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FRAD068_089 Deux frères pendant la Grande Guerre

Ces documents retracent l'histoire de 2 frères, originaires d'Orbey (68), Paul et Joseph Marchand.

Carte de Paul Marchand
Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front oriental
Remembrance
Front
Guerre mondiale (1914-1918) -- Allemagne
Postcard
Klonowo
Eastern Front
Guerre mondiale (1914-1918)
53.236992,19.761735999999928
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Français
Joseph
Joseph est le premier à gauche, sur le rang du bas. Cette carte-photo est écrite à son frère paul.
Photograph
Deutsch
50.98476789999999,11.029879899999969
Erfurt
47.989484,7.555478999999991
Paul et des jeunes d'Orbey-Tannach
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Cette carte-photo représente Paul et des jeunes d'Orbey-Tannach qui font partie du bataillon blindé, à Obersaasheim. Paul est la 2 ème personne sur le rang du haut.
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Letter
Lettre de la famille

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CONTRIBUTOR

Armand Simon

DATE

/

LANGUAGE

fra

ITEMS

6

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
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METADATA

Source

UGC
Photograph
Postcard
Leaf

Contributor

europeana19141918:agent/d50c528beaf85290634b80ab2e3f2687

Date

1918
1914

Type

Story

Language

fra
deu
Français
Deutsch

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1918

Language

mul

Agent

Joseph Marchand | europeana19141918:agent/369321f56c5feca3bc4579b4d6e4d2b4
Paul Marchand | europeana19141918:agent/46471a67f1b21e71b47b922f2ab9df85
Armand Simon | europeana19141918:agent/d50c528beaf85290634b80ab2e3f2687

Created

2019-09-11T08:30:17.276Z
2020-02-25T08:38:32.104Z
2015-04-24 12:33:22 UTC
2015-06-08 10:26:54 UTC
2015-06-08 10:27:32 UTC
1914-08-13
2015-06-08 10:31:49 UTC
2015-06-08 10:32:26 UTC
1915
2015-06-08 11:56:33 UTC
2015-06-08 11:57:07 UTC

Provenance

FRAD068

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_19783

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Deux frères dans la Grande Guerre

15 Items

10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. En juin 1915, c'est la bataille de l'Yser qui lui vaut une seconde blessure laquelle le tient éloigné du front pendant plusieurs mois. Mais c'est aussi l'enfer de Verdun (Fleury-sous-Douaumont, la cote 304…), en 1916-1917. Au printemps 1918, on le retrouve en Alsace (pont d'Aspach) puis dans les Flandres, au mont Kemmel, où il est à nouveau blessé, en juin, par un éclat d'obus. De retour sur le front début juillet, il finira la guerre dans la région de Laon (Ailette, La Serre). Pour les soldats les moins gravement blessés, le temps des soins devait constituer une sorte de respiration en attendant leur retour sur les champs de bataille. En effet, évacués « vers l'intérieur », ils faisaient une halte plus ou moins longue dans un hôpital pour parfaire leur remise en forme. Ainsi, c'est à Beaugency (Loiret) dans le couvent des Ursulines transformé en hôpital militaire que l'on retrouvera Henri au moins à trois reprises pour des séjours de parfois six mois. A l'image de la plupart des anciens combattants, il ne se montrait guère bavard concernant sa vie de soldat. Mais, sans doute, gardait-il en mémoire de terribles images, irracontables, comme celles que la rumeur familiale me rapporta après le décès de mon grand-père, en 1956. Est-ce en référence au métier qu'il exerçait dans la vie civile – celui de boucher – qu'il fut, dit-on, parfois commis au triste rôle de « nettoyeur de tranchées » après l'assaut? Quoi qu'il en soit, on murmurait que seul l'alcool - voire pire, avait pu lui insuffler suffisamment de courage ou d'inconscience pour mener à bien ces pénibles missions. La Dépêche du Midi consacra un court hommage à Henri lors de ses obsèques. Le journal rappela qu'il « était titulaire de la Croix de Guerre, avec sept citations, et de la Médaille Militaire. Blessé à plusieurs reprises, il avait été également gazé et diminué physiquement. » Jean Hervé SAURAT, frère cadet d'Henri, est né le 17 août 1896, également à Chalabre. À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. Là-bas, j’ai récemment découvert avec émotion une simple croix blanche marquée de son nom, perdue parmi des milliers d’autres, et qui matérialise le lieu où j’ai pu me recueillir près de cent ans après la disparition tragique de mon grand-oncle. Jean Hervé passe pour être le premier soupirant de ma grand-mère mais, ironie de l'histoire, le destin fit qu'Henri Joseph, son frère, devint finalement mon grand-père!.. || || Henri Joseph SAURAT || Henri SAURAT prêt à combattre || || Nederlands || Français || Henri Joseph SAURAT || Un peu de détente (Henri, à gauche) || || Français || Henri SAURAT (au fond, à droite) à l'Hôpital de Beaugency || || Henri SAURAT (au fond, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Henri SAURAT (au milieu, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Carte postale || Beaugency || Hôpital militaire de Beaugency || Français || || Français || Livret militaire d'Henri SAURAT || || Français || Henri SAURAT - Diplôme de médaille militaire || || Henri SAURAT - Certificat de bonne conduite || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT, en tenue (12 novembre 1916) || || Français || Acte de décès de Jean Hervé SAURAT || || Monument aux morts de CHALABRE || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT - In Memoriam || Monument aux morts de Chalabre || || Français || Tombe de Jean Hervé SAURAT || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire) || || Tombe de Jean Hervé SAURAT et la basilique ND-de-Lorette || Français || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire)

