FRAD078-0129-Arme achetée aux puces
Fusil et baïonnette (suite)
CONTRIBUTOR
Philippe Buteau
DATE
1893
LANGUAGE
fra
ITEMS
5
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Aux puces de Saint-Ouen
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Frati in arme
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FRAD078-0107-Un instructeur aux Etats-Unis
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5 photos noir en blanc. || Mon grand-père, Marcel Bugaud, est né le 6 janvier 1889 à Paris (XVIIIe). Il est déclaré bon pour le service armé au printemps 1911. Il avait passé le conseil de révision en 1910, où il avait alors été ajourné. Il fait deux ans de service militaire, d’abord dans le 132ème de ligne, à Verdun, jusqu'en octobre 1911. En janvier 1912, il est passé caporal ; il a alors suivi le peloton de préparation des O.R. à Reims. Fin avril 1911, il est nommé sous-lieutenant et affecté au 43ème régiment d’infanterie, à Lille, où il reste jusqu’en novembre 1913. C'est la fin de son service militaire. Il rejoint son régiment lors de la mobilisation, et est envoyé sur le front en février 1915. Il a été au moins jusqu’en septembre 1916 dans la Somme, puis il a été envoyé au Chemin des Dames où il est blessé en avril 1917 : il a attrapé à la main une grenade qui menaçait d’exploser sur son peloton, et il eut des doigts arrachés. Il est renvoyé sur le front en octobre 1917, dans les Flandres. En juin 1918, il part de Bordeaux pour les USA comme instructeur des officiers américains. Il y reste jusqu’en janvier 1919, moment de sa démobilisation. Mon arrière grand-père était boulanger dans le civil. Il est monté à Paris à la fin du XIXème, et il a travaillé dans plusieurs boulangeries avant d’acquérir sa boutique. Il avait un esprit très inventif, et de boulanger il est devenu fabricant de pétrin mécanique. Ses deux fils (Marcel, et son petit frère Charles), travaillaient avec lui, non loin de Meaux (77), à Saint- Germain sur Morin : mon grand-père comme commercial et son frère comme ingénieur technique (les deux ont été blessés pendant la guerre, mais en sont revenus !). Aux Etats-Unis mon grand-père a découvert une nouvelle dimension industrielle, une ouverture vers un autre monde. A son retour, il a essayé d’introduire des méthodes américaines. J’ai retrouvé ces photos dans les affaires de ma grand-mère, Raymonde Conche. Je l'ai connue mais elle parlait peu de cette période. Elle s’était mariée en 1917 lors d’une permission de mon grand-père. Ce dont elle parlait vraiment c’est de la naissance de mon oncle, en mai 1918, sous les bombardements dans le XIIIème arrondissement de Paris, rue Bobillot. Mon grand-père parlait beaucoup de la guerre et des tranchées. Il lui manquait des doigts et donc cela intriguait et on lui posait des questions ! A l’inverse, mon autre grand-père, qui avait été grièvement blessé au front, n’en parlait jamais.