FRAD078- 062- Mon grand- père | Emile L'Huillier sur le front russe.
Je tire ces documents de nos archives familiales.
Ma grand-mère maternelle nous a raconté l’histoire de mon grand-père pendant la guerre 1914-1918. Il fait la campagne sur le front russe, puisqu’il était allemand à l’époque de la guerre. Emile L’Huillier a écrit à sa femme, sur de l'écorce de bouleau, qu’il était ien calé et au chaud dans la carcasse de son cheval, qui a été descendu. Il a eu des engelures aux doigts de pieds, il se graissait les pieds pour partir « à la promenade ». Il s’est battu au corps à corps c'est-à-dire à la baillonnette. Il mentionne aussi qu'il y avait un litre de gnole par soldat et par jour, plus six ou sept litres de vin. Le front russe était très rude, la température à -40° en hiver.
-Livret militaire
-Correspondance
-Photographies et cartes postales
-Livret de famille rédigé en allemand, puis en français après la guerre
CONTRIBUTOR
HUMBERT
DATE
1914 - 1919
LANGUAGE
deu
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD078- 041 Mon grand- père | Pierre Foucher
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C’est ma grand-mère paternelle qui m’a parlé de mon grand-père, mort en 1914, au tout début de la guerre. Il est mort au front, sur le coup selon les dire de ma grand- mère, au Bois de Mor-Mac. Son corps a été rapatrié le 22 mai 1922. || || Letter || Correspondance || Pierre Foucher
FRAD078- 018 Histoire de mon grand- père | Charles Meurice | dit Emile.
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Correspondance entre mon grand- père et ma grand- mère, papiers ifficiels. || Ceci est une partie de l’histoire de mon grand-père Charles Meurice, dit Emile (son troisième prénom), qui écrivit ces lettres à sa femme Thérèse, ma grand-mère, dans les mois qui ont précédé sa mort. Ces lettres ont été retrouvées par ma tante Jeanne, leur fille, après la mort de sa mère, cachées derrière le manteau de la cheminée de l’appartement de Château-Thierry où elles ont vécu toutes les deux. Mon grand-père est mort, tué par un obus, trois semaines avant l’armistice. Il devait venir en permission le lendemain. Ma grand-mère, qui l’attendait avec impatience (cela faisait six mois qu’ils ne s’étaient pas vus), avait préparé un vrai festin pour fêter son retour. Ma tante m’a raconté que les tartes et les gâteaux étaient déjà prêts sur les tables et que sa mère, inquiète de ne pas voir arriver son mari, est allée se renseigner à la Mairie où, sans ménagement, on lui a appris que son mari était mort. Ma grand-mère avait 29 ans. En une nuit tous ses cheveux sont devenus blancs. Mon grand-père avait 33 ans. Leur fille Jeanne avait 7 ans, leur fils Roger, mon père, avait 3 ans. Ils sont tous les quatres réunis sur une photographie, prise probablement début 1918 lors de la dernière venue de mon grand-père en permission. Je n'ai jamais pu parlé de cette période avec ma grand- mère; le jour de l'Armistice était pour elle le pire; tout le monde était heureux, et elle, elle était veuve depuis peu. Cela lui faisait trop de peine, même des années plus tard. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Official document || Guerre mondiale (1914-1918) || Citation à l'ordre de la division || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Guerre mondiale (1914-1918) || Remembrance || Women || 11 octobre 1918 Cette carte est la dernière adressée à ma grand- mère Thérèse BOEHM (1889-1965); il est mort très peu après.\n Ma chérie Deux mots en toute hâte pour te dire que tout va bien, car nous progressons toujours. Le moral est excellent et la santé aussi. La permission approche aussi, mais je ne puis te fixer de date exacte. Bons baisers à tous. Je reçois très bien tes bonnes lettres. || Dernière lettre à ma grand- mère || || Lettre à ma grand- mère || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Lettre adressée à Thérèse BOEHM( 1889-1965), ma grand- mère, par mon grand- père, au front. Lettre écrite sur plusieurs jours, du 15 juillet 1918, au 16 juillet 1918. 15 juillet 1918 – 6 h ½ du soir Ma bonne chérie Voici une lettre comme je ne t’en ai jamais écrite. C’est le soir d’un rude combat que je la rédige, mais elle partira peut-être avec 2 ou 3 jours de retard, et quand ? Comme tu dois le savoir maintenant, les allemands nous ont désagréablement fêté le 14 juillet. A partir de minuit, nous avons subi un terrible bombardement par obus à gaz toxiques et autres de tous calibres, jusqu’à 4 h ½ du matin. A cette heure là, ils se sont présentés avec leurs mitrailleuses et jusqu’à 4 heures ½ du soir, soit exactement 12 heures, on s’est battu sans arrêt. Pour le bombardement, c’était très dur, les obus tombant bien près. J’ai été trois fois recouvert de terre, de pierres – un gros éclat est tombé sur mon pied sans pénétrer – une pierre me frappant violemment le bras m’a fait croire qu’une balle l’avait traversé. C’est tout pour mes blessures, c'est-à-dire absolument rien. Mais on n’est pas bien gros pendant ce marmitage effroyable et l’on tient peu de place dans la tranchée. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Champs de bataille || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Citation à l'ordre du régiment || Official document || Guerre mondiale (1914-1918) || Couleurs, document officiel. Citation à l'ordre du régiment.
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Documents daministratifs et photographies en noir et blanc. || Mon grand- père, Claude Mercier,a été blessé à Douaumont le 21 mars 1916. Un congé de convalescence lui est donné le 9 juin 1917, pour un mois. A la suite des ses blessures, il change d’affectation, et suit une formation pour devenir servant d’artillerie de campagne. Son commandant de régiment l’autorise à porter le ruban et l’étoile émaillée rouge, constituant un signe spécial pour les blessés de guerre, les militaires retraités, mis hors cadres, réformés pour maladie contractée ou aggravée au service au cours de la campagne actuelle contre l’Allemagne et ses alliés. J'ai eu ces documents par ma famille ; j'ai d’ailleurs vécu avec mon grand-père, que mes parents ont accueilli à la fin de sa vie. Je me souviens de gros ouvrages sur la Grande Guerre, que mon grand- père commentait avec moi. D'ailleurs, je porte le nom de mon grand- père et parain, Claude Mercier; c'est une tradition familiale chez nous. || || Front || Lyon || Certificat de visite à l’hôpital de Lyon || Medical || 45.764043,4.835658999999964 || Official document || Document administratif. Certificat de visite, decrené par la ville de Lyon, au soldat Mercier Claude, par le médecin Fabre, aide- major de 1ere classe. || || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || Droit au port du ruban, avec étoile émaillée rouge. || 46.78307,4.742662999999993 || Official document || Droit au port du ruban, avec étoile émaillée rouge. Le commandant du régiment de Claude Mercier l’autorise à porter le ruban et l’étoile émaillée rouge constituant un signe spécial pour les blessés de guerre, ou les militaires retraités, ou mis hors cadres, ou réformés pour maladie contractée ou aggravée au service au cours de la campagne actuelle contre l’Allemagne et ses alliés. || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Photograph || Front || Photographie de mon grand- père à l'hopital. || || Photographie, mon grand- père et ses camarades || Medical || Photograph || Front