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FRAD068_092 Deux frères d'Algérie pendant la guerre

4 Items

Les documents sont d'Antoine Valéro, grand-père paternel de la contributrice, et du frère de celui-ci, Raphaël. Antoine Valéro, zouave, est blessé à Ypres (Belgique) en 1915. Il est hospitalisé de mai 1915 à août 1916. L'intervention d'une femme médecin anglaise lui évitera l'amputation d'un bras. Il n'a jamais parlé de la guerre, mais est allé une fois à Verdun avec son fils. D'abord ébéniste, il deviendra banquier après la guerre. Raphaël Valéro, lors de sa seule permission, est ressorti du bateau pour rester, mais son père l'a remis de force. Il faisait partie du 321ème Régiment d'Infanterie. Selon son registre matricule, il est fait prisonnier dans la Somme et est mort au lazaret de Labry le 21 avril 1918. || Photographies, congés de réforme, et extrait d'un journal de guerre. || || Prisoners of War || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Prisonniers de guerre -- 1900-1945 || Photographie de Raphaël || Front || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect sanitaire || Photograph || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Photograph || Photographie d'Antoine || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) || Front || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Certificat de congé de réforme d'Antoine || Guerre mondiale (1914-1918) || Medical || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect sanitaire || Official document || || Cette page contient un paragraphe insolite . En effet, Antoine a écrit : rès belle vie 16 jours de prison pendant le mois de janvier.. Il aurait donc été emprisonné mais aucune mention n'en est faite dans son registre matricule. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons || Journal de guerre d'Antoine || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Military Punishment || Diary

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FRBMLY-49 Deux frères dans la Grande Guerre

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Lettres envoyées par les deux fils à leurs parents || Alphonse Ducret, peintre originaire du 6ème arrondissement est mobilisé au 133è régiment d'Infanterie. Il est tué à l'ennemi le 30 juillet 1916 à Maricourt dans la Somme. Il écrit régulièrement à sa sœur qui lit les lettres pour ses parents. Adolphe Pradeloux faisait partie de la famille bien qu'il ne soit pas le frère naturel d'Alphonse Ducret. Il écrivait donc à ses parents adoptifs. Il est décédé en avril 1915, d'une maladie contractée dans un camp de prisonniers en Allemagne, à Niederzivehry.

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