01-Mon Journal de Route - 1914-1918
Journal de 132 pages rédigé d'après des carnets tenus pendant la guerre de 1914 à 1918, probablement rédigé assez rapidement après la démobilisation Il note au crayon sur des petits agendas de poche de format 4cm sur 5,2cm (ceux de 1917 et 1918 ont été retrouvés avec d’autres documents constituant les différentes phases de la rédaction de son « Journal de Route ») les différentes étapes de sa vie au front, en précisant parfois les lieux: tranchées, repos, de manière à pouvoir dater ces différentes périodes au jour près… Il ébauche par ailleurs, vraisemblablement lors des périodes de repos à l’arrière, des notes plus développées, qui conservent néanmoins un statut d’aide-mémoire: un feuillet recto provenant d’un carnet (format 11,5 sur 17,5 cm), va du 7 août 1914 au 22 janvier 1915; une double feuille de carnet (format 8 sur 15 cm) sans aucune mention de date, mais avec des indications de lieux qui permettent de restituer les faits, rédigée au crayon d’une écriture d’où on peut comprendre que les conditions matérielles de la rédaction ne sont pas faciles, lignes parfois en biais, passages biffés, recto verso sur 3 pages et demi Une toute première étape de rédaction reprend, sur des feuillets (format 14 sur 18 cm, arrachés à ce qui était peut-être un bloc correspondance dont on retrouve les dentelures) numérotés de 1 à 112, puis format différent (22,5 sur 14,4 cm)de 13 à 19 - le feuillet 18 ne comportant que 4 lignes, le feuillet prénuméroté 19 étant resté vide. Les séquences sont datées, il y a déjà une rédaction qui présente des similitudes avec la version définitive. Le récit en question commence le 7 août et s’achève autour du 25 novembre 1918. Deux autres documents se trouvaient dans le même ensemble (dans un carton renfermant des correspondances familiales de plusieurs décennies du début du 20ème siècle): un cahier (cahier d’écolier portant la mention imprimée sur la couverture bleu pâle: Ville de Nogent-le-Rotrou (E.- & -L) Ecole Publique et Cours Complémentaire d’Enseignement primaire supérieur, Directeur: M. Charles Lavie) rédigé d’une main différente, mais où deux expressions mises en relief semblent venir de la main de Gaston Toraille. En en-tête de ce cahier, l’indication 1914-1918 et des récits datés, écrits à l’encre noire, et commençant le « Vendredi 7 août 1914 » pour s’achever à la dernière page du cahier par le récit des événements du 15 septembre 1914. Sous la couverture de ce même cahier, la version rédigée au crayon conforme - du moins à toute première lecture - au document calligraphié à l’encre par Gaston Toraille, d’après un brouillon au crayon rédigé d’abord sur des petits feuillets - peut-être de livre de compte avec traits rouges séparant des colonnes (feuillets formats 13,6 sur 21,4 cm pliés en deux, et numérotés de 1 à 20, puis dans le même format mais papier de cahier d’écolier, de 21 à 28, toujours même format mais sans lignes des pages 29 à 48; ensuite, numérotation poursuivie de la page 49 à la page 58 sur des feuillets utilisés recto verso de format 13,5 sur 21 cm, puis de 59 à 86, suite du récit sur le recto seulement, le verso étant imprimé (Marché en banque - comptant) et Gaston Toraille ut!lisant manifestement des feuilles provenant de la banque dans laquelle, grâce entre autres à une intervention auprès du Président de la République Paul Deschanel, il a pu trouver un emploi – la station debout requise par son métier de typographe, qu’il aimait beaucoup, ne lui est plus possible.
CONTRIBUTOR
Bibliothèque nationale de France François-Mitterrand 2
DATE
1914 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
4
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRBNFM-298 Gaston Toraille : mon journal de route 1914-1918
4 Items
Ouvrier typographe à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) où vivait sa famille, Gaston Toraille est appelé sous les drapeaux en 1913 pour son service militaire et directement mobilisé à la déclaration de guerre dans le 23ème régiment d’infanterie coloniale. Blessé à la jambe le 12 octobre 1918, il sera démobilisé au printemps 1920 après des hospitalisations et opérations successives (Orléans, Hôpital de Vaugirard à Paris, rééducation à Saint Maurice près de Paris). Il a retranscrit ses souvenirs de 1914 à 1918 dans un journal soigneusement calligraphié. Les différents brouillons (notes en style télégraphique pendant les événements, sur des agendas minuscules, notes plus détaillées sur des feuilles volantes, plusieurs ébauches de rédaction, un brouillon complet, tout ceci au crayon) ont été retrouvés. Il entre dans le détail, donnant par exemple une petite précision allographe en marge à la page 6 expliquant le sens du mot « Taubes » (pour Tauben, pigeons en allemand) qui désigne un certain type d’avion allemand. Il va correspondre à partir de début novembre 1918 avec sa future épouse, Juliette Nervet. Les deux jeunes gens se verront pour la première fois dans la première quinzaine du mois de mars 1919, après le transfert de Gaston de l’hôpital d’Orléans à l’hôpital militaire de Vaugirard. Ils se marieront en mars 1921. Juliette Nervet, comme de nombreuses jeunes filles de sa génération, a été « marraine de guerre » de plusieurs filleuls, et c’est à ce titre qu’elle s’est engagée dans la correspondance avec Gaston. Le fils aîné de Gaston et Juliette, Raymond, né en janvier 1922, reprendra le cahier relié utilisé par son père pour raconter l’Exode, de Houilles à Vichy, sous le titre « De Paris à Vichy, juin 1940 ». || Mon journal de route - 1914-1918\n Lettre de Juliette Nervet à un de ses filleuls de guerre en date du 5 novembre 1918
Journal de route de mon grand-père
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Carnet de route de mon grand-père et photographie retrouvée à l’intérieur.
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