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FRAD018_019 Paul BRICE | blessé par 3 fois

2 documents administratifs concernant ses blessures, plaques stéréoscopiques + stéréoscope Unis France
Habitant à Saint-Étienne (Loire), Paul BRICE sert successivement au 79e, 172e et 30e RI. Il fait partie de ces nombreux soldats plusieurs fois blessés. D'abord le 23 novembre 1914, à Langemark (Belgique), une balle lui fracture l'humérus droit. Ensuite le 10 avril 1916, à Béthincourt (cote 304, près de Verdun), il est victime d'une commotion générale provoquée par l'explosion d'un obus de 210 qui le rendra inapte au service armé pendant 15 mois. Pour finir, le 25 octobre 1918 à Château-Porcien (Ardennes), il est atteint à la hanche gauche par un éclat d'obus. Emmené au poste de secours central, il refuse d'être évacué.

Medical
Les blessures de Paul BRICE
Official document
Autorisation de porter l'insigne spécial des blessés de guerre
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Remembrance
Memoir
Stéréoscope Unis France et plaques stéréoscopiques

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CONTRIBUTOR

Gérard BRICE

DATE

-

LANGUAGE

fra

ITEMS

3

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/e13e84ef6adb199e8531b4eae9c4dba5

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Language

mul

Agent

Gérard BRICE | europeana19141918:agent/e13e84ef6adb199e8531b4eae9c4dba5
Paul BRICE | europeana19141918:agent/f5ff800fdeb65dfa875b0ee584ec651b

Created

2019-09-11T08:24:03.760Z
2020-02-25T08:23:18.394Z
2014-01-20 12:27:34 UTC
2014-01-20 12:30:40 UTC
2014-01-20 12:37:31 UTC
1917-09-13
2014-01-20 12:40:25 UTC

Provenance

FRAD018

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_12197

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FRAD034-196_Eugène CARCENAC | blessé onze fois

1 Item

Il s'agit du livret militaire d'Eugène Carcenac et de six photographies comportant une légende au verso : -29 mai 1917, il est en bas à droite avec ses camarades -Belrupt, avion allemand abattu par la compagnie d'Eugène Carcenac : 12 août 1917 -portrait avant qu'il ne parte en 1914-1915 -attribution de croix de guerre à Lunel le 1er septembre 1915 (maréchal des logis au 16e escadron) -hommes posant devant un avion, 25 novembre 1917 -groupe de trois hommes, peut-être lors d'une remise de décoration. Eugène Carcenac est le dernier à droite. || Eugène CARCENAC est le père de Christian Carcenac, le cadet d'une fratrie de deux. Il naît en 1884 à Vabres-l'Abbaye dans l'Aveyron. Son métier initial est celui de menuisier. Par la suite, il part sur les routes comme vendeur ambulant, de toiles notamment. C'est comme cela que, en 1904, il se retrouve à Messine au moment du tremblement de terre. Il raconte qu'il a eu la vie sauve car il est à ce moment-là avec une femme de petite vertu dans une écurie et les balles de paille ont amorti le choc. Il a ensuite aidé à débarrasser les ruines et à sortir les corps des décombres. Les cadavres, nombreux, ont été déposées en haute mer. Il est mobilisé à Vabres-l'Abbaye en 1914 à 30 ans. Lorsqu'il est mobilisé, dans le 150e régiment, Eugène Carcenac n'est pas marié. Après la Première Guerre mondiale, il est directeur de casino à Palavas (Hérault), puis restaurateur-hôtelier au Jardin de ma soeur à Palavas jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. Agé d'une soixantaine d'années, il se marie avec la mère de Christian Carcenac qui a alors une vingtaine d'années. Après les années 1951-1952, la famille revient à Montpellier. Pendant la Première Guerre mondiale, Eugène Carcenac combat sur le front (Cote 304, Douaumont, Verdun). Christian Carcenac a d'ailleurs fait un pèlerinage avec sa femme sur ses traces. Eugène Carcenac a eu 11 blessures ; à chaque fois, une fois guéri, il retourne au front. Il a beaucoup parlé de la Première Guerre mondiale avec son fils. Il lui raconte que c'est la boucherie, que lorsqu'ils montent à l'assaut, ils sont tirés par des canons, et que les Allemands se tiennent par les bras. Ils ont parlé de la guerre ensemble aussi car Christian Carcenac a fait la guerre d'Algérie, -pendant 10 mois- où il a été blessé. Il a fait partie du bataillon de Joinville, un bataillon d'élite pour les sportifs de haut niveau qui a le droit de porter une insigne olympique. Christian Carcenac a fait la démarche de participer à la Grande collecte car il a voulu faire son devoir de mémoire.

