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Feldbrief von Otto Gronau

In den Unterlagen meines verstorbenen Vaters Friedrich Gronau findet sich ein Brief seines älteren Bruders Otto, der über eine Schlacht des 1. Weltkrieges berichtete, vermutlich die Frühjahrsschlacht bei La-Bassée (09.05. -23.07.1915). Warum dieser Brief - neben nur zwei Fotos aus der Kindheit und Jugend meines Vaters - die Verluste des 2. Weltkrieges überdauert hat, kann ich nicht sagen. Otto Gronau ist der älteste Sohn von Ludwig Gronau und Selma, geb. Liehr, vermutlich 1895 geboren. Friedrich (Fritz) folgte 1897; der Vater starb bereits 1902, eine jüngere Schwester 1903. Das erste Foto zeigt die Mutter mit ihren beiden Söhnen, vermutlich um 1910, das zweite Foto zeigt Fritz als jungen Soldat vor seiner Verwundung. Otto fiel am 07.07.1917 in den Kämpfen östlich von Cerny und ist auf dem Soldatenfriedhof Cerny-en-Laonnois begraben (drittes Foto). Fritz erhielt vermutlich Anfang 1918 durch einen Granatsplitter eine schwere Kopfverletzung und wurde anschließend zur Offiziersausbildung nach Liebau geschickt, wo er das Kriegsende erlebte.
Fotos 1-5: Brief Otto Gronaus & Transkription des Briefes; Foto 6: Selma Gronau mit den Söhnen Otto (stehend) und Fiedrich; Foto 7: Friedrich Gronau, vermutlich 1916 oder 1917; Foto 8: Grab Otto Gronaus

Feldbrief mit Fotos und Transkription
50.539237,2.810181000000057
Feldbrief

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CONTRIBUTOR

Bärbel Dahlhaus

DATE

1915 - 1915-05

LANGUAGE

deu

ITEMS

7

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

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METADATA

Creator

Otto Gronau

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/5c6d7392347306fd4f8911eb927fa3a0

Date

1915-05
1915

Type

Story

Language

deu
Deutsch

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1915

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1915-05

End

1915

Language

mul

Agent

Bärbel Dahlhaus | europeana19141918:agent/5c6d7392347306fd4f8911eb927fa3a0
Otto Gronau | europeana19141918:agent/dfa88118b79ef0eafe16d08a61e2c060

Created

2019-09-11T08:05:52.883Z
2020-02-25T07:59:46.841Z
2020-02-25T07:59:46.842Z
2014-04-21 15:17:55 UTC
1915-05-19
2014-04-21 15:25:55 UTC
2014-04-21 15:29:18 UTC
2014-04-21 15:29:31 UTC
2014-04-21 15:29:44 UTC
2014-04-21 15:29:56 UTC
2014-05-13 13:33:09 UTC
2014-05-13 13:36:12 UTC
2014-05-13 13:36:13 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_15163

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Feldbrief von Paul zu Augustine Bourgeois

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Der Brief wurde von Paul Bourgeois zu seiner Frau Augustine geschickt. Paul Bourgeois war ein französischer Winzer aus Cerdon, ein kleiner Weindorf in Ain (Frankreich). Der Text des Briefes lautet : Le 8 mai 1917 Ma très chérie Comme j’aime a recevoir de ces longues lettres, que tu l’écris le soir, dans la tranquillité de notre intérieur et ou toute ta pensée vient vers moi. Il me semble lorsque je lis tous tes mots que je suis avec toi et que nous causons comme si l’on ne s’était jamais quitté. Quand reviendra-t-elle cette tranquillité le jour ou l’on pourra se dire, enfin c’est fini, ou l’on ne discutera plus sur l’heure ou l’on part, ou l’on va, ce que l’on va faire. Véritable vie de bête humaine, pauvre et infime rouage d’une machine colossale qui marche encore sans savoir comment. Nous sommes encore dans la grotte, hier nous nous attendions à monter en ligne, mais je crois que c’est pour aujourd’hui, nous pensons retourner au même endroit que nous avons pris la dernière fois. Mais cela, c’est comme toujours l’on dit et l’on ne sait pas. C’est vrai que nous avons un bataillon en ligne depuis deux jours. Je joins a lettre une carte postale d’un prisonnier d’il y a quatre jours. Tu verras qu’eux aussi sont bien jeunes comme chez nous. Je n’ai pas encore reçu le saucisson. Peut être a tu mis l’adresse comme sur le tabac. Fais y bien attention car tu vois ce que ça crée d’inconvénients et même que ça peut se perdre. Quant à ta voisine tu sais ce que je l’ai dit a son sujet et aussi je ne veux pas y revenir. La Grosse a été bien éprouvée, surtout chez elle ou ses deux garçons travaillaient et lorsque l’on y pense bien. N’y a-t-il pas de quoi décourager les plus courageux et faire perdre confiance au plus convaincu. Et d’après les journaux, demande un peu à Marie qui je crois le reçois, demande lui, le journal du 7 mai ou du 6. Tu verras l’article de Ch. Humbert sur la main d’œuvre agricole ou il dit que nous sommes menacés de la famine et que on ne l’a pas plus écouté, lorsqu’ils demandaient des agriculteurs il y a plus d’un an, que lorsqu’il réclamait des canons et des munitions. Bref, j’en ai assez et tu ne me trouveras plus avec la belle confiance que j’avais à ma dernière permission. Je suis quand même convaincu que nous les aurons mais encore avec combien de sacrifices. Tu me dis que le beau temps est revenu tant mieux ici nous avons de nouveau la pluie depuis hier au soir et la boue commence à coller après les souliers. On va encore bien s’arranger dans les tranchées. Le grand-père fera bien de laisser les vignes à piocher, si il ne va pas mieux et avec un bon binage ça vaudra autant car a ce moment la il ira peut être mieux et Marie Louise sera complètement rétablie. Je n’écris pas la grand-mère parce que comme tu le dis elle ne doit pas tarder à aller vous trouver et le temps doit commencer à lui durer toute seule a Lyon. Et notre Maly sera bien contente de revoir sa grand-mère. J’écrirai un de ces jours à Rosalie. Mais en attendant dis-lui bien des choses de ma part et que je participe a sa douleur. Tu diras a Pierre que je suis content de lui parce qu’il aide bien à son grand-père. Ce que tu me dis de la mère Henrion ne m’étonne pas, car il y a longtemps qu’elle fait le métier et une bonne leçon lui aurait fait du bien. Bons baisers au tout petit Duduce, à Maly et à Pierre ainsi qu’au grand-père et toi, ma toute jolie, reçois de ton Paul ses meilleures caresses. Paul Vergleiche auch / Also compare: http://www.europeana1914-1918.eu/de/admin/contributions/search?utf8=%E2%9C%93&q=Paul+Bourgeois

