Front || Cahier de souvenirs d’Albert Trefault. 18 x 22 cm, cahier manuscrit, 40 pages environ. Rédigé dans les années 70. Il s’agit du récit a posteriori de l’auteur pendant toute la période de la guerre, depuis l’instruction jusqu'à sa libération. De nombreux détails, des illustrations.

1 photographie recto-verso 1 cahier de souvenirs écrit par Albert Trefault 1 imprimé En souvenir de Raymond Pommier || Les documents concernent mon grand-père maternel. Ils étaient dans la maison familiale, et sont restés comme cachés pendant des années. Mon grand-père a rédigé un cahier dans les années 70 pour ses petites-filles. Albert TREFAULT était instituteur. Je possède ce cahier et des lettres écrites du front et d’Allemagne lorsqu’il y était prisonnier. Il ne parlait jamais de la guerre, ne s’est jamais appesanti sur le sujet. Je pense que le cahier a été écrit à la demande de sa femme, pour transmettre cette mémoire. Pour moi, ces documents représentent une mémoire qui mérite d’être partagée. Son parcours militaire est tumultueux: instruction à partir du 10 janvier 1916 à Dijon puis Saint-Maixent. Le 16 septembre 1916 il est affecté au 153e régiment d'infanterie de Toules. D'avril à mai 1917 il séjourne dans l'Aisne puis de juin à décembre 1917 il est stationné à Nomeny, vers Pont-à-Mousson (Lorraine). Il est à Verdun, au Bois des Caures et au Bois des Caurières durant l'hiver 1917 jusqu'à mars 1918. Il est fait prisonnier le 29 mai 1918 et reste en Allemagne du 31 mai 1918 au 20 décembre 1918.

Le carnet de souvenirs débute en février 1916 à Ville-en-Tardenois (Marne), se poursuit lors de la bataille de Verdun et se termine lors de la captivité d'Albert Coquel, il est composé de 30 pages. La photographie date du 28 août 1915 et représente deux soldats dont Albert Coquel, casque sur la tête, au lieu-dit Le bois de la Mine près de Pontavert dans l'Aisne.