FRAM-34200-033 Jean Joseph GUIBAL
Il s'agit de l'histoire de Jean Joseph GUIBAL, né le 15/09/1897 à Cette, décédé le 29/02/1980 à Sète
Grand-père maternel de Jean-Marc LAYROLLE
Matricule 2217
Incorporé le 10 janvier 1916 au 11ème régiment d'infanterie lourde
Parti aux armées le 10 janvier 1917
Incorporé en 1917 avec son père
Passé au 222ème régiment d'artillerie de campagne le 7 février 1919
Affecté aux batteries hippomobiles de 75
Une équipe était affectée à la pièce de 75, l'autre aux caissons de munitions.
Il reviendra de la guerre et exercera la profession de tonnelier à Sète.
Le grand-père parlait peu de la guerre.
Un souvenir le faisait particulièrement souffrir :
Lors d'une attaque mal renseignée, il a été l'auteur avec d'autres soldats de tirs meurtriers sur des poilus de premières lignes. Sur leur passage, leurs camarades de combat les ont caillassés, insultés et leur ont craché dessus.
Autres souvenirs :
Le grand-père n'a jamais donné de détails sur ce sujet mais il disait qu'un jour il y avait eu un vent de révolte :
Avec son collègue, il a refusé de mettre pied à terre pour désembourber la pièce du canon.
Alors que le chef de pièce leur ordonnait de mettre pied à terre :
« Guibal / Merluzo ! Pied à terre. Il lui a répondu :
Vai tes faïre rasclat ! (vas te faire voir !)
Le souvenir dont il parlait le plus, c'était les dégâts que faisaient les tirs de «La grosse Bertha» et surtout la portée de ses tirs.
Il sera mobilisé pendant la guerre de 39/40 et affecté dans une caserne de Nîmes pour faire la cuisine jusqu'à l'armistice.
Portraits Jean Joseph Guibal
CONTRIBUTOR
Jean Marc LAYROLLE
DATE
1917
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Deux photographies de Jean Joseph Guibal de 1916 à 1918 au 115ème régiment d'infanterie lourde.
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Marc Antoine Alexandre Marius LAYROLLE et né le 18 mars 1898 à Cette et décédé le 19 février 1933 à Sète Il est le grand-père paternel du contributeur, Jean-Marc Layrolle. Il a 16 ans lorsqu'il commence sa vie professionnelle de marin en embarquant à Marseille accompagné de son grand frère François Alizé Zéphirin, en service sur des bateaux civils qui risquaient d'être torpillé par les sous-marins allemands. Inscrit maritime, Il sera incorporé le 16 novembre 1917 dans la marine et démobilisé le 16 novembre 1920 (classe 18) Sur son livret militaire : Il a été affecté en tant que marin au sixième dépôt de Toulon du 17 novembre 1917 au 21 janvier 1918 • du 21 janvier 1918 au 19 février 1918 : 28 jours en mer à la DJ Toulon • 19 février 1918 au 26 février 1918 : 7 jours en mer , affectation AM-LC Marseille • 26 février 1918 : affecté à AMBC Alger • 13 février 1919 : affecté au CA de Rochefort • 09 mars 1920 : il est affecté sur le croiseur cuirassé « Edgard Quinet ». En avril, il sera mis en subsistance sur le cuirassé « Paris » pendant un mois. Il est libéré le 16 novembre 1920 || Carte postale : Photo de groupe avec Marc Layrolle portant un casque colonial. La photo a été prise le 15 août 1920 à Constantinople après la chute de l'empire Turc. Les alliés occupent l'empire Ottoman. Carte Postale : photo de groupe avec Marc Layrolle : 2ème en partant de la gauche. Ce groupe de fusillés marins faisait-il partie de l'équipage du cuirassé « Paris » en mission au Liban et en Syrie ?
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Photographie de François Layrolle avec son frère Joseph. François, à gauche sur la photo porte un foulard qui cache sa première blessure. || Il s'agit de l'histoire de François Alizé Zéphirin LAYROLLE,grand-oncle du contributeur Jean-Marc Layrolle. Né le 27/12/1889 à Cette il décède le 4 mai 1975 à Montpellier. François Layrolle a été blessé 2 fois : Première blessure : Touché par une grenade au visage, au cou et à l'épaule. Bien après la guerre il devra aller de temps en temps se faire enlever des éclats d'obus qui lui bloquaient la mâchoire. Deuxième blessure : Un obus de mortier lui a ouvert l'abdomen libérant les intestins. Il dut attendre 3 jours pour être récupéré par des brancardiers. Il expliquait qu'il devait sa survie à la pluie qui avait lavé ses blessures et à ses bandes molletières avec lesquelles il s'est fait un pansement sommaire en espérant que les secours arrivent. Les neveux de François se souviennent qu'il parlait beaucoup de «cette putain de tuerie». Il avait un rapport privilégié avec la pelle qui, pour lui, était un talisman, plus efficace disait-il dans les tranchées que la baïonnette et surtout qui permettait de creuser les trous pour s'abriter ou sortir les copains enterrés par les obus. Il disait toujours : «Cette guerre on l'a gagnée grâce à nos mollets» || || Photograph || Grand-Oncle de Jean-Marc Layrolle || Remembrance || François Layrolle