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Comptes-rendus du combat d'Ecriennes (Marne)

Compte-rendu, rapport et attestation du combat d'Ecriennes (bataille de la Marne) le 6 septembre 1914 : - Adjudant E. Monnier, - Sergent de réserve Robida, - Sergent Bianchon, - Soldat Huguenot, - Caporal de réserve H. Bacquet.

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CONTRIBUTOR

Laurent Boisseau

DATE

1914-09-06 - 1915-12-30

LANGUAGE

fra

ITEMS

5

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Creator

europeana19141918:agent/d09024ed1c5c215db7447d1fda6e53b3

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/006e373d3b7e0753c450471acefc83cb

Date

1915-12-30
1914-09-06

Type

Official document

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914-09-06

End

1915-12-30

Language

mul

Agent

Laurent Boisseau | europeana19141918:agent/006e373d3b7e0753c450471acefc83cb
Monnier et alter | europeana19141918:agent/d09024ed1c5c215db7447d1fda6e53b3

Created

2019-09-11T08:17:54.144Z
2020-02-25T08:16:08.856Z
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2013-11-13 15:52:39 UTC

Record ID

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Témoignage du combat d'Ecriennes (bataille de la Marne)

8 Items

Lettre manuscrite rédigée le 13 septembre 1914 (8 feuillets et sa transcription), Carte postale rédigée sans date, Carte postale datée du 13 septembre 1914, Carte postale datée du 6 octobre 1914, Carte postale datée du 8 octobre 1914, Compte-rendu, rapport et attestations du combat d'Ecriennes (06/09/1914) : - Adjudant E. Monnier, - Sergent de réserve Robida, - Sergent Bianchon, - Soldat Huguenot, - Caporal de réserve H. Bacquet, Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme. || Mon arrière-grand-père Auguste Chevallier fut blessé grièvement lors du combat d’Ecriennes (bataille de la Marne) le 6 septembre 1914. Il était caporal de réserve au 21e Régiment d'Infanterie Coloniale. Soigné à l'ambulance de la Croix Rouge à Vitry-le-François, il écrivit une lettre datée du 13 septembre 1914 à ses parents et à sa femme restés à Paris. Il y raconte son histoire sur 8 feuillets manuscrits. Au-delà du caractère émouvant de ce témoignage, il est intéressant de noter la qualité de la rédaction, la richesse du vocabulaire employé, ainsi que le souci de rassurer les siens en employant un style plein de retenue. Soigné ensuite dans différents établissements alors que la guerre se poursuit, il enverra de ses nouvelles au moyen de quelques cartes postales. Ses supérieurs et camarades de combat témoigneront de son attitude courageuse lors de la bataille et quelques temps plus tard, il recevra la Médaille Militaire et la Croix de Guerre avec Palme. Extrait de la citation : « Le 6 septembre 1914, au cours d’un violent combat, a pris avec sang-froid le commandement de sa demi-section dont le chef venait de tomber. Blessé grièvement lui-même quelques instants après n’a cessé d’encourager ses hommes par d’énergiques paroles. … ».

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Décès au combat du soldat CHEVALIER en Octobre 1914

1 Item

Ainsi parlait ma mère qui s'estimait lésée de n'avoir jamais été informée sur les circonstances du décès de CHEVALIER Maurice son père. J'avais 7 ans quand la nouvelle est tombée avec si peu de renseignements pour expliquer le pourquoi et le comment d'une telle tragédie. Mon père qui combattait dans les Vosges est mort faute d'avoir été secouru rapidement. Ces quelques mots suffisent à résumer l'horreur de la guerre et ses conséquences. Pour calmer mes angoisses devant une mort aussi injuste, l'entourage familial répétait : Maurice a donné sa vie pour que la France ne connaisse plus d'autres guerres ... Une certaine amertume filtrait toujours dans les explications de ma mère sur l'attitude des anciens qui avaient cru à cette époque,au bien-fondé de quelques phrases patriotiques en guise de baume. Je partage son sentiment de frustration. Mais à vrai dire, pourquoi aurait-on détaillé à une enfant de 7 ans, l'agonie du soldat blessé? A mon tour, je me suis posée des questions sur le dernier combat de mon grand-père. Toutes mes lectures sur les récits de la Grande Guerre 14-18 n'apportaient pas la réponse souhaitée. Et puis un jour, j'ai lu Trente mille jours de Maurice GENEVOIX. Je tenais le témoin tant recherché : l'auteur lui-même qui combattait quelque part entre St-MIHIEL et NEUFCHATEAU en septembre et octobre 1914. Ce quelque part où le régiment de mon grand-père s'élançait à l'assaut. Parce qu'il a vu, entendu et raconté plus tard, j'emprunte à l'écrivain ce paragraphe : je continue d'entendre les gémissements, les plaintes, les blasphèmes de leur agonie ... A chaque fois qu'une fusée éclairante vibre au bord de l'énorme trou, elle révèle sur la pente ruisselante, des boursouflures qui sont des hommes recroquevillés, étalés sur le dos, agenouillés la tête penchée à cause de leur sang qui goutelle ... Ils toussent par quintes exténuées. Ils font tout haut le compte de leurs plaies. Et l'un deux brusquement, pousse un long cri farouche qui libère un à un d'autres cris. Tout l'entonnoir gémit sous le ciel et la nuit ne finira pas. Brancardiers ! brancardiers ! ... A bout de force depuis deux jours et deux nuits, les brancardiers ne viendront pas. Ou s'ils viennent, ce sera pour de nouveaux gisants. Pour le soldat CHEVALIER, l'attente fut de trois jours et trois nuits. Les brancardiers sont venus et l'ont étendu exsangue sur la civière. Dans le véhicule qui l'emmenait vers l'hopital militaire avec d'autres compagnons d'armes, tous grièvement atteints, ... La mort était du voyage ... Quelques instants de silence remplaceront ici ma conclusion. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ce texte est extrait du JOURNAL GENEALOGIQUE que j'ai rédigé en tant que petite-fille du soldat CHEVALIER Paul-Maurice et destiné à mes petits-enfants afin qu'un jour ils y trouvent la réponse qu'ils se poseront sur certains de leurs ancêtres Gisèle THOMAS-LAFOND || || acte de décès rempli par le corps du soldat chevalier Paul || paul Chevalier || Publication

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