Documents transmis par Jean-François Collet, petit-fils d'Ernest Marius Dépreuve, né le 27 octobre 1890 à Cernion (Ardennes), décédé le 16 juin 1915 sur le champ de bataille à Quennevières (Oise). Marius Dépreuve s'est marié le 13 avril 1914 à Flaignes-Havys (Ardennes) avec Marie Irène Vilfroy. Marius savait son épouse enceinte quand il est parti au front en août 1914. Devenu papa d'une petite Olga le 25 janvier 1915, il n'a jamais su s'il avait eu une fille ou un garçon. Restée veuve à 20 ans, Irène ne s'est jamais remariée. Elle éleva seule sa fille à Flaignes-les-Oliviers (Ardennes), bien entourée par sa belle-famille. || - Photographie de Marius Dépreuve - Lettre de Marius à son épouse Irène - Annonce de la mort de Marius à son frère Jean || || Letter || Lettre de Marius à son épouse Irène || || Marius DEPREUVE || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Photograph || Marius DEPREUVE 148e Régiment d'Infanterie || Guerre mondiale (1914-1918) || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Annonce du décès de Marius DEPREUVE à son frère Jean || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Letter || Marius DEPREUVE

Auguste Johanny en tenue de campagne, debout, devant un front de tranchée. Non légendé, non daté, identifié par le témoin sa petite-fille et par comparaison avec d'autres clichés.

Photographie de Pierre Bernier, sergent au 72e RIT, 1915. 10 photographies extraites de l’album de Pierre Bernier, vers 1916. 10 correspondances sur cartes postales de Pierre Bernier à son épouse et à ses enfants en 1914, 1915 et 1917. Gobelet gravé au nom de son épouse Marie, 1916. || Pierre Bernier est né le 15 octobre 1877 à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Il effectue son service militaire au 131ème régiment d’infanterie en novembre 1898 et est libéré avec le grade de sergent en septembre 1901. A la déclaration de guerre d’août 1914, il quitte sa ferme de Beaulieu et rejoint le 72e régiment territorial d’infanterie de Cholet qui part le 11 août pour le camp retranché de Paris. En 1915, le régiment stationne dans la Somme et l’Oise, en 1916, il opère dans le secteur de Verdun et l’Aisne. En novembre 1917, Pierre Bernier quitte le 72e RIT pour le 40e RIT qui est affecté à la garde de gares dans la région de Saint-Dizier. Il est démobilisé le 7 janvier 1919.