Photographie de Jean Baptiste Canillot (1915) avec un écrit au verso Livret militaire de Jean-Baptiste Canillot Photographie de novembre 1918 où le peloton défile à Mulhouse || Récit de Mme Duval, sur son père Jean-Baptiste Canillot. Il a rejoint son régiment du 12e Hussard à Gray (Haute-Saône) en 1913. A son retour, il a parlé de Verdun et du chemin des Dames. Il avait un frère. Lors du conflit, ils se sont croisés par hasard (ils ne faisaient pas partie du même régiment) : ils se sont juste fait signe de la main et ne se sont jamais revus ensuite, l’un d'eux étant décédé pendant la guerre. Jean-Baptiste écrivait très régulièrement à ses parents et à ses sœurs. Il a fait un an d’occupation à Aix-la-Chapelle puis fut démobilisé à la caserne Joubert (Mâcon, Saône-et-Loire) en 1919. Il est revenu à Mâcon et est entré à la PLM (Paris Lyon Méditerrannée), intégrée par la suite à la SNCF. Vingt ans après, il faisait encore des cauchemars sur le conflit.

Récit de Mme Bannier au sujet des oncles (Jean et Pierre Louis, tués dans les tranchées) et du père (Robert) de sa marraine Lucienne Caton (1924-2007). Les trois frères ont été mobilisés et seul Robert reviendra de la guerre, Jean et Pierre-Louis ayant été tués au front. Robert reprendra l'exploitation agricole familiale et sa fille Lucienne va naître en 1924. Mme Bannier, la contributrice, souhaite insister sur le fait que sa marraine a vécu dans le souvenir de la guerre de 1914-1918 pendant toute sa vie. || - plaque d'identité de Pierre-Louis Caton - lettre du camarade de régiment de Jean Caton relatant les circonstances de son décès - lettre de demande de sursis de Robert Caton

Parmi la dizaine de cartes postales datant de la Première Guerre mondiale conservée par sa famille, Marthe NIVOT a identifié une carte de Lucie DUCHAMP, sa mère née en 1904 et une autre de son grand-père Pierre DUCHAMP (le père de Lucie) ; lesquels demeuraient alors au hameau du Bois de Vesvres près de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire). Classé en 1914 dans le service auxiliaire pour raisons de santé, Pierre DUCHAMP a bénéficié de plusieurs sursis d’appel et fut notamment employé auprès des mines de Blanzy. Parmi les autres sujets de cartes postales du fonds familial non présentées ci-contre, on signalera : une vue du centre d’instruction de mitrailleuse et d’une salle des blessés de l’hôpital militaire de Bourges, des cartes présentant des villages dévastés dont une légendée « après le passage des barbares » ou une autre encore montrant la recherche de blessés à l’aide d’un chien. || || Carte de Lucie DUCHAMP à son père, 7 septembre 1914 ; au recto : vue de l’ancienne église de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire). || Postcard || || Postcard || Carte de Pierre DUCHAMP à sa fille Lucie, 7 …. 1914 ; au recto : vue de l’ancien séminaire d’Autun reconverti en caserne pour le 29ème régiment d’infanterie.