Photographies, cartes postales, livret militaire, aquarelles || Charles Nocq est cultivateur et épicier. Il est détaché dans l'armée belge dès le début de l'année 1916. D'abord cuisinier, il s'occupe ensuite de la TSF.

Photo d'Emile Edouard BIR (3ème personne debout au dernier rang), Lorrain incorporé dans l'armée allemande, car natif de la Moselle annexée. || Emile Edouard BIR est né en 1897, près de Metz, avec la nationalité allemande, car à l'époque, l'Alsace et la Moselle étaient annexées à l'Empire allemand depuis 1871. Ses parents étaient de culture française (nés avant l'annexion) et n'avaient pas opté, en 1872, pour la nationalité française, comme le permettait le Traité de Francfort. Les raisons du refus de l'option ne sont pas clairement définies. Des problèmes de santé du père d'Emile Edouard expliqueraient qu'il ait renoncé à être optant. Sinon, de manière générale, pour les Lorrains, l'exercice du droit d'option était particulièrement douloureux car il supposait une forme d'abandon de ses biens, de sa famille, de ses racines. C'est ainsi que, pendant la Grande Guerre, en tant que résident allemand, Emile Edouard fût incorporé, de droit, dans l'armée allemande. Un document de recherche dans les archives de l'Amt für die Erfassung der Kriegsopfer, Abteilung Krankenbuchlager (Bureau d'enregistrement des victimes de guerre, Ministère de la Santé à Berlin ?), daté de 1948, permet de définir le parcours militaire d'Emile Edouard, sur le front de l'Est, bien que des dates sont manquantes : - Peut-être vers 1916 - 1917 : incorporation au 3ème Régiment d'Infanterie de Réserve. - date inconnue : Inf. Ers. Truppe Warschau (1ère troupe d'infanterie à Varsovie (Pologne)) - date inconnue : 5. Komp. Res. Inf. Regt 254 (254ème régiment d'infanterie de réserve, 5ème compagnie ?) - 11 août 1917 : 6. Komp. Inf. Regt 42 (42ème régiment d'infanterie, 6ème compagnie ?) - 21 octobre 1918 : gemischte Ers. Abt. Pascha II La date du 21 octobre 1918 indique qu'il était traité au Kriegslazarett Abt. 128D de Bucarest (Roumanie), pour une fracture des os de la jambe gauche. La photo jointe à cette histoire n'est pas datée ni située. Emile Edouard BIR est la 3ème personne debout au dernier rang.

Le grand-père maternel de Jacques Richou était cavalier dans l'armée. || Une photo de Léon RICHARD en tenue militaire avec son sabre.