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Le vétérinaire Guichard au travail

Plaque de verre, deux photographies

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ARCHIVES DEPARTEMENTALES DES YVELINES

DATE

1915

LANGUAGE

fra

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1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Creator

europeana19141918:agent/3eca45463b84c149f32fb62a5e87cfbd

Source

UGC
Other

Contributor

europeana19141918:agent/d0f5eb69ee64d81e765c9e4b9d501cb4

Date

1915

Type

Other

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1915

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1915

End

1915

Language

mul

Agent

Louis Jean | europeana19141918:agent/3eca45463b84c149f32fb62a5e87cfbd
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DES YVELINES | europeana19141918:agent/d0f5eb69ee64d81e765c9e4b9d501cb4

Medium

Other

Created

2019-09-11T08:33:19.833Z
2020-02-25T08:38:11.623Z
2014-05-19 14:28:34 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_15603_attachments_164797

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Saint-Ouen | prisonniers boches au travail | septembre-octobre 1916.

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Front || Photographie de soldats allemands occupés à travailler à la réfection d'un chemin sous la surveillance d'un soldat français. Saint-Ouen, septembre-octobre 1916.

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Félix Guichard 14-18

2 Items

Félix Guichard, mon grand-oncle maternel, vient au monde à Marseille le 7 septembre 1893. Il est le benjamin d'une famille de trois enfants. Un frère aîné, mon grand-père et une soeur. Deux mois après ses 20 ans, en novembre 1913, il est incorporé au 75ème Régiment d'Infanterie. Le voici en 1914 dans les Vosges où, au col de Sainte Marie aux Mines et le 8 août de la même année, il prend contact avec les boches pour la première fois (écrit tel quel). En octobre 1914, il est affecté au N° 15 du régiment en campagne , il passe en l'espace d'un mois de caporal à Sergent fourrier* *le sergent fourrier est l'homme de confiance du capitaine et s'occupe de la solde, de l'approvisionnement, du couchage de la troupe. Un poste de comptable qui ne s'est pas avéré aussi tranquille qu'on le croit pendant cette grande guerre car il devait faire des kilomètres à vélo ou à pieds pour trouver des endroits où loger la troupe qui changeait constamment de cantonnement. Le 30 décembre 1914à Lihons dans la Somme, Félix est blessé à la tête par un éclat d'obus région sus orbitaire gauche (document joint). En 1915, il est détaché à la Maison Hotschkiss (fabricant de mitrailleuse) à Lyon. Le 1er juillet 1917 et par décision du Gouverneur Général de Lyon, le sergent Guichard passe au 158ème régiment d'infanterie puis fin janvier 1918 au 97ème RI à Remiremont dans les Vosges et, à dater de mars 1918,au 54ème RI dans lequel il terminera la guerre. Le 18 mars 1917, Félix apprend le décès de son père survenu à l'âge de 59 ans. Il n'était pas près de lui. Les seules lettres retrouvées et adressées à son épouse Baptistine commencent en juin 1918 et se terminent en septembre de la même année. Le 14 juillet 1918, il fait une demande pour entrer dans l'aviation, non pas pour voler comme il l'écrit, mais pour faire son métier qu'il aime : travailler le fer. Il ira faire son premier essai fin septembre au parc aéronautique de Dragonville mais aucune suite n'est donnée. Le 13 septembre 1918, Félix quitte Chacrise dans l'Aisne pour se rapprocher du front et écrit à Baptistine du fond d'une tranchée (une sape boche) : la soupe arrivait, le seul et unique repas par 24 h..la récompense, un litre de vin par jour et 1/16ème de litre de gniole, les poilus iraient n'importe où pour çà.....Je me lave la tête et les mains avec la gniole mais le vin, on dirait de l'encre ou de la peinture certains jours.... Je reste jusqu'à 36 H d'aller aux chiottes et puis je cague (patois) comme un renard....j'ai une barbe de 14 jours et suis surement le plus barbu de tous... (lettre jointe) Le 15 septembre 1918, après la bataille et toujours dans les tranchées, il écrit de nouveau à Baptistine : .... Des tanks grimpèrent le coteau où nous étions en tranchées. Ce fut l'attaque du sommet en règle. Les boches se rendaient en masse ou fuyaient en débandade. Heureusement car le bataillon ne comptait pas 150 fusils......Les poilus oubliaient qu'ils étaient à bout et d'un bond formidable tout un grand bois et un grand plateau furent nettoyés d'un coup...... Nous sommes en réserve jusqu'à ce soir à l'heure où sonnera la délivrance et le repas bien gagné........je me languis énormément car je suis dégueulasse. C'est inouï dans l'état où l'on se trouve, la vermine nous mange. Je ne me suis pas débarbouillé trois fois depuis 16 jours. Si tu voyais ma barbe, toi qui te plaignais de la trouver trop longue au bout de deux jours..... Le 27 septembre 1918, Félix est cité pour bonne conduite et bravoure sur le champ de bataille. Il obtient la croix de guerre étoile d'argent(document joint). Citation : S'est conduit d'une façon admirable au combat du 14 septembre 1918, transmettant de nombreux ordres aux vues de l'ennemi, sous de fortes rafales de mitrailleuses et d'artillerie. Sous-officier brave et consciencieux. Le 11 novembre 1918 à 8 heures du matin, le sergent Guichard remet, au commandant de la Compagnie, la dernière note de la guerre: On continuera à progresser sur toute la ligne tant qu'on ne rencontrera pas de résistance. Si on rencontre une résistance, on s'arrêtera sans attaquer. Dans tous les cas, on s'arrêtera surplace à 11 Heures (onze), heure à laquelle les hostilités sont suspendues...... Au 1er janvier 1918 Félix Guichard est nommé Sergent Major et, rengagé de six mois en six mois dans divers régiments d'infanterie, il restera dans l'armée et continuera une carrière exemplaire, notamment au Maroc mais, c'est une autre histoire. Le commandant Félix GUICHARD a dû naitre sous une bonne étoile. Après avoir fait la grande guerre, des opérations d'envergure au Maroc et eu un grave accident de voiture, il est décédé dans le petit village de Fuveau en Provence à l'âge de 90 ans. Bravo Tonton Félix et merci pour toute la richesse de souvenirs que nous a laissés. Ta petite nièce Danièle AMEGLIO

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Contrat de travail

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Front || Contrat de travail pour 24 mois à la Société commerciale africaine Congo belge 4 pages en français en date du 1er avril 1913. Il revient en novembre 1915 sans doute mobilisé

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