FRAD048_008 Deux familles dans la guerre
Les documents remis concernent deux familles, les Gaillard de Mende qui tiennent le Café de la Caille et les Vincent épiciers à Ispagnac. On a relevé les lettres de :
- Adrien Vincent, né le 19 octobre 1894 à Ispagnac, caporal au 156e RI, mort suite à des blessures de guerre le 26 octobre 1918.
- Gaston Vincent, né le 2 décembre 1896 à Ispagnac, soldat de 2e classe, tué le 1er août 1917 à Vacherainville dans la Meuse.
- Jules Gaillard, sergent fourrier au 35e RI.
Eastern Front
Letter
Le petit Louis à son oncle Adrien Vincent
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Carte postale propagandiste
Front
Propaganda
CONTRIBUTOR
Patrick GAILLARD
DATE
-
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD068_053 Deux cheminots dans la guerre
4 Items
Un brassard, une photo, un carnet de santé et un livret individuel d'homme de troupe || Les documents ont appartenu aux grands-pères du contributeur, tous deux cheminots: Paul Teyssier et Albert Bitche. Paul , soldat du 6ème Régiment d'Infanterie Coloniale (armée française), a été blessé à Verdun. || || Transport || Brassard d'Ancien Combattant SNCF d'Albert Bitche || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Memorabilia || || Paul se trouve à gauche de la photographie, au niveau de la croix. || Paul Teyssier et d'autres soldats || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Photograph || Guerre mondiale (1914-1918) || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Carnet de santé de Paul || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect sanitaire || Official document || Medical || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Official document || Guerre mondiale (1914-1918) || Livret individuel d'homme de troupe de Paul || Recruitment and Conscription
Deux frères dans la Grande Guerre
15 Items
10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. En juin 1915, c'est la bataille de l'Yser qui lui vaut une seconde blessure laquelle le tient éloigné du front pendant plusieurs mois. Mais c'est aussi l'enfer de Verdun (Fleury-sous-Douaumont, la cote 304…), en 1916-1917. Au printemps 1918, on le retrouve en Alsace (pont d'Aspach) puis dans les Flandres, au mont Kemmel, où il est à nouveau blessé, en juin, par un éclat d'obus. De retour sur le front début juillet, il finira la guerre dans la région de Laon (Ailette, La Serre). Pour les soldats les moins gravement blessés, le temps des soins devait constituer une sorte de respiration en attendant leur retour sur les champs de bataille. En effet, évacués « vers l'intérieur », ils faisaient une halte plus ou moins longue dans un hôpital pour parfaire leur remise en forme. Ainsi, c'est à Beaugency (Loiret) dans le couvent des Ursulines transformé en hôpital militaire que l'on retrouvera Henri au moins à trois reprises pour des séjours de parfois six mois. A l'image de la plupart des anciens combattants, il ne se montrait guère bavard concernant sa vie de soldat. Mais, sans doute, gardait-il en mémoire de terribles images, irracontables, comme celles que la rumeur familiale me rapporta après le décès de mon grand-père, en 1956. Est-ce en référence au métier qu'il exerçait dans la vie civile – celui de boucher – qu'il fut, dit-on, parfois commis au triste rôle de « nettoyeur de tranchées » après l'assaut? Quoi qu'il en soit, on murmurait que seul l'alcool - voire pire, avait pu lui insuffler suffisamment de courage ou d'inconscience pour mener à bien ces pénibles missions. La Dépêche du Midi consacra un court hommage à Henri lors de ses obsèques. Le journal rappela qu'il « était titulaire de la Croix de Guerre, avec sept citations, et de la Médaille Militaire. Blessé à plusieurs reprises, il avait été également gazé et diminué physiquement. » Jean Hervé SAURAT, frère cadet d'Henri, est né le 17 août 1896, également à Chalabre. À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. Là-bas, j’ai récemment découvert avec émotion une simple croix blanche marquée de son nom, perdue parmi des milliers d’autres, et qui matérialise le lieu où j’ai pu me recueillir près de cent ans après la disparition tragique de mon grand-oncle. Jean Hervé passe pour être le premier soupirant de ma grand-mère mais, ironie de l'histoire, le destin fit qu'Henri Joseph, son frère, devint finalement mon grand-père!.. || || Henri Joseph SAURAT || Henri SAURAT prêt à combattre || || Nederlands || Français || Henri Joseph SAURAT || Un peu de détente (Henri, à gauche) || || Français || Henri SAURAT (au fond, à droite) à l'Hôpital de Beaugency || || Henri SAURAT (au fond, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Henri SAURAT (au milieu, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Carte postale || Beaugency || Hôpital militaire de Beaugency || Français || || Français || Livret militaire d'Henri SAURAT || || Français || Henri SAURAT - Diplôme de médaille militaire || || Henri SAURAT - Certificat de bonne conduite || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT, en tenue (12 novembre 1916) || || Français || Acte de décès de Jean Hervé SAURAT || || Monument aux morts de CHALABRE || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT - In Memoriam || Monument aux morts de Chalabre || || Français || Tombe de Jean Hervé SAURAT || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire) || || Tombe de Jean Hervé SAURAT et la basilique ND-de-Lorette || Français || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire)
FRBMLY-49 Deux frères dans la Grande Guerre
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Lettres envoyées par les deux fils à leurs parents || Alphonse Ducret, peintre originaire du 6ème arrondissement est mobilisé au 133è régiment d'Infanterie. Il est tué à l'ennemi le 30 juillet 1916 à Maricourt dans la Somme. Il écrit régulièrement à sa sœur qui lit les lettres pour ses parents. Adolphe Pradeloux faisait partie de la famille bien qu'il ne soit pas le frère naturel d'Alphonse Ducret. Il écrivait donc à ses parents adoptifs. Il est décédé en avril 1915, d'une maladie contractée dans un camp de prisonniers en Allemagne, à Niederzivehry.