Louis MICHELET | un soldat du 125ème RI blessé cinq fois.
Louis Michelet est né le 11 mai 1889 à Cossé d’Anjou (Maine-et-Loire). Il est boulanger à Chemillé (Maine-et-Loire) lorsqu’il est appelé au service militaire au 125ème régiment d’infanterie de Poitiers d’octobre 1910 à septembre 1912. En août 1914, il est mobilisé au 125ème RI et fait toutes les campagnes du régiment. Il est blessé cinq fois : le 24 octobre 1914 à Poelcapelle (Belgique), blessure au genou droit par éclats d’obus ; le 26 octobre 1915 à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais), blessure au front par éclat d’obus ; le 28 novembre 1916 évacué pour pieds gelés à Morval (Somme) ; commotion par éclatement d’obus et plaie au crâne le 14 mai 1918 à Grivesnes (Somme) ; intoxiqué le 10 septembre 1918 à Artemps (Aisne). Il est cité à l’ordre du régiment le 7 novembre 1916 : « brave soldat d’un moral élevé malgré la douleur d’une blessure accidentelle a gardé son poste de combat et a suivi ses camarades à l’attaque du 1er novembre 1916 ». Après plus de 4 ans de guerre et avoir plusieurs fois frôlé la mort, il est démobilisé le 28 juillet 1919.
Photographie d’un groupe de soldats du 125ème RI, 1915.
Correspondance familiale du 30 décembre 1914 au 10 juin 1918.
CONTRIBUTOR
Jules Bidet
DATE
1914-08-03 - 1919-07-27
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Louis TROVASLET | un soldat du 135ème RI
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Photographie de Louis Trovaslet en uniforme et de son épouse Marie, 1915. Photographie de Marie Trovaslet, ouvrière chez Bessonneau en tenue de travail, 1915. 4 carnets de guerre de Louis Trovaslet du 2 août 1914 au 15 mars 1919. Carte du combattant n° 1546 de Louis Trovaslet, 1934. Carte d’adhésion à la Fédération Nationale des Anciens Combattants, 1935. || Louis Trovaslet est né le 24 août 1884 à Vergonnes (Maine-et-Loire). De novembre 1904 à juillet 1907, il effectue son service militaire au 151ème régiment d’infanterie. Il exerce la profession de typographe à Angers. A la déclaration de guerre d’août 1914, il est rappelé et rejoint le 135ème RI au front le 27 août à Novion-Porcien (Ardennes). Il est blessé par éclat d’obus au visage le 9 septembre à la Fère-Champenoise, ferme Sainte-Sophie. Évacué à Tulle, il est finalement soigné à Angers et retrouve le 6 janvier 1915 le 135ème RI qui combat dans les tranchées des Flandres à Ypres. Louis Trovaslet est de tous les combats de son régiment. Il est nommé caporal-fourrier le 14 mai 1917. Il est blessé et cité pour la seconde fois le 21 juin 1918 « a toujours donné au cours de sa longue présence au régiment l’exemple du devoir. Pendant les combats du 11 juin 1918 à Méry (Oise), s’est crânement porté à l’attaque, a été blessé alors qu’il communiquait les ordres de son commandant de compagnie sous un violent tir de barrage ». Il est évacué sur l’ambulance 2/152 à Maignelay (Oise). Sa blessure à la main est soignée à Tours par mécanothérapie. Début novembre 1918, il rejoint sa compagnie à Hannapes (Aisne) près de Saint-Quentin alors que le régiment s’apprête à poursuivre les troupes allemandes en retraite. Le 11 novembre, il note dans son journal de guerre « Grand-Bois, cessation des hostilités, pipe de satisfaction dans le pré près du moulin ». Il est démobilisé le 17 mars 1919 et retrouve son épouse Marie, ouvrière d’usine chez Bessonneau qui durant toute la guerre a travaillé pour la Défense nationale.
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Il s'agit du livret militaire d'Eugène Carcenac et de six photographies comportant une légende au verso : -29 mai 1917, il est en bas à droite avec ses camarades -Belrupt, avion allemand abattu par la compagnie d'Eugène Carcenac : 12 août 1917 -portrait avant qu'il ne parte en 1914-1915 -attribution de croix de guerre à Lunel le 1er septembre 1915 (maréchal des logis au 16e escadron) -hommes posant devant un avion, 25 novembre 1917 -groupe de trois hommes, peut-être lors d'une remise de décoration. Eugène Carcenac est le dernier à droite. || Eugène CARCENAC est le père de Christian Carcenac, le cadet d'une fratrie de deux. Il naît en 1884 à Vabres-l'Abbaye dans l'Aveyron. Son métier initial est celui de menuisier. Par la suite, il part sur les routes comme vendeur ambulant, de toiles notamment. C'est comme cela que, en 1904, il se retrouve à Messine au moment du tremblement de terre. Il raconte qu'il a eu la vie sauve car il est à ce moment-là avec une femme de petite vertu dans une écurie et les balles de paille ont amorti le choc. Il a ensuite aidé à débarrasser les ruines et à sortir les corps des décombres. Les cadavres, nombreux, ont été déposées en haute mer. Il est mobilisé à Vabres-l'Abbaye en 1914 à 30 ans. Lorsqu'il est mobilisé, dans le 150e régiment, Eugène Carcenac n'est pas marié. Après la Première Guerre mondiale, il est directeur de casino à Palavas (Hérault), puis restaurateur-hôtelier au Jardin de ma soeur à Palavas jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. Agé d'une soixantaine d'années, il se marie avec la mère de Christian Carcenac qui a alors une vingtaine d'années. Après les années 1951-1952, la famille revient à Montpellier. Pendant la Première Guerre mondiale, Eugène Carcenac combat sur le front (Cote 304, Douaumont, Verdun). Christian Carcenac a d'ailleurs fait un pèlerinage avec sa femme sur ses traces. Eugène Carcenac a eu 11 blessures ; à chaque fois, une fois guéri, il retourne au front. Il a beaucoup parlé de la Première Guerre mondiale avec son fils. Il lui raconte que c'est la boucherie, que lorsqu'ils montent à l'assaut, ils sont tirés par des canons, et que les Allemands se tiennent par les bras. Ils ont parlé de la guerre ensemble aussi car Christian Carcenac a fait la guerre d'Algérie, -pendant 10 mois- où il a été blessé. Il a fait partie du bataillon de Joinville, un bataillon d'élite pour les sportifs de haut niveau qui a le droit de porter une insigne olympique. Christian Carcenac a fait la démarche de participer à la Grande collecte car il a voulu faire son devoir de mémoire.