Claus - vollständig: Claus Hinrich - Mahmens ist mein Großvater väterlicherseits. Er kam aus Angeln, geboren war er jedoch in Norderdithmarschen (beides Schleswig-Holstein). Bei Kriegsausbruch war er 20 Jahre alt, Ein kleines Foto aus dem Jahr 1915 zeigt ihn in Uniform als Soldaten. Die näheren Umstände seines Militärdienstes sind unbekannt, jedoch hatte er das Pech, am linken Arm verwundet zu werden, so dass dieser amputiert werden musste. Im Lazarett in Kiel wurde er von der ein Jahr jüngeren Martha Bartelsen gepflegt, die dort im Krankendienst mithalf. Beide verliebten sich und heirateten schließlich 1922. Das wohl zur Hochzeit entstandene Bild des Ehepaares verdeckt den fehlenden Arm möglichst. Die Invalidität hatte die Folge, dass Claus, als ältester Sohn eigentlich der nächstberechtigte Erbe des väterlichen Bauernhofes in Angeln, nicht in der beruflichen Landwirtschaft bleiben konnte. Er ließ sich in der Heimatstadt seiner Frau, Kiel, sesshaft nieder und wohnte zunächst mit Frau bei der Schwiegermutter. Als kleiner städtischer Angestellter kam er später durch eine Kleinsiedlerstelle zu Hausbesitz mit angeschlossener Selbstversorger-Landwirtschaft. Mit seinem verbliebenen Arm, der sehr kräftig war, konnte er doch immer noch mehr verrichten, als manche andere mit zwei gesunden Gliedmaßen. Vom ersten Weltkrieg ist auch noch sein Orden, das Eiserne Kreuz, übrig geblieben. Im gleichen Krieg verlor übrigens auch einer seiner jüngeren Brüder ein Bein und wurde dennoch Bauer.

Joseph Maria Pasteels (1888-1962)

Témoignage collecté auprès de M. Jean-Marie Letombe le 16 novembre 2013. Ferdinand-François-Joseph Barlet, grand-père maternel du contributeur, est né le 28 février 1892 à Fampoux (Pas-de-Calais). Il est le fils de François Barlet et d'Hortense Delabarre. Ouvrier agricole dans le civil, il est incorporé dans le 18e bataillon de chasseur à pied à Longuyon. Il est mobilisé en septembre 1914 et accède rapidement au grade de caporal. Il est successivement engagé dans les combats de Belgique et de la Somme, de Verdun, de l'Argonne, de l'Alsace et de la Marne. En janvier 1915, il est blessé par un éclat d'obus à la main gauche puis, le 1er octobre 1918, il est victime des gaz à l'ypérite qui lui vaudront des séquelles pulmonaires dont il souffrira à son retour de la guerre. Au cours d'une attaque allemande, il se distingue par sons sang-froid et sa bravoure. Il reçoit la Croix de guerre (2 palmes et 2 étoiles de bronze). En 1961, il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'Honneur. Revenu de la guerre, il est nommé garde champêtre en 1929. Il exerce ses fonctions durant 22 ans. Il meurt à Fampoux en 1962. Son petit-fils, enfant, habitait dans sa maison. Il se souvient des récits de tranchées que lui faisait son grand-père à l'occasion de chaque 11 novembre. Il garde le souvenir d'un homme très affecté, plus moralement que physiquement, par la Grande Guerre et très marqué par le sentiment patriotique de s'être sacrifié pour son pays. || - Livret militaire. - Photographie (1916). - 4 citations à l’ordre de l’armée. - 2 médailles Croix de guerre. - 1 médaille militaire. - 1 croix du combattant. - 1 croix de Verdun. - 1 légion d’honneur (chevalier) + photo de la Légion d’honneur + article presse. - Morceau de tissu « Cœur sacré de Jésus… » confectionné par sa marraine de guerre, destiné à être porté sur la poitrine.