Correspondance || || Correspondance || Back || || Front || Correspondance || || Genève || Front || Official document || Prisonnier de guerre || 46.1983922,6.142296100000067 || || Back || Prisonnier de guerre || Document administratif, format carte postale. Informe mes arrières- grands parents de la capture de Clément Célestin Auguste Drapeau. Il signale aussi les modalités de correspondance.

Léon Reilhac est né le 22 juin 1885 à Châteauneuf-la-Forêt. Il effectue son service militaire en 1906, dans le 63ème régiment d'infanterie (numéro matricule 1483). Il est rappelé à l'activité le 4 août 1914 et est réincorporé au 63ème régiment d'infanterie. Le 28 août 1914, il est blessé par balle à la tête, à Rocquigny dans le Pas-ce-Calais. Le même jour, il est porté disparu : Léon Reilhac est fait prisonnier le même jour par les allemands et est envoyé au camp de Friedrichsfeld (Rhénanie du Nord, non loin de Cologne). Il rentre en France le 1er décembre 1918. De ses blessures à la tête, il gardera de lourdes séquelles lui donnant une pension d'invalidité permanente. || 2 photographies/cartes postales de Léon Reilhac à sa cousine Eugénie, épouse de Charles Castenot.

- une carte avec quelques mots pour rassurer sa famille, jetée du wagon et récupérée puis envoyée à sa femme - une photographie de Léon Gaston Tourneur en prisonnier à Langensalza - une lettre de Suisse décrivant les mauvais traitements dans le camp de prisonnier allemand envoyé à son oncle - un document officiel du comité international de la Croix-Rouge donnant des nouvelles de Léon Gaston Tourneur prisonnier - une affiche de Lausanne || Léon Gaston Tourneur (1883-1969), soldat parti en août 1914 au 289e RI de réserve. Il a combattu à Soissons et a été fait prisonnier le 12 janvier 1915 au moment des combats à Crouilly (Aisne). Il a été envoyé en Allemagne au camp de prisonniers de Langensalza. Il tombe malade et attrape le typhus mais il résiste à l'épidémie. En juin 1915, il est transféré dans un camp à Göttingen jusqu'au 21 janvier 1917 puis vers un autre camp allemand. Il s'est porté volontaire pour un commando de culture à Dillisch ( 10 prisonniers répartis dans les fermes allemandes pour des travaux agricoles). Il passe en juillet 1918 au camp de Morgins en Suisse. De Suisse, il retourne en France le 26 novembre 1918. Les documents sur sa vie de prisonnier ont été conservés dans la famille jusqu'à aujourd'hui(les grands-parents puis transmis à la mère puis transmis à la petite-fille).