Maxime Hébert est papetier quand il est mobilisé dans le 146ème régiment d'infanterie. Puis, dans le 39ème régiment, le 25 Aout 1914, il a été fait prisonnier à Lobbés. Il ne sera rapatrié qu'en 1919. Maurice Mulot est employé de commerce et est affecté dans le 21ème régiment de chasseur à pied. Il disparait le 19 juin 1915. On ne constatera son décès que le 15 juin 1918. Mort pour la France || livret militaire, photographies, fascicule de mobilisation, avis de décès de Maurice Mulot.

Plan détaillé des tranchées et boyaux où un soldat français a été fait prisonnier, en juillet 1917. On peut lire notamment tranchée du colonel Rothé.

Récit de Pierre PERRIN sur son grand-père Claude Marie PEPIN, natif de Sainte-Croix (Saône-et-Loire). Âgé de 20 ans en 1914, Claude PEPIN est incorporé au 44ème régiment d’infanterie le 19 décembre 1914. Simple soldat, Claude PEPIN est fait prisonnier à Verdun le 26 février 1916 puis est transféré en Allemagne, semble-t-il en Westphalie au camp de Friedrichsfeld (mars-avril 1916), au camp de Münster et à Horstermark (novembre 1916-février 1917). Rapatrié en France le 20 décembre 1918, il est démobilisé le 9 septembre 1919. Lors de sa captivité, Claude PEPIN a tenu un cahier intitulé « Souvenir de captivité » qu’il a pu rapporter avec lui. Ce cahier comporte principalement des textes de chansons chantées au 44ème régiment d’infanterie et des compositions originales de prisonniers de guerre et, en de rares endroits, des annotations sur les conditions de vie des prisonniers de guerre.