René Bastier et la délégation allemande pour l'Armistice
Correspondance adressée par René Bastier à son père le 19 novembre 1918. Il voit passer beaucoup de prisonniers libérés par les Allemands, mais il apprend surtout à son père qu'il a assisté le 8 novembre au passage d'un cortège de quatre automobiles conduisant la délégation d'une vingtaine de parlementaires allemands aux préparatifs de la signature de l'Armistice.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Haute-Vienne
1
DATE
1918-11-19
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD087_013.Histoire de Pierre et René Bastier.
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Natif de Saint-Jean-Ligoure, Pierre Bastier est sabotier dans le civil. Formé entre 1905 et 1907 au 63e RI, il est rappelé à l'activité en août 1914 puis passera au 11ème puis au 214e RI. Avant de partir rejoindre son régiment d'affectation, il consigne sur quelques pages de son carnet de travail ses dispositions testamentaires (répartition de ses biens) s'il disparaissait au front et nous donne quelques indications sur son état d'esprit. Par la suite il parviendra à tenir une correspondance active et passive très soutenue durant la majeure partie du conflit jusqu'à son décès à Viel-Arcy (Aisne) le 27 mai 1918. Reconnu mort pour la France, il avait auparavant été déjà cité à l'ordre du 214 RI le 30 mars 1917 après avoir été blessé deux fois et a avoir obtenu la Croix de guerre. La particularité de cette correspondance tient à la fois à sa régularité et a son importance car ce sont près de 1070 correspondances envoyées ou reçues qui sont parvenues jusqu'à nous, livrant un témoignage d'une grande précision et d'une grande émotion. Écrites et reçues par Pierre Bastier entre le 1er/08/1914 et le 24 mai 1918 (dernière lettre envoyée avant son décès) ces lettres et cartes sont le plus souvent destinées à son père François, qui demeure à Saint-Hilaire-Bonneval, et à son frère René également soldat. La correspondance de Pierre est complétée par celle, beaucoup plus partielle, de son frère René. Ce dernier écrit de manière plus fréquente à son père après la mort de son frère Pierre et ce, jusqu'au 31 décembre 1918. Pierre a également pu tenir un carnet de tranchées couvrant une période allant du 25 février au 25 mai 1917. Ce carnet, outre ses impressions sur le front, sa vie de soldat ou ses activités en dehors des période de combats, fournit de précieuses indications sur le nom et l'activité de ses camarades de régiment et contient aussi quelques informations sur la vie à l'arrière, les parents et amis dont il a pu avoir des nouvelles indirectement par l'intermédiaire d'autres soldats haut-viennois rencontrés. Nous avons aussi les noms et coordonnées de ses correspondants les plus réguliers et savons, au fil de ce carnet tenu chronologiquement, quand et à qui il a pu écrire. || - Un carnet de travail de sabotier comportant quelques pages relatives à la mobilisation en août 1914 ; - Une vingtaine de correspondances prêtées sur un ensemble de près de 1070 correspondances conservées par le contributeur. Les lettres prêtées, dont une partie seulement est mise en ligne, ont été écrites et reçues par Pierre Bastier ou son frère entre le 1er/08/1914 et le 19 novembre 1918. - Un carnet de tranchées de Pierre Bastier couvrant la période 25 février-25 mai 1917 et comportant une cinquantaine de pages.
Pierre Bastier évoque la censure
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Courrier envoyé depuis le secteur 149 à son frère René par Pierre Bastier le 3 mai 1916. Il y évoque la censure et les punitions pour les auteurs de courriers contenant des indications permettant de localiser les troupes françaises. Il espère également que son frère aura ce courrier avant son départ en permission afin de pouvoir le remettre également à leurs parents.
La vie après l'armistice
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En Belgique, la famille hébergée chez les Tonnellier, fait part des difficultés d'approvisionnement. || Lettres manuscrite