FRAD033-096-01 Histoire de Jean-Marcel Jeantet
Agendas : 1914 annoté par Jean-Marcel Jeantet ; 1915 annoté par Jean-Marcel Jeantet ; documents volants : note de restaurant, coupure de journal concernant les permissions agricoles, permission de journée 1915, coupon de remerciements manuscrit (combattants présents sur le front en même temps que Jean-Marcel Jeantet), ticket de train du jour de sa permission ; 1916 : description des journées au front dans la Somme et adresse des combattants présents au front en même temps que Jean-Marcel Jeantet ; 1917 : description du front , correspondance de Jean-Marcel Jeantet à sa femme et son fils, plan découpé dans un journal ; 1918.
Livret militaire.
Fascicule de mobilisation (service militaire) et documents annexes dont correspondance.
Correspondance personnelle dont le thème principal concerne les démarches entreprises pour sa réforme (1917-1919) et documents ayant trait au permissions de convalescence ou agricoles.
Cartes photographies : Jean-Marcel Jeantet premier assis en partant de la gauche ; premier en haut à gauche (août 1914) ; durant une permission (1914).
Certificat pour détachement temporaire aux travaux agricoles (1918).
Jean-Marcel Jeantet est propriétaire agriculteur à Saint-Laurent-d'Arce, en Gironde.
Il fait son service militaire comme artilleur à Tarbes (1899-1902). Mobilisé en 1914 à 36 ans dans le 58e régiment d'artillerie, il reste à Bordeaux jusqu'en septembre 1915, où il rejoint le front dans la Somme à Argicourt. Sur un agenda il décrit notamment la construction de casemates et abris (dessins des boyaux et abris où il se trouve). Des plombs ont été conservés par le combattant dans du papier journal dans l'agenda 1915 ; un bout de lacet dans l'agenda de 1916. En 1917 il est muté sur le front de la Marne à Moronvillers. Il est blessé à la tête lors d'un bombardement le 31 mai 1917 et cité à l'ordre du régiment pour fait d'armes. Il est transféré au front de Verdun dans la Meuse où il est blessé gravement au pied le 26 septembre 1917 à Mort-Homme. Il est transféré à l'hôpital de Roanne puis à Marseille et Toulon. Il reste durant toute la fin de la guerre à Toulon avec des allers-retours de permission sans être réformé malgré sa blessure et les demandes régulières de son épouse. Il demeurera à l'hôpital jusqu'en février 1919. Une lettre d'un ami de Jean-Marcel Jeantet est accompagnée de fleurs séchées.
Il décède à Bordeaux en 1925.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Gironde
DATE
1914
LANGUAGE
fra
ITEMS
4
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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