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FRAD068_095 Une femme dans la guerre

Dans cette histoire, interviennent plusieurs personnes. Léonie Keller-Cadé, née Kohler, est au centre de celle-ci. Le 5 avril 1913, elle épouse Michel Keller, un maraîcher. Or, il est mobilisé en août 1914. Ce même-mois, elle donne naissance à son fils Paul. 6 semaines plus tard, Michel vient en permission pour aller chez le notaire et mettre les biens au nom de Paul. En décembre 1914, elle subit la mort de Michel, puis celle de Paul, en mars 1915. Pendant la guerre, elle s'occupe des champs. Après la guerre, elle séjourne à Valence afin d'apprendre le français. Lorsqu'elle revient en 1920, elle rencontre son 2ème mari, Albert Cadé, alors boucher à Sainte Croix en plaine. Elle parlait encore de Michel à ses petits-enfants.
Les documents présentés sont une lettre, une cuillère et 2 photos.

Propaganda
Bâle
Other
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Nénette et Rintintin, cuillère et écusson
Guerre mondiale (1914-1918)
47.5674422,7.597550700000056
Guerre mondiale (1914-1918) -- Propagande
Les objets représentent Nénette et Rintintin en costume alsacien. Les deux personnages ont été crées par le dessinateur Francisque Poulbot en 1913. Ils ont connu un fort succès pendant la guerre, allant jusqu'à être considérés comme des portes-bonheur par les soldats. Ils sont généralement plus connus sous la forme de poupées de laine.
Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental
Langres
47.8668959,5.334145000000035
Photograph
Military Punishment
Front
La charcuterie de Charles Cadé, photographie
Guerre mondiale (1914-1918) -- Allemagne
Sur cette photographie, nous pouvons voir Albert. Au début du siècle, Charles, le frère d'Albert, est parti dans cette charcuterie pour apprendre le français. En août 1914, il est engagé dans l'armée française alors que Albert l'est dans l'armée allemande. Charles meurt lors d'un combat à Arras. Au même endroit,Albert est emprisonné en raison d'une mutinerie.
Western Front
Léonie et Michel, photographie
Lettre d'annonce du décès, extrait
50.9423778,3.064282800000001
Deutsch
Ostniewkerk
Letter

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CONTRIBUTOR

Jacqueline Geng

DATE

1913-04-04 - 1918

LANGUAGE

deu

ITEMS

4

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

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METADATA

Creator

Emil Hinkelmann

Source

UGC
Other
Photograph
Leaf

Contributor

europeana19141918:agent/18b289f1c3e4adfe8115a76a33615b73

Date

1918
1913-04-04

Type

Story

Language

deu
fra
Français
Deutsch

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1913-04-04

End

1918

Language

mul

Agent

Jacqueline Geng | europeana19141918:agent/18b289f1c3e4adfe8115a76a33615b73
Keller-Cadé Léonie | europeana19141918:agent/276ba08709e511eb77535914f086d598
Michel Keller | europeana19141918:agent/2914507434d99ae20da0360800330061

Created

2019-09-11T08:13:22.059Z
2020-02-25T08:08:48.776Z
2015-04-24 14:50:31 UTC
2015-05-11 14:18:41 UTC
2015-05-11 14:19:19 UTC
1913
2015-05-11 14:19:59 UTC
1914-12-20
2015-05-12 09:48:34 UTC

Provenance

FRAD068

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_19787

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Lettres manuscrites de Joseph, d'avril 1916 (trois pages) et d'Edmond, d'octobre 1914 (quatre pages). || Récit de Christine Bourgeon, concernant la famille Bourgeon originaire de Tournus et des environs (Saône-et-Loire). La famille Bourgeon est une famille d’agriculteurs. Jean Bourgeon et Françoise Goujon se sont mariés le 19 avril 1890 à Tournus. Ils ont eu trois fils qui ont fait la guerre : Joseph le plus jeune, Eugène et Edmond. La famille a conservé les correspondances de Joseph (1916-1918) et Edmond (1912-1915) qui écrivaient essentiellement à leurs parents. Edmond était brancardier, Joseph, engagé, s’occupait des chevaux. Les trois frères sont revenus de la guerre. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Letter || 01, Lettre de Joseph Bourgeon du 14 avril 1916. || Recruitment and Conscription || || 02, Lettre d'Edmond Bourgeon du 24 octobre 1914 || Recruitment and Conscription || Medical || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Letter || Edmond Bourgeon

