Le soldat Gaston Nicolas Mayeur né le 1er février 1888 à Thivencelles (Nord) est le grand-père paternel de la déposante ; il exerce la profession de mineur à Biache Saint-Vaast (canton de Vitry, Pas-de-Calais). Il est recruté au Bureau d’Arras ou de Valenciennes comme soldat de 2e classe, matricule 229, et commence son service militaire en octobre 1909 au 3e régiment de hussards (voir photographie). Au moment de la mobilisation, il intègre le 9e régiment du Génie. Du 9 août 1914 au 2 février 1916, il combat dans la région de Verdun puis est incorporé au 10e régiment du Génie. Le 29 juin 1916, il est blessé par un shrapnell au fort de Tavannes. Il est évacué à l’hôpital auxiliaire d’Aix-les-Bains. Il est en campagne contre l’Allemagne de fin décembre 1916 jusqu’au 23 janvier 1917. Du 30 janvier 1917 au 11 novembre 1918, il est muté dans l’Armée d’Orient au 7e régiment du Génie. Le 6 février 1917, il débarque à Salonique (Grèce). Il part ensuite au Pirée (Grèce), Florina et Monastir (Macédoine), près de Bukovo. Puis une permission lui permet de retourner en France le 4 juin 1918. Après la guerre, en 1919, il travaille pour le Chemin de fer, à Lille, comme mécanicien électricien. || Documents numérisés aux Archives départementales des Alpes-Maritimes (Archives privées, Grande Collecte) : 1. Quatre photographies (3 cartes postales et une photographie). 2. Livret militaire. 3. Carte de combattant. 4. Fascicule de mobilisation. 5. Titre de libération définitive de toutes obligations militaires. 6. Photographie d'Arthur Victorin Mayeur, frère de Gaston Mayeur. 7. Médaille de Verdun Croix du Combattant et Croix de guerre.

Gaston Artarit etait le beau-père du contributeur. Il a été mobilisé en 1918 à la Rochelle dans le 123e régiment d'infanterie. Il a surtout participé à l'occupation de l'Alsace et de la Lorraine après l'armistice et jusqu'en 1921. Il écrit de nombreuses cartes postales à sa famille. || Cartes postales

Émile Julien Gaston Férandel, le grand père de la contributrice, est né le 1er mai 1887 à Lavoye, un petit village de la Meuse dans une famille de charpentier, métier qu’il exercera lui-même toute sa vie. Il se marie en octobre 1917 avec Juliette Hetru née à Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime) rencontrée à Asnières. Celle-ci était alors cuisinière, à Versailles, au service de l’Ambassadeur des Etats-Unis. Mobilisé, il est incorporé au 94ème régiment d’infanterie. Il est plusieurs fois blessé, tout d'abord en juillet 1915 par un éclat d’obus, puis par balle en mai 1916 devant Verdun. Son livret d’appareillage témoigne d'une opération à la tête, une trépanation après laquelle une plaque de métal de la taille d’une pièce lui est posée. Il reçoit la médaille militaire et la croix de guerre en juin 1916 et terminera la guerre avec le grade d’adjudant. || 1. Photographie du mariage de Gaston Férandel et Juliette Hetru (octobre 1917). 2. Citation (1916). 3. Livret d’appareillage (1918). 4. Médailles (s.d.). || || Mariage de Gaston Férandel et Juliette Hetru en octobre 1917, entourés de camarades de l'armée. || Gaston Férandel || Mariage de Gaston Férandel et Juliette Hetru (octobre 1917) || Photograph || || Gaston Férandel || Official document || Citation (1916) || || Front || Livret d’appareillage || Official document || || Gaston Férandel || Livret d’appareillage || Official document || || Livret d’appareillage || Gaston Férandel || Official document || || Livret d’appareillage || Official document || Gaston Férandel || || Gaston Férandel || Livret d’appareillage || Official document || || Gaston Férandel || Médailles || Medal