01- Cadre de Marcel Pellet en photo avec ses béquilles et sa croix de guerre. Ce cadre est resté en bonne place dans son appartement jusqu'à la fin de sa vie. 02- Carte en aquarelle et encre, dessinée par L. Blain 1er drapeau pris à l'ennemi 24 août 1914. 03- Carte en aquarelle et encre, dessinée par L. Blain, 3ème drapeau pris à l'ennemi 1914 04- Carte en aquarelle et encre, dessinée par L. Blain, ir sur un avion allemand 1914 05- Trois cartes postales du village de Gland détruit après la seconde bataille de la Marne en 1918. || Marcel Amédée Pellet, grand-père paternel de Dominique Pellet épouse Degrémont, contributrice, est né le 16 juin 1896 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) d'une famille de négociants en vin. De la classe 1916, il a fait la guerre dans le 403ème régiment d'infanterie (nommé 403ème régiment de marche sur le tableau avec sa photo) dans la 1ère compagnie. Appelé par anticipation, il est blessé gravement à la jambe gauche le 6 juin 1915 à Fricourt-et-Mametz dans la Somme. S'ensuit un problème cardiaque. Une fois blessé il est rapatrié à Paris. Il n'est pas reparti au front et a porté des béquilles longtemps. C'est en région parisienne durant cette guerre qu'il a rencontré sa future femme, dans une cave lors de la crainte d'un bombardement. Ils se sont mariés en 1918. Son fils (père de la contributrice Dominique Pellet-Degrémont) est né en 1927. Marcel Amédée Pellet a boité toute sa vie. Il est décédé en 1969.

01 une photo le lendemain du mariage d'Alexandre Degout et Marie Clinet en 1917 02 le livret militaire d'Alexandre Degout, avec quatre citations et le récapitulatif de l'ensemble du déroulement de sa guerre\n 03 Croix de guerre, en bronze et comportant deux petites étoiles en bronze et une étoile d'argent || Alexandre Degout, grand-père maternel de Claudine Rivaud, est né le 19 février 1890 à la Chapelle- Bâton, dans la Vienne. Alexandre fut mobilisé le 2 août 1914, blessé d'une balle, reçue sous le bras gauche, le 31 août 1914 sur le front des Ardennes, aux Alleux. Alexandre repartit sur le front où il fut à nouveau blessé, cette fois, sous le bras droit, le 7 octobre 1915 au Labyrinthe, commune de Neuville-Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais. Il subît une intervention sur place afin d'extraire cette balle. Cette blessure le conduisit en permission de convalescence à Dammartin-en-Goële en Seine-et-Marne. En ce lieu, vivait Marie Clinet dont les parents tenaient le café de Dammartin-en-Goële. Marie était déjà promise, dans l'esprit de sa mère, à un jeune de son village. Or, un jour, alors qu'Alexandre était assis sur un muret en face de ce café, fumant sa pipe, Marie en sortant du café a croisé son regard et ce fut le coup de foudre ! Ils se marièrent pendant la guerre le 6 novembre 1917. Il fut à nouveau blessé deux autres fois en 1918 dont une fois gravement à la tête par un éclat d'obus.Il fut démobilisé en avril 1919. Il avait le grade de sergent. Ils eurent leur premier enfant (oncle de Claudine Rivaud) en juillet 1920. Il a connu les gaz asphyxiants dans les tranchées et est resté asthmatique le restant de ses jours. Il fut silencieux sur la guerre tout le restant de sa vie et très peu bavard.

La sacoche en cuir de l'uniforme français dédiée aux munitions était portée à la ceinture, celle de mon grand-père Roger Lanore a été transpercée par un éclat d'obus. A l'intérieur, une boite à tabac anglaise est également transpercée elle lui a sans doute sauvé la vie. Mon grand-père a gardé aussi l'éclat d'obus.