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FRAD008_001 Une famille d'Hannogne-Saint-Martin dans la guerre

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Journal tenu par Henri Genesseau. Carnet retrouvé dans la musette de Charles Genesseau à son décès. Correspondances échangées entre Charles et son épouse Marthe. || Henri Genesseau est maire d’Hannogne-Saint-Martin en 1914. Il a trois fils : les deux aînés nés en 1882, Charles et René, sont jumeaux, le benjamin André est né en 1884. Ancien boulanger, Henri a laissé le commerce à son fils aîné Charles, marié à Marthe et papa d’une petite Madeleine, surnommée Mad, née en 1910. Lors de la mobilisation, les trois fils rejoignent chacun un régiment d’infanterie, tandis que les parents restent au pays. Un mitron demeure avec le père pour tenir la boulangerie, Marthe et Mad évacuent de leur côté à Fère-Champenoise, dans la Marne auprès de la famille de Marthe. Le destin de cette famille est raconté au jour le jour à travers le journal du père de famille Henri, le carnet tenu par Charles au combat et les lettres de Charles à son épouse et à sa fille. Dans les Ardennes, Henri constate peu à peu le durcissement des conditions de vie et la pression de l’occupant. Il explique ainsi que la population vient de plus en plus loin afin de s’approvisionner en pain. Il n’a aucune nouvelle de ses fils, le courrier ne passe pas dans les Ardennes occupées. Le son du canon est omniprésent au loin, les rumeurs en provenance de Saint-Menges, Sedan ou Mouzon sont tour à tour alarmistes ou encourageantes. Du 23 août 1914 au 31 janvier 1915, il raconte les débuts de la guerre en terminant par : « Aujourd’hui on entend rien et on ne parle même plus de la guerre », comme si les habitants s’habituaient inexorablement à cette vie. Dans ces lettres, Charles interroge de nombreuses fois sa femme sur le sort qui a pu être réservé à ses parents, mais impossible d’avoir une réponse. Presque tous les jours, il écrit à son épouse des mots rassurants, sur sa bonne santé, sur la bonne nourriture à l’arrière et fait preuve de beaucoup de tendresse pour sa petite Mad, surnommée le « bout de cul ». Certes, il explique également qu’il se sent comme un blaireau dans les tranchées, avec une barbe et des cheveux qui poussent, une crainte de la pluie et des envies de colis avec des vêtements chauds et des bonbons. Pendant quelque temps, il devient cuisinier, faisant la popote pour les premières lignes. Cantonné en Argonne du côté de Sainte-Ménehould, il n’est pas si loin de sa femme et espère une permission pour aller la voir. Cette permission ne viendra jamais. En septembre 1914, il apprend la mort au combat de son frère jumeau, René, qui laisse une épouse enceinte. Puis à compter de janvier 1915, il tombe malade, les lettres de Marthe restent sans réponse jusqu’à ce qu’un prêtre lui envoie une lettre annonçant le décès de son mari le 18 janvier 1915, des suites d’une fièvre typhoïde à l’hôpital Valmy de Sainte-Ménehould. Il lui fait parvenir également un carnet trouvé dans sa musette, racontant son quotidien. André, le benjamin, continue d’écrire à sa belle-sœur. Il est devenu papa d’un petit René qui se porte à merveille et qu’il n’a encore vu qu’en photo. En juin 1915, dans une lettre adressée à Marthe, il est heureux d’avoir enfin reçu des nouvelles de ses parents restés au pays et se demande « combien de temps durera encore cette maudite guerre »…

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