FRAD087_079. Le cadet des Chénieux | Gustave | est mort au combat.
Une photographie et une carte postale (correspondance).
Gustave, Jean Chénieux est né en 1895 à Balledent (Haute-Vienne). Il est le troisième fils de Léonard et Eliza Lefort. Il est agriculteur à Balledent. Bien que faisant partie de la classe 1915, il est incorporé le 17 décembre 1914 au sein du 20e Régiment d'infanterie. Ce régiment, majoritairement constitué de Gascons, fut renforcé par l'arrivée de braves limousins et de soldats de la Marche qui constituaient la classe 1915. D'autres régions d'origine (Bretons) vinrent gonfler les effectifs du régiment jusqu'en 1918. L'histoire du 20e RI se confond avec l'histoire même de la guerre: Ardennes, Meuse, Marne, Champagne, Artois, Verdun, Oise. Lorsque Gustave Chénieux intègre le 20e RI, les troupes sont en Champagne-Perthes et la guerre prend une forme nouvelle, celle de la guerre des tranchées. Gustave Chénieux a donc vécu ces combats et lorsqu'il passe, le 20 avril 1915, au 220e Régiment d'infanterie Territoriale, il ne sait pas encore qu'il va y laisser la vie un an plus tard. En avril 1915, le régiment est dans le secteur de Lamorville (Meuse) où la violence des feux de l'artillerie et des mitrailleuses ennemies est à son comble. Gustave Chénieux y survit. Mais en mars 1916, lorsque les troupes arrivent dans le secteur du Mort-Homme et de Béthincourt (Meuse), sur le front nord de Verdun, les Allemands déclenchent une attaque formidable. Déjà, en février, le Général en chef avait donné ordre de défendre la place et de ne pas battre en retraite sous peine d'être traduit en Conseil de guerre. Donc les hommes sont là, dans les tranchées, à répondre à chaque offensive allemande. Le 4 mars, les allemands ont ordre de se préparer à de nouveaux combats afin de s'emparer de Verdun. La région est bordée de petits monts, dont Mort-Homme et la Côte-de-l'Oie, défenses naturelles âprement disputées par les deux camps. Les troupes françaises, en nombre inférieure et enlisées dans des marécages tentent de résister sur la Côte-de-l'Oie. Le 7 mars 1916, nouveau bombardement, nouvel assaut par la plaine couverte de neige. Les allemands s'emparent de la Côte-de-l'Oie mais échouent devant la Mort-Homme. Gustave Chénieux est déclaré mort à la Côte-de-l'Oie, le 7 mars 1916, par jugement déclaratif de décès rendu par le Tribunal de Bellac (Haute-Vienne) le 17 novembre 1921.
CONTRIBUTOR
M. Guy Chasseneuil et sa fille.
DATE
1914-12-17 - 1916-03-07
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Henri Chénieux, né en 1890 à Balledent (Haute-Vienne), frère de Léon, est mobilisé le 3 août 1914 et envoyé aux armées le 23 septembre 1914. Il appartient au 20e Régiment de Dragons (20e RD), régiment de cavalerie, stationné à Limoges et recrutant en majorité des hommes venus du grand Centre, soit, le Limousin, la Charente et la Dordogne. Ce régiment a notamment participé aux combats de la Mortagne, d'Artois, d'Alsace, des monts de Flandres, à la bataille de l'Ourcq. Henri a combattu notamment à Montmirail dans la Marne en 1915. Evacué malade le 16 janvier 1918, il réintègre l'armée le 30 janvier et est démobilisé le 7 août 1919. Henri a reçu une citation pour avoir sauvé un gradé. || Deux photographies le représentant, l'une à cheval, l'autre en groupe.
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