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Feldbrief von Paul zu Augustine Bourgeois

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Der Brief wurde von Paul Bourgeois zu seiner Frau Augustine geschickt. Paul Bourgeois war ein französischer Winzer aus Cerdon, ein kleiner Weindorf in Ain (Frankreich). Der Text des Briefes lautet : Le 11 octobre 1915 Ma chère petite J’ai reçu hier 10 ta lettre et comme je n’avais reçu de roi qu’une carte j’en ai été très content. Je l’ai reçu dans un endroit que tu ne croirais jamais. J’étais au petit poste avec six hommes de mon escouade en face de ces messieurs les boches. Ils étaient a vingt mètres de nous dans un petit poste aussi le soir ils d’approchent à la faveur de la nuit et vlan dans le poste à coup de grenades, j’en ai reçu la première sur le pied elle n’a fait que me couper mon lacet de soulier. J’ai eu un homme de tué et quatre de blessés. Encore une fois je l’ai échappé belle. Le soir les Allemands avaient tenté une attaque et ont été repoussés avec lourdes pertes c’était magnifique car du poste ou j’étais sur un crassier de mine de charbon. J’ai vu les Allemands sortir et se faire démolir par les 75 et les mitrailleuses et les poilus qui étaient dans les tranchées. Nous autres nous n’avons reçus que quelques balles qui n’on fait que de nous effleurer. Je t’écris ces quelques mots au repos car après ces péripéties nous l’avons bien gagné. Nous sommes dans un pays de mineurs un village ou il y a beaucoup de cités ouvrières et logés chez l’habitant. Tous ces mineurs sont très chics et l’on voit que l’on est mieux reçu chez eux que dans une population bourgeoise. Je suis très content que vous ayez fini de vendanger et que la quantité si elle est inférieure est bonne j’espère que bientôt j’irai gouter ce vin nouveau et m’en mettre un peu pour quelque temps. Tu me dis aussi que Lipette et Jacquard sont partis au front. Ce n’est pas trop tôt et ils verront ce que c’est aussi aux zouaves. Car ce sont eux qui nous ont relevés et le poste ou j’étais et que j’ai laissé aux zouaves. Ces derniers ont été dans le même cas que moi. Ils en ont eu 3 de blessés et un de tué. Berardet aussi est venu faire la relève avec son bataillon je lui envoie une carte aujourd’hui. J’ai vu comme tu le dis que le général Marchand a été blessé. J’ai su aussi que le Capitaine qui nous commandait à la Valbonne, ainsi que le sergent Laloi qui commandait mon peloton avaient été tué ainsi que mon camarade le comte de la Tour d’Auvergne dont je t’avais parlé. Tous ont été tué dans l’Argonne et tu vois par là que de partir avant les autres ne t’attirent pas plus de misères. Tu diras à Chambellan que ces jours que nous sommes au repos je penserai à sa bague ainsi qu’a celle de Rose et celles des petits. Je ne t’en mets pas plus long pour aujourd’hui car le vaguemestre va ramasser les lettres et je termine en te chargeant d’embrasser tous le monde pour moi. Toi, ma chérie c’est sur tes lèvres que j’appuie les miennes dans le meilleur des baisers. Paul P.S. : Tu me diras l’adresse de Lipette. P.P.S. : Les crassiers de charbons sont des tas de débris de terre de la mine qui forment de petites montagnes.

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Gehstock von Otto Kruse

6 Items

Otto Kruse war ein Hamburger Kaufmann und diente im Heer im Rang eines Hauptmanns. Im Frühjahr 1918 fiel Kruse im Alter von 27 Jahren als Kompanieführer bei den Gefechten in Verdun. Im Sommer 1916 hat er den Gehstock aus französischem Rosenholz eigenhändig angefertigt. Darauf befinden sich drei Plaketten aus Ratzeburg, Hamburg und Eutin, wo Otto Kruse als Verletzter zur Kur gewesen ist, sowie die Aufschrift O. Kruse. Verdun 1916. Der Stockgriff hat die Form eines Vogelkopfes. || || Imperial Forces || Other || Women || || Imperial Forces || Women || Other || || Women || Other || Imperial Forces || || Other || Imperial Forces || Women || || Imperial Forces || Other || Women || || Other || Women || Imperial Forces

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