Récit de Mme Bannier au sujet des oncles (Jean et Pierre Louis, tués dans les tranchées) et du père (Robert) de sa marraine Lucienne Caton (1924-2007). Les trois frères ont été mobilisés et seul Robert reviendra de la guerre, Jean et Pierre-Louis ayant été tués au front. Robert reprendra l'exploitation agricole familiale et sa fille Lucienne va naître en 1924. Mme Bannier, la contributrice, souhaite insister sur le fait que sa marraine a vécu dans le souvenir de la guerre de 1914-1918 pendant toute sa vie. || - plaque d'identité de Pierre-Louis Caton - lettre du camarade de régiment de Jean Caton relatant les circonstances de son décès - lettre de demande de sursis de Robert Caton

Photographie de Jean Baptiste Canillot (1915) avec un écrit au verso Livret militaire de Jean-Baptiste Canillot Photographie de novembre 1918 où le peloton défile à Mulhouse || Récit de Mme Duval, sur son père Jean-Baptiste Canillot. Il a rejoint son régiment du 12e Hussard à Gray (Haute-Saône) en 1913. A son retour, il a parlé de Verdun et du chemin des Dames. Il avait un frère. Lors du conflit, ils se sont croisés par hasard (ils ne faisaient pas partie du même régiment) : ils se sont juste fait signe de la main et ne se sont jamais revus ensuite, l’un d'eux étant décédé pendant la guerre. Jean-Baptiste écrivait très régulièrement à ses parents et à ses sœurs. Il a fait un an d’occupation à Aix-la-Chapelle puis fut démobilisé à la caserne Joubert (Mâcon, Saône-et-Loire) en 1919. Il est revenu à Mâcon et est entré à la PLM (Paris Lyon Méditerrannée), intégrée par la suite à la SNCF. Vingt ans après, il faisait encore des cauchemars sur le conflit.

Photographie d'Alphonse Meunier ; objets appartenant à Mathilde Chaloyard, son épouse ; extrait du carnet du jornal du 227e, partie rédigée par A. Meunier et concernant Salonique.. || Récit de Josiane Boulard, sur Jean Baptiste Alphonse Meunier, son grand-père. Né le 26 février 1880 à Ormes (Saône-et-Loire) où il exerçait la profession de charpentier, décédé le 28 mars 1946, époux de Mathilde Chaloyard. Sergent au 27e régiment d'infanterie, 8e compagnie, il a fait campagne sur le front occidental et sur le front d'orient. Sa famille a conservé de nombreux souvenirs : correspondance, photographies, cartes postales, objets (bagues destinées à sa femme et fabriquées dans les tranchées à partir de munitions), journal du 227e régiment d'infanterie avec plusieurs pages rédigées de sa main concernant la campagne de Salonique. || || Alphonse Meunier en uniforme à Salonique. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front oriental || Alphonse Meunier || 01, Alphonse Meunier en uniforme à Salonique || Salonique || Photograph || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Médaillon et bagues de Mathilde. Le médaillon, fabriqué à Tournus (Saône-et-Loire) présente une photographie en uniforme d'un coté, du mari de Mathilde et de l'autre de son frère, tous deux partis à la guerre. Les bagues quant à elles, de facture très simple, ont été fabriquées par des soldats à partir de munitions et envoyées en souvenir et cadeau. || 02, médaillon et bagues de Mathilde. || || 03, journal du 227e régiment d'infanterie. || Diary || Journal du 227e régiment d'infanterie. Passé entre différentes mains, ce journal a été rempli par Alphonse Meunier sur quelques pages, en 1917, où il raconte la campagne de Salonique. D'autres pages très intéressantes racontent des attaques au gaz, à Verdun, différentes consignes .... Sont présentées ici 6 doubles pages sur les 39 que contiennent le journal. || Journal du 227e RI || Remembrance