FRAD071-091 Claude PEPIN | fait prisonnier à Verdun.
Récit de Pierre PERRIN sur son grand-père Claude Marie PEPIN, natif de Sainte-Croix (Saône-et-Loire). Âgé de 20 ans en 1914, Claude PEPIN est incorporé au 44ème régiment d’infanterie le 19 décembre 1914. Simple soldat, Claude PEPIN est fait prisonnier à Verdun le 26 février 1916 puis est transféré en Allemagne, semble-t-il en Westphalie au camp de Friedrichsfeld (mars-avril 1916), au camp de Münster et à Horstermark (novembre 1916-février 1917). Rapatrié en France le 20 décembre 1918, il est démobilisé le 9 septembre 1919. Lors de sa captivité, Claude PEPIN a tenu un cahier intitulé « Souvenir de captivité » qu’il a pu rapporter avec lui. Ce cahier comporte principalement des textes de chansons chantées au 44ème régiment d’infanterie et des compositions originales de prisonniers de guerre et, en de rares endroits, des annotations sur les conditions de vie des prisonniers de guerre.
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Archives départementales de Saône-et-Loire 1
DATE
-
LANGUAGE
fra
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3
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD071-166 Claude CORDIER | prisonnier en Allemagne
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Carnet de guerre de Claude Cordier du 2 août 1914 au 18 janvier 1919, correspondance, photographie. || Récit d’Hélène et Bernard Penet, fille et petit-fils de Claude Cordier. Ce dernier né à Saint-Bénigne (Ain), dans une famille d’agriculteurs, habite Sennecé-les-Mâcon (Saône-et-Loire) avec sa femme et sa fille unique née en 1912, au moment de sa mobilisation le 2 août 1914 au 334è Régiment d’Infanterie de Mâcon. Les contributeurs ont retrouvé il y a peu de temps un carnet de notes rédigé par Claude Cordier contenant au jour le jour, du 2 août 1914 au 18 janvier 1919 le récit de sa guerre. Dans ce carnet, il relate son premier mois dans les Vosges, au col de la Schlucht, en casernement à Fraize, et dans le village de Saulcy occupé par les Allemands et où son régiment est fait prisonnier le 29 août 1914. De là, il raconte sa captivité, depuis son transfert dans des trains à bestiaux pour Darmstadt (Hesse) en Allemagne où il restera jusqu’au 25 novembre 1914. Puis il sera emmené au camp de Wetzlar (Main) près de Frankfurt puis de Stendal au nord de Brandenburg. A partir du 8 juillet 1915, il va travailler dans une ferme vers Magdebourg à Farsleben. En septembre 1915, son périple reprend, passant à nouveau à Stendal, puis Munster et Dorsfeld, où les prisonniers sont employés à la mine, il refusera d'ailleurs de descendre et par mesure disciplinaire sera envoyé au camp de Ströhen ou Stroehen-Moor (Hanovre) où il relate qu’il est assigné au défrichement et au nivellement des marais. A partir du 29 mars 1916, il est au village de Garnholt et travaille dans une ferme. Il en partira le 5 janvier 1919 pour toucher le sol français le 18 de ce même mois : date à laquelle il clôt la rédaction de son carnet. Cette contribution s’est faite par l’intermédiaire de Mme Monnot, une amie de la famille qui a souhaité filmer le témoignage d’Hélène et Bernard Penet sur Claude Cordier pendant la première et seconde guerre mondiale. Dans ce film, Mme Penet évoque les souvenirs racontés par son père sur sa guerre. Elle raconte que son père avait gardé un très bon souvenir des fermiers allemands chez qui il travaillait et n’avait pas de haine contre l’Allemagne, qu’il avait connu des périodes très dures avant d’être dans cette ferme. Mais en général, il parlait peu de cette période de sa vie. Elle évoque le fait que son père soit parti alors qu’elle n’avait que 2 ans, à son retour elle était âgée de 7 ans et dit ce qu’elle a ressenti alors : « C’est un inconnu qui arrive ». Elle fait le parallèle avec son fils et son mari, prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, parti alors que son fils, Bernard n’avait que 18 mois, pour ne revenir que 5 ans plus tard. Elle se rappelle qu’à son retour, son père ayant connu le fonctionnement d’une grande ferme mécanisée en Allemagne, souhaitait que son père en fasse de même sur son exploitation. Mme Penet se souvient « d’un homme qui allait de l’avant ». Claude Cordier sera Maire de la commune de Sennecé-les-Mâcon dans les années 1920 et à ce titre sa fille conserve tous les discours réalisés lors des commémorations du 11 novembre. Claude Cordier avait deux frères dont un est mort à Verdun. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles || extrait du carnet de guerre de Claude Cordier à la date du 29 août 1914, le régiment est fait prisonnier || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons || Claude Cordier || Guerre mondiale (1914-1918) || Diary || || extrait du carnet de guerre de Claude Cordier relatif au refus de 75 prisonniers de descendre dans la mine à Dorsfeld le 19 septembre 1915. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles || Diary || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons || Claude Cordier || Guerre mondiale (1914-1918) || Prisonniers de guerre -- 1900-1945 || || Remembrance || Diary || Claude Cordier || Guerre mondiale (1914-1918) || Photo de Claude Cordier avec son père et son frère devant la tombe du frère cadet. || || carte-lettre de Claude Cordier envoyé à sa femme Jeanne lors de sa captivité. (10 septembre 1918) || Claude Cordier || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) || Prisonniers de guerre -- 1900-1945 || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons
Poilu fait prisonnier
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carnet scanné et transformé en un fichier PDF || Récit d'un Poilu les premiers jours de sa captivité par les oches le 10 octobre 1917. Ce Poilu est mon beau-père J'ai retrouvé son carnet au décès de ma belle-mère vers 1980.
FRAD071-037 Claude EPINAT | à la tambouille
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Récit de Pierre Kotewicz, pour ses arrière grands-parents Claude ou Claudius EPINAT, né autour de 1898 (lieu et dates précise inconnus)et son épouse Henriette, née en 1901 (lieu inconnu). Claudius EPINAT a été boucher place Saint-Louis à Mâcon (Saône-et-Loire). La boucherie a été reprise par son fils Raymond, qui a pu ouvrir un second magasin à Pont-de-Vaux (Ain) et faisait également des tournées dans les villages. || Photographie d'un groupe de cuisiniers, Claudius Epinat est l'homme assis à gauche avec une cigarette (sans lieu ni date). Photographie dans la cour d'un hôpital, soldats blessés à l’œil, médecins, infirmières et religieuses (sans lieu ni date). Affichette imprimée : La Roche Vineuse (Saône-et-Loire), hommage aux morts