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FRAM34200-SETE-037 Armand | Jean | Joseph CAMO | Adjudant téléphoniste

Armand, Jean, Joseph CAMO est né le 11 juin 1892 à Céret (Pyrénées Orientales) et décédé le 03 décembre 1951 à Cerbère (Pyrénées Orientales). Soldat au 96ème Régiment d'Infanterie, il devient Adjudant téléphoniste et accomplira les 4 années de guerre. Il sera blessé à la jambe par un éclat d'obus. Le 3 septembre 1917, il obtient une citation à l'ordre de la nation. Armand CAMO était adjudant lorsque l'un des soldats sous ses ordres a été désigné par tirage au sort pour être « fusillé » pour l'exemple. Il a essayé de le défendre devant le Conseil de guerre, mais n'a pas pu le sauver. Il l'a accompagné jusqu'au bout et le jour de l'exécution ce garçon pleurait comme un enfant. Il gardera toute sa vie le souvenir de ce jeune alsacien fusillé qui s'était engagé à l'âge de 17 ans parcequ'il voulait reconquérir sa terre maternelle, sa patrie, l'Alsace ... Sa fille, Armande, sait que le souvenir de cette exécution a empoisonné la vie de son père. Revenu de la guerre avec des blessures physiques et morales, il était en lutte constante contre l'injustice et l'absurdité de la guerre. Il est mort jeune à l'âge de 59 ans, en partie à cause de ces souffrances endurées. La contributrice n'a jamais entendu son père évoquer ses souvenirs de guerre mais il a voulu revoir les lieux et a amenées son épouse et sa fille à Verdun et aux alentours. C'est ainsi qu'Armande a pu voir, à travers des sortes de hublots, l'entassement des os dans l'Ossuaire de Douaumont, et la fameuse ranchée des baïonnettes au chemin des Dames. Les soldats y ont été ensevelis vivants, lors d'un bombardement, seuls dépassaient les bouts des baïonnettes. Elle avait 12 ans et c'est la seule fois où son père a évoqué ces faits devant elle. Armand CAMO a exerçé le métier d'expert comptable au Boulou où il se marie et où naîtra sa première fille Armande, le 10 septembre 1922. Il travaille ensuite à Limoux pour la société « La Blanquette de Limoux », il devra ensuite laisser ce poste important pour amener sa fille atteinte d'une coqueluche vivre à Cerbère. il y exercera son métier de comptable pour des transitaires.
Portraits d'Armand CAMO Cartes postales de copains Article de presse pour la réhabilitation collective des Fusillés pour l'exemple

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CONTRIBUTOR

MAILLET Armande

DATE

1914 - 1918

LANGUAGE

fra

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1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/3ee9485ea13f9b731a789a7b83002212

Date

1914
1918

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1918

Language

mul

Agent

Armand | Jean | Joseph CAMO | europeana19141918:agent/31470e97d27f642e5755a6d36f452e6c
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Created

2019-09-11T08:46:14.115Z
2020-02-25T08:57:13.332Z
2014-06-23 15:20:39 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_16474

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FRAM34200-SETE-037 Arthur Louis Elisé MAILLET

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Photographies de famille Photographie d'Arthur (A gauche avec un casque). Lettre d'Arthur à son frère Achille Marius. Carte lettre de son épouse Angeline signée Dédée et Line (Andrée, leur fillette) || Arthur Louis Elisé MAILLET est le frère du beau-père de la contributrice. Il est né à Lodève (Hérault) le 19 novembre 1883. Au moment de la déclaration de guerre, il est marié à Angeline née ZUCCHINETTI et père d'une fillette prénommée Andrée. La famille réside en Suisse où il exerce le métier de Cuisinier. Il est incorporé le 5 août 1914 au 121ème régiment d'Infanterie en tant qu'infirmier et meurt à l'âge de 35 ans des suites de blessures de guerre le 26 juin 1918 à Troesnes (Aisne) dans la région de la Ferté-Milon. Son décès sera transcrit le 8 février 1919. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Lodève réalisé par le sculpteur Dardé.

