Jean Bourniche
C’est à presque 20 ans, âge de ses conscrits, que Jean Bourniche fit son entrer le 5 septembre 1914 dans le 124e regiment d’infanterie. Premier de la fratrie à partir au combat, il rejoint la ligne de front dès la mi-novembre. En 1917 et 1918, Jean recevra deux citations, dont l’une saluait son intrépidité pour avoir assuré la liaison entre son ilot et l’ilot voisin par le biais d’une tranchée de 1ère ligne peu praticable. En septembre 1918, une grippe l’oblige à se rendre à l’hôpital 45 de Jussy où il restera jusqu’au lendemain de l’armistice. Malgré cela, le 13 novembre, il retourne sur la ligne de front avant de pouvoir rejoindre sa caserne de Saint-Dizier. C’est là que Jean pose en avril 1919 avec sa croix de guerre à une étoile de bronze épinglée sur sa poitrine et finit par écrire à un de ses frères ; « St Dizier le 24.4.19 Cher Frère Je t’envoie cette petite carte en souvenir de mes derniers mois de metier militaire, car j’espere que la classe vat approché. Ont s’est fait prendre devant notre cantonnement, s’est David de Ercé qui est avec moi. Se n’est pas bien trop fier et trop noir. Rien de nouveau a te dire. Ton Frère qui t’en serre une. Bourniche ». Son service militaire ainsi que sa mobilisation ne prendront fin quelques temps plus tard, le 17 août 1919.
Photographie en forme de carte postale
CONTRIBUTOR
Kévin Bourniche
DATE
1914-09-05 - 1919-08-17
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Pierre Bourniche
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Livret militaire avec son fascicule de mobilisation et un bon de déplacement vierge. Plaque commémorative à placer sur la visière du casque à l’aide d’une chaînette aujourd’hui disparue. || Né en juillet 1899, Pierre Bourniche voit bien en mars 1918 que la guerre ne s'achèvera pas avant son appel. Ses deux frères aînés sont déjà partis, Jean en 1914 et Henri en 1917. Précédant l’appel de ses conscrits de quelques semaines, il espère bénéficier de la liberté qui était offerte aux engagés volontaires de pouvoir choisir le corps d’armée dans lequel il pourrait servir. Pierre se présente au bureau de Rennes le 22 mars, s’engage pour 4 ans et, choisissant en quelque sorte la sécurité, opte pour l’artillerie. Le lendemain il en intègre le 50e Régiment basé à Rennes. A partir du 4 avril 1918, on le transfère à l’hôpital militaire Ambroise Paré de Rennes pour soigner une angine. Il en sort le 2 juin et, après une convalescence d’un mois, rentre au dépôt. De retour le 2 juillet, Pierre Bourniche part en direction du front le 10 où il rejoint le 22e, pour être muter dans le 251e le 9 août. Dans ces régiments d’artillerie, la tâche qui lui incombe consiste surtout à s’occuper des chevaux, animaux qui lui sont et resteront très familiers. Après seulement quelques mois de front, c’est sur le pont d’Attigny qu’il apprendra la nouvelle de l’armistice. Engagé volontaire pour 4 ans, il poursuivra son service militaire qui n’aurait dû s’achever qu’en 1922. Pour autant, la commission de Nantes le réforme pour une ancienne congestion pleuro-pulmonaire double le 21 juin 1921. De retour chez ses parents, Pierre retrouvera ses deux frères Jean et Henri aussi revenus de la guerre.
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