Pierre François PLANCHON Né le 20 décembre 1883 à Montblanc (Hérault) Casernement à Toulon en 1914 Caporal 34ème Coloniale 2ème Compagnie Il s'agit de l'histoire de Pierre Planchon,Caporal 34ème Coloniale, 2ème Compagnie, marié et père de 2 enfants, sa mort est survenue dans les tranchées de 1ère ligne, au moment où, à la tête de son escouade, il jetait des grenades dans les tranchées adverses. Tué au combat à Bois le Prêtre dans le secteur du quart de réserve au Nord Ouest de Pont-à-Mousson (Meurthe et Moselle) le 14 juillet 1915 Enterré dans la nuit du 14 au 15 juillet 1915 à Montauville ● Au moment de sa mort il avait son porte feuille sur lui qui porte les trous du passage de l'éclat d'obus. Cet éclat a transpercé les documents qu'il gardait sur lui : Lettres et photographie de son épouse, boucle de cheveux, carte postale de son fils, photographie de sa mère... ● Dans la carte de son fils Joseph du 19 juin 1915 on perçoit l'espoir de l'enfant, toujours dans l'attente d'un courrier de son père. ● Dans une lettre de sa femme du 7 juillet 1915 un passage est particulièrement touchant concernant son fils : «... Je m'en vais te parler un peu de tes chers petits enfants. En ce moment Joseph est à l'école, et, sais-tu qu'il m'a fait rire à dîner, il est venu un papillon voltiger sur lui, il s'est retourné vers moi et m'a dit : « Mamanotte, tu souffres des ratounes, regarde , tu vois ce papillon, ce soir j'aurai une lettre de mon papa » tu peux croire qu'il ne mangera pas pour aller attendre le facteur...» ● Délibération du Conseil Municipal de la commune de Montblanc du 16 août 1915. Hommage à Pierre Planchon, conseiller municipal et condoléances adressées à la famille. ● Carte postale du cimetière où a été enterré Pierre Planchon, sur la carte postale il écrit : « Ce cimetière se trouve au bout de la route que nous faisons pour ravitailler nos troupes sur le front qui se trouve à 2 kilomètres de là. J'ai été hier le promener pour voir s'il n'y en avait pas de chez nous enterrés et saluer ces braves morts pour la patrie. » || - Photographie représentant Pierre Planchon - CP recto et verso de Joseph fils de pierre Planchon du 19 juin 1915 - Lettre de son épouse du 07 juillet 1915 - Photographie du portefeuille troué par l'éclat d'obus

Dans une lettre de sa femme du 7 juillet 1915 un passage est particulièrement touchant concernant son fils : «... Je m'en vais te parler un peu de tes chers petits enfants. En ce moment Joseph est à l'école, et, sais-tu qu'il m'a fait rire à dîner, il est venu un papillon voltiger sur lui, il s'est retourné vers moi et m'a dit : « Mamanotte, tu souffres des ratounes, regarde , tu vois ce papillon, ce soir j'aurai une lettre de mon papa » tu peux croire qu'il ne mangera pas pour aller attendre le facteur...»

Dans cette lettre de sa femme du 7 juillet 1915 un passage est particulièrement touchant concernant son fils : «... Je m'en vais te parler un peu de tes chers petits enfants. En ce moment Joseph est à l'école, et, sais-tu qu'il m'a fait rire à dîner, il est venu un papillon voltiger sur lui, il s'est retourné vers moi et m'a dit : « Mamanotte, tu souffres des ratounes, regarde , tu vois ce papillon, ce soir j'aurai une lettre de mon papa » tu peux croire qu'il ne mangera pas pour aller attendre le facteur...»