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FRAM34200-SETE-013 Jean DUMAS | Médecin

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C'est au décès de ses parents que le contributeur Bernard Dumas a récupéré de nombreuses photos de famille comprenant des autochromes et des photographies stéréoscopiques de la guerre de 14-18. Sa sœur a récupéré essentiellement des photos sur papier qu’elle a scannées. Au départ, ces photographies étaient quasiment toutes des négatifs sur plaque de verre. Ces photos représentent Jean DUMAS, père du contributeur ainsi que Charles DUMAS, son frère, mort au combat et dont l'histoire est raconté dans un dossier distinct. Une autre partie des photographies représentent des champs de bataille, des ruines d'églises, de villages et des copains de régiment dans les tranchées ou à l'arrière. Jean DUMAS est né le 20 septembre 1893 à Lédignan (Gard) et décédé le 15 décembre 1976 au Mans (Sarthe). Il a fait ses études de médecine à Paris, il a ensuite été interne dans les hôpitaux de Paris. Le contributeur pense qu'il a obtenu son diplôme juste avant son incorporation, ce qui explique son ascencion rapide dans la hiérarchie militaire. Il effectuera les 4 années de guerre dans le Service de Santé du 166e Régiment d'Infanterie. Passionné par la photographie, c'est à lui que l'on doit un grand nombre de ces précieux clichés. Sur le dos des photos, il écrivait ses commentaires et l’endroit où elles avaient été prises et les envoyait à sa famille à Lédignan (dans le Gard) ou à Bourg-la-Reine (78). Certaines devaient être fournies par l’armée (Exemple : Le faux arbre blindé pour l’observation des lignes allemandes). Mais comment les tirait-il sur papier ? Peut-être, ses fonctions de médecin lui ouvraient l'accès au service photographique de l’armée ?. Les photographies stéréoscopiques ont bien été prises par Jean DUMAS car le contributeur conserve toujours l’appareil de prise de vue et les négatifs vierges dans leurs enveloppes métalliques. Bernard Dumas se souvient de son père : Il a dû commencer la guerre comme infirmier, puis comme médecin. Je ne connais pas son grade, mais de le voir sur un cheval indique qu’il devait être sans doute lieutenant. Je sais qu’il détestait être à cheval, il me l’a souvent dit . Par contre, il parlait très peu de la guerre. Je sais qu’il a été fait prisonnier, qu’il était dans un camp avec des Russes, qu’il a été échangé et qu’il est retourné au front. Il était plus disert sur le petit renard qu’il avait trouvé errant et qu’il avait apprivoisé. On le voit sur plusieurs photos. Par contre, il ne m’a jamais parlé du chien. Il m’a raconté aussi qu’il dormait un jour dans une tranchée et qu’il s’était réveillé en ayant très chaud au cou. C’était un rat qui s’était lové autour de son cou... Au dos d’une photo, il a écrit à sa famille «lavez-vous les mains car les rats sont passés dessus.» || Reportages photographiques : Portraits de Jean DUMAS et photos de groupe, Service de Santé, Jean Dumas et son renard apprivoisé, Bâtiments en ruine, Champs de bataille et tranchées. Différents lieux représentés dans les reportages photographiques : En Meurthe et Moselle (Région Lorraine): Les communes de : Armaucourt, Arraye et Han, Bénaménil, Chanteheux, Leyr, Raucourt, Vého. Les lieux-dits : Le Mont-Saint-Jean, colline située sur la commune de Jeandelaincourt ; la Forêt « Les Remabois », forêt proche du village de Leintrey ; La Colline Mont Toulon, proche du village de Sivry ; Le Moulin de Chambille, Commune d'Arraye et Han. En Moselle (Région Lorraine) : Ajoncourt Dans la Somme (Région Picardie) : Bourquemaison

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