FRBMBO-048 Histoire de Pierre Lataste
Recueil chronologique des 75 correspondances adressées par le Caporal Lataste à ses proches depuis son ordre de mobilisation jusqu'au 6 novembre 1914.
Le texte est émaillé de relevés topographiques.
Né à Cadillac (Gironde),le caporal Pierre Lataste, séminariste et petit neveu du Père dominicain fondateur de l'Ordre de Béthanie, a connu les avantages d'une éducation raffinée dans un milieu bourgeois. Elevé par une nurse allemande qui lui a appris la langue germanique, il a servi d'interprète pendant sa courte campagne menée sur le Front de l'Aisne. Il a été tué à l'ennemi le 30 décembre 1914 au cours d' un assaut où il a fait preuve d'une grande vaillance, d'après le témoignage de son capitaine qui le dépeint comme une belle âme, un coeur vaillant, n'ayant jamais cessé d'être un modèle d'entrain et de belle humeur pour ses camarades.
La correspondance à sa famille, soigneusement retranscrite par sa soeur dans un cahier d'écolier, est un beau témoignage nuancé sur la réalité de la guerre et la dureté de la vie dans les tranchées où le jeune caporal déplore régulièrement la saleté, l'absence d'hygiène, le froid. La foi chevillée au corps, il ne cessait de rendre grâce à Dieu pour l'avoir protégé et de proclamer sa confiance en la victoire. Il désignait les combattants ennemis du terme familier d'Alboches.
CONTRIBUTOR
Madame Jean-Marie Lataste
DATE
- 1914-12-30
LANGUAGE
fra
ITEMS
10
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Les quatre cartes postales présentées ont été ramenées par Pierre Joseph Verdié du camp de prisonniers de Königsbrück (Saxe). 1-Carte postale photographique avec portrait en pied de Pierre Joseph Verdié (à droite). Au gauche, se tient à ses côtés, le jeune fils du commerçant horloger qui habitait dans la même rue à Paris (rue Hamelin) et qu'il a retrouvé par hasard en captivité. 2-Carte postale photographique où l'on voit les prisonniers de guerre de Königsbrück en train de faire du sport (course à pied). 3-Carte postale avec image d'après une gravure sur bois en noir, intitulée en français : Paraît que, mais dont le verso porte la mention imprimée du camp de Königsbrück. 4-Carte postale avec image d'après une illustration signée de P. Varenne et gravée par Hena, intitulée : Tourisme !. Le verso porte également la mention imprimée du camp de Königsbrück. || Les documents apportés par Monsieur Gérard Chevrier sont relatifs à son grand-père maternel, Pierre Joseph Verdié. Ce dernier vivait à Paris avant le début du conflit. Pierre Joseph Verdié a été mobilisé sur le front occidental jusqu'en 1916. Il a alors été fait prisonnier au lieu-dit du Bois de Malancourt, à proximité d'Esnes-en-Argonne et de Chattancourt, dans la Meuse. Prisonnier de guerre pendant 33 mois, il a été envoyé en captivité dans le camp de Königsbrück, dans la Saxe, au nord de Dresde. || || Königsbrück || Deutsch || Carte postale d'après gravure intitulée Tourisme ! (verso) || Postcard || Back || || Portrait photographique de Pierre Jospeh Verdié prisonnier à Königsbruck, en compagnie du fils d'un voisin parisien, lui aussi prisonnier. || Pierre Joseph Verdié || Carte postale photographique de Pierre Joseph Verdié (recto) || Postcard || Front || || Back || Carte postale photographique de Pierre Joseph Verdié (verso) || || Photographie d'un groupe de prisonniers de guerre au camp de Königsbrück qui pratiquent la course à pied. || Postcard || Carte postale photographique de prisonniers à Königsbrück (recto) || Königsbrück || Prisonniers de guerre || Front || || Back || Königsbrück || Carte postale photographique de prisonniers à Königsbrück (verso) || || Front || Königsbrück || Carte postale d'après une gravure sur bois figurant un groupe de quatre hommes (prisonniers ?) qui discutent discrètement, de nuit (une lune souriante apparaît dans le ciel), devant un baraquement et un bosquet d'arbres. L'un des hommes tient un canard ou une oie par le cou derrière son dos. || Carte postale d'après gravure intitulée parait que... (recto) || Postcard || || Back || Postcard || Carte postale d'après gravure intitulée parait que... (verso) || Deutsch || || Carte postale d'après gravure intitulée Tourisme ! (recto) || Front || Carte postale d'après une gravure sur bois de P. Varenne, gravée par Hena et intitulée Tourisme ! représentant un soldat souriant portant une casquette, marchant d'un bon pas, supportant un lourd paquetage sur le dos, et un autre marqué P.L.M. à la main gauche, et enfin muni d'une guitare dans la main droite. || Postcard || Königsbrück
