01 Livret de compte individuel de la Société de secours mutuels militaire du 160e RI. 02 Portrait de photographe. 03 Lettre de son père Alexandre Rouaux, cultivateur, adressant au préfet une demande d'allocation. || Louis Rouaux est mort pour la France, tué à l'ennemi le 7 octobre 1914. Il avait 26 ans.

01 Cadre contenant sa photo, sa croix de guerre et sa plaque d'identité militaire. 02 Carte croquis manuscrite du lieu des combats. 03 Cartes correspondances : dernière carte à ses parents, 13 septembre 1914, et avis de décès par le capitaine de son unité à son beau-frère daté du 5 octobre 1914. || Pierre Félix Ajam était le fils de Maurice Ajam, député de la Sarthe, sénateur et sous-secrétaite d'Etat à la Marine sous les gouvernements Louis Barthou et Gaston Doumergue. Il fut tué à l'ennemi près de Goyencourt (Somme) et son corps n'a jamais été retrouvé. Ses parents l'ont recherché en vain. Il avait 24 ans. Pierre Félix Ajam était le grand-oncle du contributeur.

Photographie de mariage d'Henri Régnier. Souvenirs de guerre d'Henri Régnier, 1916 à 1918. || La guerre éclate en août 1914 alors qu'Henri Régnier, né le 14 juillet 1891 à Seiches-sur-le-Loir (Maine-et-Loire), n'a pas encore terminé son temps de service au 77ème régiment d'infanterie de Cholet (Maine-et-Loire). Le régiment part pour les frontières le 2 août. Henri Régnier est épargné lors des combats menés par le 77ème RI mais le 1er juin 1916, il est évacué pour congestion pulmonaire sur l'hôpital de Châlons-sur-Marne. Après sa convalescence, il change d'affectation et rejoint le 2 octobre 1916 le 153ème RI qui combat dans les tranchées de la Somme à Sailly-Saillisel. En 1917, le 153ème RI est engagé dans l'offensive du Chemins des Dames et en Lorraine, en 1918, c'est le secteur de Verdun, les Flandres, l'Aisne et la seconde bataille de la Marne. En mai 1918, le soldat Régnier est affecté à la compagnie hors rang comme cycliste du médecin chef. Il est cité le 11 juin 1918 : agent de liaison actif et courageux, s'est distingué durant la période des opérations dans le Nord et tout récemment pendant les journées de combat du 28 mai au 3 juin en s'acquittant avec le plus grand dévouement de toutes les missions qui lui ont été confiées. Il est démobilisé le 16 août 1919.