FRBNFM-096 André Granier | prisonnier en Allemagne
André Eugène Léonce Marius Granier, né le 9 octobre 1890 à Clermont-L'Hérault, fut prisonnier en Allemagne au camp de Kassel du 7 mars 1915 au 31 décembre 1918. Vigneron de profession, il joue de la contrebasse et fait partie de l'orchestre du camp. Il écrit régulièrement à ses parents et à son oncle (153 lettres conservées, en partie reproduites dans Frédérique GRANIER, Bien des choses de ma part, éd. Christian, 2002.) Son frère, Denis Léonce Antoine Joseph Granier (1894-1918), est blessé au front, au mont Kemmel, près de la frontière belge, et meurt à Grandville.
1. Photographie d'André Granier en uniforme
2. Carte postale d'André Granier censurée
3. Carte imprimée en souvenir de Denis Granier
CONTRIBUTOR
Frédérique Granier
DATE
1915 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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01 Photographie d'André Granier prisonnier en Allemagne
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Photographie d'André Granier, en uniforme, devant un baraquement (?), tirée en carte postale adressée à son frère cadet Denis, le 14 juin 1917.
FRAD071-096 François Joanny DURAND | prisonnier au camp de Giessen en Allemagne.
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Récit de Jacqueline Chevenet, née Durand sur son grand-père paternel, François Joanny Durand, né le 6 avril 1881 à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire), régisseur de domaines. Il a été à l’école d’agriculture de Fontaines (Saône-et-Loire). La famille a d’ailleurs gardé ses cahiers de l’époque. Il a ensuite voyagé, est allé dans l’ouest de la France, en Anjou pour régir des domaines viticoles, dans le Maine et Loire, à Magnas près de Florence. Il est recensé au bureau militaire de Chalon-sur-Saône, classe 1901, matricule 612. Lors de la mobilisation, il est sergent et incorpore le 44ème régiment d’infanterie puis passe au 60ème régiment d’infanterie le 30 janvier 1915. Il est vaguemestre de juillet 1915 à juillet 1917. Il est blessé et fait prisonnier le 9 septembre 1917 lors d’une attaque à la Cote 344 à Verdun et sera cité le 22 juillet 1919. Il est interné dans le camp de Giessen en Allemagne. Il tient un journal de juin 1917 à 1918 dans lequel il relate les combats précédents son arrestation, puis son arrivée et la vie dans le camp de prisonniers. Il écrit à sa femme, Marguerite et à son fils Wilfrid. Ils avaient choisi de donner un prénom anglais à leur fils en souvenir du pays où Marguerite avait été préceptrice avant son mariage. La contributrice a connu son grand-père. Il lui racontait beaucoup de choses quand elle venait en vacances chez eux à Ougy (Saône-et-Loire) mais il ne parlait pas de la guerre. Seule trace visible, la médaille encadrée sur le mur de la grande pièce de la maison d’Ougy. François Joanny Durand décède en 1955. Son fils Wilfrid (28 décembre 1909-2005) a conservé et annoté de nombreux documents et journaux puis les a transmis à sa fille, Jacqueline Chevenet. Wilfrid Marius Durand était instituteur notamment à Clermain. Les Archives départementales de Saône-et-Loire conservent son dossier de carrière ainsi qu’une revue scolaire « La Pie qui jase » qu’il confectionnait selon la méthode Freinet avec ses élèves (décembre 1938-mars1947). Un des petits-fils de la contributrice a emmené, lorsqu’il était en classe de 3ème, le journal écrit par son arrière grand-père pour le montrer à ses camarades et en lire quelques passages.
FRAD076_0015 | Georges Ratel prisonnier en Allemagne
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Cartes postales || Georges Ratel, employé de commerce, est blessé et fait prisonnier le 23 juin 1916 à Fleury devant Verdun. Il est l'époux de Marthe Ratel. Il est prisonnier à Germesheim puis Landau. Un complément d'archives a été prêté lors de la Grande collecte aux Archives départementales du Nord par un autre membre de la famille. Mme Ratel a aussi fait un don aux Archives de Seine-Maritime en J 1440.