Pierre BERNIER | un territorial au front
Photographie de Pierre Bernier, sergent au 72e RIT, 1915.
10 photographies extraites de l’album de Pierre Bernier, vers 1916.
10 correspondances sur cartes postales de Pierre Bernier à son épouse et à ses enfants en 1914, 1915 et 1917.
Gobelet gravé au nom de son épouse Marie, 1916.
Pierre Bernier est né le 15 octobre 1877 à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Il effectue son service militaire au 131ème régiment d’infanterie en novembre 1898 et est libéré avec le grade de sergent en septembre 1901. A la déclaration de guerre d’août 1914, il quitte sa ferme de Beaulieu et rejoint le 72e régiment territorial d’infanterie de Cholet qui part le 11 août pour le camp retranché de Paris. En 1915, le régiment stationne dans la Somme et l’Oise, en 1916, il opère dans le secteur de Verdun et l’Aisne. En novembre 1917, Pierre Bernier quitte le 72e RIT pour le 40e RIT qui est affecté à la garde de gares dans la région de Saint-Dizier. Il est démobilisé le 7 janvier 1919.
CONTRIBUTOR
Jack Coquereau
DATE
1914-08-06 - 1919-01-07
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD071-134 Pierre ROYET | territorial
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Hommage d’Yvette DEVILLECHAIZE à Pierre ROYET, grand-père de son mari. Cultivateur à Palinges (Saône-et-Loire), âgé de 41 ans en 1914, Pierre ROYET, est mobilisé le 2 septembre de cette même année. D’abord affecté au service des GVC (garde des voies de communication), il rejoint en avril 1915 un régiment d’infanterie territoriale et est démobilisé le 8 janvier 1919. Onze cartes postales rédigées de sa main à l’attention de sa femme Cladie et de sa fille Marie née en 1910, pour la plupart écrites depuis Paris en octobre 1917, ont été conservées. Si l’on peut regretter d’être peu renseigné grâce à elles sur le parcours de cet homme dans la guerre, ces cartes postales révèlent d’autres faits : la fragilité des écrits de cette période (le crayon de papier est par endroits presque effacé), la volonté de Pierre ROYET de maintenir le lien avec celles qu’il aime et dont la guerre l’a séparé ainsi que son émerveillement devant Paris. || || Carte de Pierre ROYET à sa femme Cladie et à sa fille Marie, 21/12/1914 || Postcard || || Carte de Pierre ROYET à sa femme Cladie, datée du 13/10/1917, rédigée depuis Paris qu’il découvre pour la première fois. || Postcard
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Henri Lambert est né le 4 février 1897 à Beaune (Côte-d'Or). Il a 17 ans quand la guerre éclate en août 1914, le 2 août il écrit ses impressions sur cette journée particulière. Son père est appelé et affecté à Dijon et Henri rédige quelques études de paléontologie qui est publié dans un journal local. Entre 1916 et 1918, il combat dans le 29e Régiment d'Infanterie puis dans le 106e Régiment d'Infanterie. Il est blessé au bras et au menton le 3 septembre 1916. Il participe à l'offensive du 16 avril 1917 qui le hantera après la guerre. Il participe aux combats mais il est déserteur à plusieurs reprises. Il conserve des séquelles morales et physiques de la Grande Guerre dont des éclats métalliques un peu partout dans le corps. Après l'armistice, il poursuit ses activités de paléontologue, de peintre, d'écrivain, de franc-maçon, d'anarchiste et d'architecte. || -Carte d'identité de combattant -Lettre évoquant ses blessures -Un cahier de dessins et caricatures du front (pastel, craie, crayon) || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Art et guerre || soldats || Soldats au crayon || Drawing