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FRAD034-307_Louis NOUGARET | deux fois gravement blessé mais survivant

6 Items

Il s'agit de deux cahiers écrits par Louis Nougaret : cahiers de 230 pages, format 218 x 170, brochées et reliées par une couverture en carton toilé. -Le premier, ouvert lors de son incorporation au Régiment en 1912. Il est recouvert d'un protège cahier intitulé « cahier de distraction ». La première page du cahier s'appelle « Souvenir de mes deux années de service passées au 81ème Infanterie » en date du 6 novembre 1912. S'ensuivent 127 pages écrites et dessinées. Il s'agit essentiellement de gentilles et romantiques chansons d'amour parfois entrecoupées d’annotations diverses. On y trouve aussi un poème de quatre pages recopié et intitulé « L'abandonné » qui retrace un épisode émouvant de la bataille de Coulmiers en 1870. La page 128 s'intitule « Souvenir de la guerre de 1914 » et son journal de guerre commence à la page 129, le samedi 1er août 1914 avec la déclaration de la guerre pour se terminer à la page 231, au terme de la période du 5 octobre au 3 novembre 1914. Ce journal restitue au jour le jour des dates, des lieux, des faits, des champs de batailles, les régiments français impliqués mais aussi ses missions de fourrier. Ses écrits rapportent avec sobriété et simplicité les situations auxquelles il a été confronté : les anodines, les dramatiques et parfois les insoutenables. Louis Nougaret raconte sa blessure grave reçue le 30 août, et son combat lucide contre la mort, alors que les médecins militaires de Bayon n’avaient ni le temps ni les équipements pour soigner un blessé, à qui il ne restait que quelques heures à vivre (il reçoit même l'extrême-onction). A partir du 31 août, ses écrits laissent filtrer ses états d’âme face à sa mort, dans le train qui le ramène vers sa région natale. -Le second cahier est intitulé «SOUVENIR DE LA GUERRE Période du 29 décembre 1914 au …..(laissé en blanc)...1915». Il ne comporte que peu de pages : commencé le 29 décembre 1914, il s'arrête brutalement et sans explications le jeudi 21 janvier 1915. Autres documents numérisés : -photographies : deux photographies de groupe (le nom de Louis indique où se trouve Louis Nougaret), l'une pendant le service militaire en 1912 ; l'autre pendant la guerre, sur le chemin de la Champagne en 1915 ; et deux portraits -billet d'hôpital, certificat médical et divers documents suite à ses blessures -cartes postales adressées à ses parents et sa femme Marthe -carte à adresser à ses parents en cas de décès -citations et diplôme || Louis NOUGARET est le grand-père paternel de Claude Nougaret, le contributeur, qui a fourni de nombreuses indications sur son état-civil et son parcours militaire. Louis Julien Baptiste NOUGARET naît à Bédarieux (Hérault) le 26 septembre 1891 et décède le 25 octobre 1977 à Béziers (Hérault). Fils de Pierre Marc, plâtrier, né le 13 octobre 1864 à Bédarieux et décédé le 7 octobre 1928 à Bédarieux et de Cantaloup Florentine Julie Maria, domestique, née le 3 décembre 1868 à Péret - Montagnac et décédée le 23 janvier 1951 à Béziers. Louis Nougaret était comptable à la Compagnie du Midi. Il s'est marié le 25 février 1916 à Bédarieux, avec Marthe Rosa Blanc, sans profession, née le 2 septembre 1891 à Bédarieux et décédée le 31 juillet 1955 à Béziers. L'un des enfants de Louis Nougaret, Aimé Jules (le père de Claude Nougaret), né le 30 octobre 1918 à Béziers, décède le 14 décembre 1943 à Toulouse des suites d'une phtisie galopante (tuberculose pulmonaire) contractée en captivité au Stalag 1A. Au moment de la mobilisation, Louis Nougaret effectue son service militaire. Il est sergent fourrier au 81e RI de Montpellier. Il participe à la Première Guerre Mondiale entre le 2 août 1914 et le 5 mars 1915 : -Premier parcours en Lorraine dans le Lunévillois, dès la déclaration de guerre. Il est alors gravement blessé par balle à la poitrine le 30 août 1914, plaie perforante des deux poumons. Il est envoyé en soins intensifs à l'Hôpital de Montpellier, et après sa convalescence, retourne en caserne en novembre. -Deuxième parcours en Belgique, près de Ypres, il découvre les tranchées entre fin décembre et mi-février 1915. -Troisième parcours en Champagne, il participe aux