FRAD071-135 Henri GUERIN | un Saône-et-Loirien en Orient (1915-1919)
Récit de Richard LAMARRE sur Henri GUERIN, son grand-père maternel.
Quelles traces d’Henri Guérin restent-t-il aujourd’hui ? Cinq années de correspondances rédigées pour la plupart depuis l’Orient entre 1915 et 1919 à destination de ses parents et de sa sœur, cultivateurs à Chânes (Sâone-et-Loire), ainsi que quelques photographies qu’il leur avait transmis. Incorporé au 6ème régiment mixte d’infanterie coloniale, Henri Guérin embarque depuis Toulon pour l’Orient début mars 1915 à bord de La Lorraine. Après des escales à Bizerte et Alexandrie, Henri arrive aux Dardanelles courant avril. Blessé au cou à Koum-Kaleh (Turquie) le 25 avril, on le retrouve, dans les mois suivants, occupé à différents travaux (déchargement de bateaux, cantonnier…) dans les îles Lemnos et Ténédos. Enterré vivant par suite de l’explosion d’une mine le 15 octobre, il s’en sort avec plus de peur que de mal. En fin d’année 1915, Henri, devenu caporal, est hospitalisé pour furonculose. Présent dans la région de Salonique et de Monastir (Macédoine) en 1916, Henri participe à de nombreux combats dans les tranchées contre les Turcs et les Bulgares et évoque de manière récurrente souffrir des conditions climatiques ainsi que de mauvais ravitaillements. Rapatrié en France début juin 1917, il devient instructeur au camp militaire de la Valbonne (Ain). En juillet 1918, nommé sergent, Henri est instructeur au camp militaire des troupes coloniales de Fréjus-Saint-Raphaël. De retour à Salonique début novembre 1918, il reste en Orient jusqu’à sa démobilisation le 2 octobre 1919 puis se retire à Chânes (Saône-et-Loire). On signalera que les écrits d’Henri font référence à plusieurs reprises aux tirailleurs sénégalais, qu’il a particulièrement côtoyé, et évoque son nouveau rôle de chef de culture en 1919.
Photograph
Photographie où l’on retrouve Henri GUERIN, au centre, entouré de soldats sénégalais (sans date).
Letter
Lettre d’Henri GUERIN à ses parents et à sa sœur datée du 19/04/1915 dans laquelle il parle de la censure des lettres des soldats.
Lettre d’Henri GUERIN à ses parents et à sa sœur datée du 17/10/1915 dans laquelle il raconte avoir été enterré vivant par une mine deux jours auparavant.
Lettre d’Henri GUERIN à ses parents datée du 08/02/1919 dans laquelle il évoque son nouveau rôle de chef de culture ainsi qu’un « mauvais tour » joué à un tirailleur sénégalais.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de Saône-et-Loire 1
DATE
-
LANGUAGE
fra
ITEMS
4
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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