Journal de François Joanny DURAND (juin 1917-1918).
Extrait du journal de François Joanny DURAND (juin 1917-1918) dans lequel il relate les circonstances de son arrestation le 9 septembre 1917 et son arrivée au camp de Giessen en Silésie le premier octobre 1917.
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Archives départementales de Saône-et-Loire 1
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-
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fra
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1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
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FRAD071-096 François Joanny DURAND | prisonnier au camp de Giessen en Allemagne.
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Récit de Jacqueline Chevenet, née Durand sur son grand-père paternel, François Joanny Durand, né le 6 avril 1881 à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire), régisseur de domaines. Il a été à l’école d’agriculture de Fontaines (Saône-et-Loire). La famille a d’ailleurs gardé ses cahiers de l’époque. Il a ensuite voyagé, est allé dans l’ouest de la France, en Anjou pour régir des domaines viticoles, dans le Maine et Loire, à Magnas près de Florence. Il est recensé au bureau militaire de Chalon-sur-Saône, classe 1901, matricule 612. Lors de la mobilisation, il est sergent et incorpore le 44ème régiment d’infanterie puis passe au 60ème régiment d’infanterie le 30 janvier 1915. Il est vaguemestre de juillet 1915 à juillet 1917. Il est blessé et fait prisonnier le 9 septembre 1917 lors d’une attaque à la Cote 344 à Verdun et sera cité le 22 juillet 1919. Il est interné dans le camp de Giessen en Allemagne. Il tient un journal de juin 1917 à 1918 dans lequel il relate les combats précédents son arrestation, puis son arrivée et la vie dans le camp de prisonniers. Il écrit à sa femme, Marguerite et à son fils Wilfrid. Ils avaient choisi de donner un prénom anglais à leur fils en souvenir du pays où Marguerite avait été préceptrice avant son mariage. La contributrice a connu son grand-père. Il lui racontait beaucoup de choses quand elle venait en vacances chez eux à Ougy (Saône-et-Loire) mais il ne parlait pas de la guerre. Seule trace visible, la médaille encadrée sur le mur de la grande pièce de la maison d’Ougy. François Joanny Durand décède en 1955. Son fils Wilfrid (28 décembre 1909-2005) a conservé et annoté de nombreux documents et journaux puis les a transmis à sa fille, Jacqueline Chevenet. Wilfrid Marius Durand était instituteur notamment à Clermain. Les Archives départementales de Saône-et-Loire conservent son dossier de carrière ainsi qu’une revue scolaire « La Pie qui jase » qu’il confectionnait selon la méthode Freinet avec ses élèves (décembre 1938-mars1947). Un des petits-fils de la contributrice a emmené, lorsqu’il était en classe de 3ème, le journal écrit par son arrière grand-père pour le montrer à ses camarades et en lire quelques passages.
François Joanny DURAND.
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Photographie de François Joanny DURAND envoyé à sa femme alors qu’il est prisonnier au camp de Giessen en Allemagne. Le cachet « Geprüft » du camp atteste que le courrier est passé par la censure.
Photo de Marguerite et Wilfrid Durand envoyée le 3 mai 1918 à François Joanny Durand | alors qu’il est prisonnier au camp de Giessen en Silésie (Allemagne).
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Photo de Marguerite et Wilfrid Durand envoyée le 3 mai 1918 à François Joanny Durand, alors qu’il est prisonnier au camp de Giessen en Silésie (Allemagne).