assauts victorieux du 81ème RI à Beauséjour entre mi-février et le 5 mars 1915, date de sa seconde blessure par balle, plaie perforante au bras gauche. Il est soigné à l'Hôpital de Millau. Après sa convalescence il retourne en caserne jusqu'en octobre 1915. Après cette blessure, il n'est plus envoyé au front, mais classé dans le Service Auxiliaire par la Commission de Réforme en octobre 1915. Il est alors Sergent Major. Par la suite, il garde des séquelles de ses blessures, notamment des problèmes respiratoires qui l'empêchent de faire trop d'efforts. Louis Nougaret n'est pas homme à parler de la Première Guerre mondiale, il a quelques réticences à se raconter. Mais il laisse des écrits et des documents personnels bien conservés, dont il a parlé à sa famille. Le but de la participation de l'ensemble de la famille de Louis Nougaret à la Grande collecte : honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et laissé sur les champs de batailles, au mieux leur jeunesse en lambeaux et au pire, leur vie ; faire son devoir de mémoire envers ces combattants ; veiller à les faire vivre en nous et dans nos familles ; assurer la transmission de ces souvenirs familiaux à la descendance. La famille a d'ailleurs effectué un pèlerinage sur les lieux où Louis Nougaret a fait la guerre, en suivant les indications très précises de son journal, et même retrouvé le lieu où il a été blessé en 1914. || || Autograph || Guerre mondiale (1914-1918) || Recruitment and Conscription || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || 01_Extrait du 1er cahier de Louis Nougaret || Chanson recopiée et illustrée lors de son incorporation au Régiment. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Caricatures et dessins humoristiques || Autograph || Guerre mondiale (1914-1918) || 02_Extrait du 2e cahier de Louis Nougaret || Trench Life || Dessin humoristique illustrant les écrits de Louis de Nougaret || || Autograph || Trench Life || Guerre mondiale (1914-1918) -- Caricatures et dessins humoristiques || 03_Extrait du 2e cahier de Louis Nougaret || Guerre mondiale (1914-1918) || Calendrier permettant de compter les jours passés à la guerre || || Transcription du journal écrit par Louis Nougaret pour la période du 1er août au 3 novembre 1914, réalisée par Claude, Annie et Stéphane Nougaret, en novembre 2013. || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || 04_Transcription du journal écrit par Louis Nougaret || Autograph || Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités || Trench Life || || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || 05_Certificat médical pour une blessure en 1914 || Medical || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect sanitaire || || 06_Directives de Louis Nougaret au cas où il serait tué || Back || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || Guerre mondiale (1914-1918) || || 07_Photographie de Louis Nougaret avec un groupe de soldats || Photographie prise en février 1915. Louis Nougaret est en haut à gauche : son prénom est inscrit au-dessus de sa tête. || Photograph || Guerre mondiale (1914-1918) || Front

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FRAD062_113 - Paul Donat | blessé de guerre.

1 Item

- Extrait du livret militaire de Paul Donat. - Courrier relatif à la demande d'attribution de la médaille militaire. - Notification de concession d'une pension militaire de retraite à titre blessures ou infirmités. || Témoignage recueilli auprès de Christiane Donat, au cours de la collecte de novembre 2013, concernant Paul Donat, son père. Affecté au 154e régiment d'infanterie pendant la Grande Guerre, il est blessé en 1916 au ravin de la Houyette (Marne). Suite à ses blessures, il est finalement reconnu inapte au service armé le 10 octobre 1917. A une occasion, il est retourné avec sa fille sur le lieu où il a été blessé. Très ému, il lui fallu plusieurs jours pour se remettre de ses émotions après ce détour par le ravin de la Houyette. Bien qu'un courrier atteste qu'il ait été sollicité dès 1916 pour effectuer les démarches afin d'obtenir la médaille militaire, il répondit : Je ne demande rien. Si vous me la donnez, vous me la donnez, mais je ne vous la demanderai pas.

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