le 27 janvier 1915 à Diefmatten) et conclut : Ils se battent courageusement pour repousser les Boches. Il annonce aussi que sa commune va recevoir des évacués et que les communes voisines accueillent déjà des blessés qui viennent directement du front.
Letter
Lettre écrite par Albert Gentelet le 8 décembre 1914
Vieu d'Izenave - Nouvelles du front
Photograph
Henri Gentelet
Portrait d'Henri Gentelet
CONTRIBUTOR
Audoux
DATE
1914-12-08 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
5
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Lettres de mon fils Edouard pendant la guerre
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Lettres d'Edouard GIFFARD téléphoniste – 114ème régiment d’artillerie lourde – 12ème batterie – 7ème groupe – secteur 160, pendant la guerre, depuis ses classes à Valence 1915 à sa vie sur le front de août 1917 à avril 1919. Ces lettres ont été synthétisées pour ne retenir que les faits militaires et la vie quotidienne au front, et supprimer tout ce qui concerne sa vie privée avec sa famille ainsi que tout les aspects très matériels. Edouard relate avec de l'humour, également à travers son oeil d'artiste, sa vie de soldat. || Edouard GIFFARD est né à Lyon le 5 novembre 1889, fils unique de Joseph GIFFARD négociant en soieries et de Joséphine Marie-Catherine Mélanie (dite Mathilde) REVET première main dans une maison de couture lyonnaise. Edouard a été appelé en août 1915. Il fait ses classes à Valence mais il semble qu’en raison de problèmes de santé, il reste à Valence en soins pendant environ une année et n'a que des fonctions administratives. Il pourrait être réformé, mais il fait tout pour pouvoir être engagé de façon opérationnelle (mars 1917) et partir au front (août 1917). Edouard écrivit presque tous les jours à ses parents, alternant courriers à sa mère, avec laquelle il semblait avoir une relation particulièrement symbiotique, et à son père, avec lequel il construisit une relation plus sereine au fil de ces années de combat. De ses courriers émane à la fois une dimension historique, sociétale, et intime.(dans cette version sont supprimés tous les passages relevant du privé) Après la guerre, Edouard, bien que licencié en Droit, se destina à sa passion, l’aquarelle et le dessin, en se spécialisant dans l’univers militaire. Il représentait essentiellement des soldats en uniforme, et vendit (ou souvent les donnait) ses travaux pour illustrer des livres d’histoire ou des documents de l'armée. Ses aquarelles se trouvent encore aujourd’hui dans certaines ventes aux enchères et au Musée des Troupes de Montagne à Grenoble. Mais ni à son fils, mon père, ni à ses petits enfants, il ne parla jamais de la guerre. Ses lettres ont été précieusement conservées par sa mère puis par son épouse. Elle n'ont été transmises à la famille qu'en 1990. || || Letter || Edouard GIFFARD soldat téléphoniste, front de belgique, du nord, et d'alsace || Version dactylographiée et synthétisée des lettres d'Edouard Giffard, comportant également quelques illustrations et des articles de presse de l'époque retranscrits. Il s'agit d'un document de mémoire, tant sur un plan familial que sociétal, et il est riche d'informations sur la vie d'un soldat. Petite fille d'Edouard, j'ai pris la responsabilité de la retranscription de ces lettres à la demande de mon père, et ce travail m'a demandé plus d'une année. Nous le livrons aujourd'hui avec le souhait qu'il puisse apporter un témoignage vivant de la vie au front d'un jeune homme de onne famille qui a fait le choix de se battre. || tout les lieux du front où s'est trouvé E. Giffard
Notre famille et la guerre de 14 - 18
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Photos de mon grand-père paternel, Albert Jung et de mon grand-père maternel, Louis Eberhard,du neveu de mon grand-père paternel, Henri Greiner, du livret militaire de mon grand-père paternel Albert Jung, ainsi que des cartes postales envoyées du front || Au moment où éclate la guerre de 14-18, notre famille réside dans le département du Bas-Rhin en Alsace, cette région qui, avec une partie de la Lorraine faisait déjà partie de l'Empire Allemand depuis la défaite de 1871. Arrivés vers 1793 dans la région, mes aïeux ont vécus successivement sous la 1ère République, le 1er Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet et le 2ème Empire, participants ainsi aux conflits dans lesquels la France était engagée pendant toute cette période, jusqu'à la défaite de 1871. Beaucoup de familles Alsaciennes et Lorraines ont alors quittés la région, rejoignant d'autres régions françaises. Mes aïeux ont quand à eux décidés de rester sur leurs terres et ont ainsi fait partie des citoyens de l'Empire Allemand de 1871 jusqu'au retour à la France de l'Alsace et de la Lorraine en 1918. Mon grand-père s'est battu sous l'uniforme allemand sur le front russe en 1917. Il en est revenu, blessé et marqué pour le restant de ses jours. Le rattachement de notre région à l'Empire Allemand de 1871, fait que nous n'avons aucun document de nature française concernant cette triste période. Dans nos archives familiales il n'y a aucun poilu, qu'un citoyen allemand à l'âme française qui a dû se battre sous l'uniforme allemand pour la cause d'un Empire qu'il méprisait ... La même histoire s'est reproduite lors du conflit de 39-45, où les deux fils de mon grand-père se sont d'abord battus dans l'armée française contre les allemands, ont été faits prisonniers puis libérés. En 1943, enrôlés de force dans l'armée allemande qui occupait alors à nouveau notre région, ils sont partis se battre sur le front russe comme leur père en 1917 ... Contrairement à leur père, portés disparus, ils ne sont jamais revenus dans leurs foyers. Grand-père ne l'a jamais su, il est mort en 1942 ...
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