FRAD078- 048 Horreur de la guerre | histoire de mon grand- père paternel | Pierre GUEULLETTE
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Journal intime manuscrit. Il y explique, objectivement ce qui se passe, mais aussi toutes ses émotions. Cahier, reliure en tissu, cuir. Trois pages spécifiques. Passage choisi : dimanche 13 septembre 1914 : la 1ère découverte d’un champ de bataille. Décrit les chevaux morts, et le premier cadavre qu’il voit. Un cadavre qui fait partie du 76ème régiment, ce qui lui fait très peur, car c’est le régiment de son frère. || On a vendu la maison de mes parents et grands parents, lors du décès de mes parents. J’ai retrouvé ces papiers dans le grenier, où mon grand père avait tout entreposé. J’ai connu mon grand père, mais j’étais trop petite pour parler de la guerre avec lui ; je pense aussi qu’il ne voulait pas en parler, qu’il avait une grande pudeur, une grande souffrance aussi. Même avec mon père (son fils), il n’en parlait pas. Ma grand mère quant à elle était infirmière, à l’hôpital d’Auxerre. Je ne sais pas si elle a fait des études d’infirmière ; mais elle était de bonne volonté, et je pense qu’après un appel à contribution, elle a été formée par un médecin, pour pallier l’urgence. Elle a même été décorée, pour action civile, ou quelquechose comme ça ! Aujourd'hui, je suis maitresse d'école. Je lis certains passages de ce Journal de guerre à mes élèves de CM2. Ils ressentent mon émotion, et pour eux, l'histoire devient vraiment vivante. Ils réalisent que c’est mon grand père. Pour moi, c’est extraordinaire de pouvoir transmettre ça. C’est le plus important. || || Cahier, reliure en tissu, cuir. Trois pages spécifiques. Passage choisi : dimanche 13 septembre 1914 : la 1ère découverte d’un champ de bataille. Décrit les chevaux morts, et le premier cadavre qu’il voit. Un cadavre qui fait partie du 76ème régiment, ce qui lui fait très peur, car c’est le régiment de son frère. || Pierre Gueullette || Trench Life || Diary || les horreurs de la guerre || || Menu du 1er juin 1916, orné de dessins à l'aquarelle. || Drawing || Pierre Gueullette
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Il s'agit de deux documents (1 carte postale et 1 enveloppe), troués par une balle d'un allemand. Ce courrier était dans la poche de la capotte d'un soldat français, Benjamin BENOIS, avec d'autres documents, tous troués. Ces documents lui ont sauvé la vie. Benjamin Benois écrit sur la carte postale à sa femme et lui raconte cette anecdote : comment, le 7 septembre 1914, il a eu la vie sauve grâce à ces documents entassés sur lui. La carte est datée du 15 octobre 1914. Le contributaire Corinne Celdran, est l'arrière petite fille de Benjamin Benois (côté maternel). Elle n'a pas connu cet arrière-grand-père. En revanche, elle en a entendu parler par sa grand-mère Yvette Germain et par sa tante Gisèle Pommier, deux des filles de Benjamin Benois. C'était un homme bon, doux, très discret sur la guerre mais joyeux malgré tout. Deux documents photographiques joints à cette carte postale, permettent de reconnaitre sur l'une, Benjamin Benois (photo de groupe avec son régiment); sur l'autre la femme de Benjamin Benois à laquelle est adressée la carte postale. Il s'agit de Irma Antoinette Benois, née Thomazau, mariée le 11 juillet 1910 à Saintes à Benjamin Benois. Aux côtés de Mme Benois, se tient la gosse dont il est question dans le récit de Benjamin Benois. C'est la première fille du couple, Madeleine Benois, née le 4 août 1912. || 1 carte postale trouée par une balle allemande, le 7 septembre 1914 et écrite le 15 octobre 1914 par Benjamin Benois à l'attention de sa femme 1 enveloppe trouée par la même balle, à la même date le 7 septembre 1914 2 photographie : Benjamin Benois avec son régiment; Mme Benois et sa fille Madeleine.